J’avais
lu lors de sa sortie en 2010 – Dieu que le temps passe vite – l’ouvrage que Marc
Roche a consacré à Goldman Sachs intitulé « La Banque ». J’avais
exprimé à l’époque mon scepticisme quant à l’intérêt de ce livre, ne voyant pas
très bien où le journaliste financier voulait en venir et à partir de quels
arguments. J’ai lu récemment « Les banksters » du même auteur et je
peux maintenant me faire une idée plus précise sur la démarche de celui qui se
revendique comme un déçu du capitalisme.
Tag - Banque
mercredi, 11 novembre 2015
Marc Roche, le déçu du capitalisme qui n’arrive pas à se défaire de sa fascination pour la finance
Par RST le mercredi, 11 novembre 2015, 14:06 - Notes de lecture
dimanche, 1 novembre 2015
Refinancement
Par RST le dimanche, 1 novembre 2015, 11:28 - Diko Eko
Se refinancer pour une banque signifie s’approvisionner
en monnaie banque centrale.
(Voir aussi financement)
D’après "Économie monétaire et financière" chez Bréal
dimanche, 21 juin 2015
De l’urgence de poser à nouveau la question monétaire
Par RST le dimanche, 21 juin 2015, 20:37 - Notes de lecture
C’est un petit
livre qui m’a été recommandé par mon ami André-Jacques Holbecq. « L’hydre
mondiale – L’oligopole bancaire » de l’économiste François Morin se lit
facilement et rapidement. C’est un cri d’alarme dont l’objectif est de dénoncer
l’emprise de la finance sur nos existences, emprise exercée à travers une
poignée de banques systémiques – moins d’une trentaine sur les 40 000
exerçant actuellement dans le monde et 11 pour le noyau dur – constituées en un oligopole bancaire dont la puissance
économique et politique nous prive des moyens d’empêcher l’avènement imminent d’un
cataclysme d’ampleur inédite.
mercredi, 31 décembre 2014
Du modèle dynamique stochastique d’équilibre général
Par RST le mercredi, 31 décembre 2014, 13:58 - Citation
Pour finir l’année
en beauté, je vous propose, résumé en quelques mots par Steve KEEN dans
« L’imposture économique », la description du modèle sur lequel se
base la théorie économique dominante notamment enseignée dans nos universités.
Cela peut paraitre caricatural mais c’est hélas la triste réalité.
« Cela [les fondements de la macroéconomie néoclassique] conduisit à un modèle macroéconomique reposant sur un consommateur unique, qui est immortel, consomme la production de l’économie, à savoir un bien unique produit par une entreprise unique, que l’agent possède, dans laquelle il est l’unique employé et où il se paye un profit équivalent à la productivité marginale du capital et un salaire égal à la productivité marginale du travail, après avoir décidé la quantité de travail qu’il propose de manière à maximiser son utilité sur un horizon temporel infini, qu’il est d’ailleurs capable d’anticiper rationnellement et de prédire avec exactitude. L’économie serait toujours à l’équilibre sauf au moment de "chocs technologiques" inattendus qui changent les capacités productives de l’entreprise (ou qui modifient les préférences de consommation de l’agent) et qui poussent temporairement le consommateur/travailleur/capitaliste unique à modifier ses heures de travail. Toute réduction des heures de travail est un acte volontaire. De ce fait, l’agent représentatif n’est jamais involontairement au chômage, il prend juste un peu plus de loisir. Et il n’existe ni banques, ni dettes ni même en fait de monnaie, dans ce modèle.
Vous croyez que je blague ? J’aimerais bien ! Il suffit de lire le résumé que donne Robert Solow de ces modèles – initialement appelés modèles des "cycles réels" et qui prirent le nom, avec le temps de modèles "dynamiques stochastiques d’équilibre général" : (…) »
mardi, 23 décembre 2014
L’imposture économique
Par RST le mardi, 23 décembre 2014, 16:51 - Notes de lecture
Lors de la
soirée de lancement du livre de Steve Keen, le 8 octobre dernier, j’eus l’occasion
de demander à l’économiste Australien ce qu’il pensait de la Modern Money
Theory (MMT) ou néochartalisme en français. Il me répondit en utilisant la
métaphore de l’éléphant : il a trouvé un morceau de l’animal qui est
dans la pièce et les néochartalistes en ont trouvé un autre mais ils n’ont pas
encore convergé vers la bête dans sa totalité, alors que les néoclassiques eux,
nient tout bonnement la présence d’un éléphant ! Cette réponse balaya les
dernières hésitations que je pouvais avoir à acheter son livre, déjà convaincu
que j’étais que l’économie est une imposture. Je ne peux aujourd’hui, après
l’avoir lu, que me réjouir de cette acquisition, et pas seulement parce qu’elle
est dédicacée par son auteur.
