Eco(dé)mystificateur

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mercredi, 11 novembre 2015

Marc Roche, le déçu du capitalisme qui n’arrive pas à se défaire de sa fascination pour la finance

J’avais lu lors de sa sortie en 2010 – Dieu que le temps passe vite – l’ouvrage que Marc Roche a consacré à Goldman Sachs intitulé « La Banque ». J’avais exprimé à l’époque mon scepticisme quant à l’intérêt de ce livre, ne voyant pas très bien où le journaliste financier voulait en venir et à partir de quels arguments. J’ai lu récemment « Les banksters » du même auteur et je peux maintenant me faire une idée plus précise sur la démarche de celui qui se revendique comme un déçu du capitalisme.

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dimanche, 1 novembre 2015

Refinancement

Se refinancer pour une banque signifie s’approvisionner en monnaie banque centrale.
(Voir aussi financement)

D’après "Économie monétaire et financière" chez Bréal

dimanche, 21 juin 2015

De l’urgence de poser à nouveau la question monétaire

C’est un petit livre qui m’a été recommandé par mon ami André-Jacques Holbecq. « L’hydre mondiale – L’oligopole bancaire » de l’économiste François Morin se lit facilement et rapidement. C’est un cri d’alarme dont l’objectif est de dénoncer l’emprise de la finance sur nos existences, emprise exercée à travers une poignée de banques systémiques – moins d’une trentaine sur les 40 000 exerçant actuellement dans le monde et 11 pour le noyau dur – constituées  en un oligopole bancaire dont la puissance économique et politique nous prive des moyens d’empêcher l’avènement imminent d’un cataclysme d’ampleur inédite.

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mercredi, 31 décembre 2014

Du modèle dynamique stochastique d’équilibre général

Pour finir l’année en beauté, je vous propose, résumé en quelques mots par Steve KEEN dans « L’imposture économique », la description du modèle sur lequel se base la théorie économique dominante notamment enseignée dans nos universités. Cela peut paraitre caricatural mais c’est hélas la triste réalité.  

« Cela [les fondements de la macroéconomie néoclassique] conduisit à un modèle macroéconomique  reposant sur un consommateur unique, qui est immortel, consomme la production de l’économie, à savoir un bien unique produit par une entreprise unique, que l’agent possède, dans laquelle il est l’unique employé et où il se paye un profit équivalent à la productivité marginale du capital et un salaire égal à la productivité marginale du travail, après avoir décidé la quantité de travail qu’il propose de manière à maximiser son utilité sur un horizon temporel infini, qu’il est d’ailleurs capable d’anticiper rationnellement et de prédire avec exactitude. L’économie serait toujours à l’équilibre sauf au moment de "chocs technologiques" inattendus qui changent les capacités productives de l’entreprise (ou qui modifient les préférences de consommation de l’agent) et qui poussent temporairement le consommateur/travailleur/capitaliste unique à modifier ses heures de travail. Toute réduction des heures de travail  est un acte volontaire. De ce fait, l’agent représentatif n’est jamais involontairement au chômage, il prend juste un peu plus de loisir. Et il n’existe ni banques, ni dettes ni même en fait de monnaie, dans ce modèle.
Vous croyez que je blague ? J’aimerais bien ! Il suffit de lire le résumé que donne Robert Solow de ces modèles – initialement appelés modèles des "cycles réels" et qui prirent le nom, avec le temps de modèles "dynamiques stochastiques d’équilibre général" : (…) »  

mardi, 23 décembre 2014

L’imposture économique

Lors de la soirée de lancement du livre de Steve Keen, le 8 octobre dernier, j’eus l’occasion de demander à l’économiste Australien ce qu’il pensait de la Modern Money Theory (MMT) ou néochartalisme en français. Il me répondit en utilisant la métaphore de l’éléphant : il a trouvé un morceau de l’animal qui est dans la pièce et les néochartalistes en ont trouvé un autre mais ils n’ont pas encore convergé vers la bête dans sa totalité, alors que les néoclassiques eux, nient tout bonnement la présence d’un éléphant ! Cette réponse balaya les dernières hésitations que je pouvais avoir à acheter son livre, déjà convaincu que j’étais que l’économie est une imposture. Je ne peux aujourd’hui, après l’avoir lu, que me réjouir de cette acquisition, et pas seulement parce qu’elle est dédicacée par son auteur.

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mardi, 9 décembre 2014

Je suis d’accord avec Jean Tirole : faisons comme la Suède

Notre tout récent «prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel »,  Jean Tirole (l’homme qui en janvier 2012 ne voyait pas de crise mondiale grave !) a récemment recommandé que la France suive l’exemple de la Suède. Cela peut paraitre surprenant mais je suis d’accord avec celui que Jean Gadrey a décrit comme « l’un des plus brillants représentants de l’économie néolibérale, un des plus fervents défenseurs de la logique du marché concurrentiel contre les insupportables interventions étatiques, contre le droit du travail, contre les contraintes bureaucratiques imposées aux grandes entreprises et aux banques, lesquelles financent une bonne partie de ses recherches et de son salaire »,  mais bien évidemment, pas pour les raisons qu’il avance.

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vendredi, 24 octobre 2014

C’est compliqué, l’économie !

J’ai déjà eu l’occasion de parler du colloque organisé par l’IRIS sur le thème du système financier international. Après avoir fait part de mes démêlés avec de dignes représentants de ce qu’Olivier Berruyer a récemment appelé sur son blog, la cacocratie,  je voudrais revenir sur les interventions de ceux qui m’ont paru avoir quelque chose de pertinent à dire. Et je commencerai avec Kemal Dervis qui fut notamment ministre de l’Economie de Turquie.

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mercredi, 15 octobre 2014

Le jour où j’ai fait fuir Karine Berger et énervé Laurence Parisot

Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de couvrir de goudron et de plumes de se payer deux magnifiques spécimens de ces oligarques qui nous gouvernent. Cette occasion je l’ai eue aujourd’hui, mercredi 15 octobre 2014, lors du colloque organisé par l’IRIS sur lequel je reviendrai dans un prochain billet. Et je ne l’ai pas laissée passer !

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samedi, 21 juin 2014

La vérité sur la création monétaire par les banques commerciales

Rien de fondamentalement nouveau dans le remarquable article de Simone Wapler intitulé « Une vérité désagréable : vous payez des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas » publié sur La Chronique Agora, si ce n’est la formulation qui a le mérite d’être d’une limpidité éblouissante. On peut difficilement faire plus clair et simple à comprendre.

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dimanche, 27 avril 2014

Souveraineté, mode d’emploi

Je ne m’en suis jamais caché : j’apprécie généralement beaucoup ce qu’écrit Frédéric Lordon, qu’il s’agisse de ses livres traitant principalement d’économie (ici ou ) ou de philosophie (ici). Son dernier ouvrage intitulé « La malfaçon » et sous-titré « Monnaie européenne et souveraineté démocratique » ne déroge pas à la règle. J’y retrouve – dans ce style si particulier qui peut certes  dérouter certains mais qui, selon moi, fait honneur à la langue française – cette capacité de Lordon à mettre en mots une analyse que je partage pour l’essentiel mais que je n’exprimerai sans doute pas d’une manière aussi claire et précise. C’est un véritable manifeste politique qui nous est proposé ici dans lequel l’auteur ne s’embarrasse pas de fioritures pour, non seulement désigner les responsables de tous nos malheurs – Allemagne en tête – mais  aussi, critiquer tous ceux qui, à gauche, refusent de voir les conséquences évidentes de leurs prises de positions au nom d’une idéologie mondialiste mal digérée.

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