mardi, 9 décembre 2014
Je suis d’accord avec Jean Tirole : faisons comme la Suède
Par RST le mardi, 9 décembre 2014, 20:02 - Macroéconomie
Notre tout récent «prix de
la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel »,
Jean Tirole (l’homme qui en janvier 2012 ne voyait pas de crise
mondiale grave !) a récemment
recommandé que la France suive l’exemple de la Suède. Cela peut paraitre
surprenant mais je suis d’accord avec celui que Jean
Gadrey a décrit comme « l’un des
plus brillants représentants de l’économie néolibérale, un des plus fervents
défenseurs de la logique du marché concurrentiel contre les insupportables
interventions étatiques, contre le droit du travail, contre les contraintes
bureaucratiques imposées aux grandes entreprises et aux banques, lesquelles
financent une bonne partie de ses recherches et de son salaire », mais bien évidemment, pas pour les raisons
qu’il avance.
vendredi, 24 octobre 2014
C’est compliqué, l’économie !
Par RST le vendredi, 24 octobre 2014, 10:46 - Macroéconomie
J’ai déjà eu l’occasion de parler
du colloque organisé par l’IRIS sur le thème du système financier
international. Après avoir fait part de mes démêlés avec de dignes
représentants de ce qu’Olivier Berruyer a récemment appelé sur son blog, la
cacocratie, je voudrais revenir sur
les interventions de ceux qui m’ont paru avoir quelque chose de pertinent à
dire. Et je commencerai avec Kemal Dervis qui fut notamment ministre de
l’Economie de Turquie.
mercredi, 15 octobre 2014
Le jour où j’ai fait fuir Karine Berger et énervé Laurence Parisot
Par RST le mercredi, 15 octobre 2014, 21:37 - Polémique
Ce n’est pas tous les jours que
l’on a l’occasion
de couvrir de goudron et de plumes de se payer deux
magnifiques spécimens de ces oligarques qui nous gouvernent. Cette occasion je
l’ai eue aujourd’hui, mercredi 15 octobre 2014, lors du
colloque organisé par l’IRIS sur lequel je reviendrai dans un prochain
billet. Et je ne l’ai pas laissée passer !
samedi, 21 juin 2014
La vérité sur la création monétaire par les banques commerciales
Par RST le samedi, 21 juin 2014, 12:21 - Monnaie
Rien de fondamentalement nouveau
dans le remarquable article de Simone Wapler intitulé « Une
vérité désagréable : vous payez des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas » publié sur La Chronique Agora,
si ce n’est la formulation qui a le mérite d’être d’une limpidité éblouissante.
On peut difficilement faire plus clair et simple à comprendre.
dimanche, 27 avril 2014
Souveraineté, mode d’emploi
Par RST le dimanche, 27 avril 2014, 14:51 - Notes de lecture
Je ne m’en suis jamais
caché : j’apprécie généralement beaucoup ce qu’écrit Frédéric Lordon,
qu’il s’agisse de ses livres traitant principalement d’économie (ici ou là) ou
de philosophie (ici). Son dernier ouvrage intitulé « La malfaçon » et sous-titré « Monnaie européenne et souveraineté démocratique » ne déroge
pas à la règle. J’y retrouve – dans ce style si particulier qui peut certes dérouter certains mais qui, selon moi, fait
honneur à la langue française – cette capacité de Lordon à mettre en mots une
analyse que je partage pour l’essentiel mais que je n’exprimerai sans doute pas
d’une manière aussi claire et précise. C’est un véritable manifeste politique
qui nous est proposé ici dans lequel l’auteur ne s’embarrasse pas de fioritures
pour, non seulement désigner les responsables de tous nos malheurs – Allemagne
en tête – mais aussi, critiquer tous
ceux qui, à gauche, refusent de voir les conséquences évidentes de leurs prises
de positions au nom d’une idéologie mondialiste mal digérée.
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