Eco(dé)mystificateur

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lundi, 29 mai 2017

Quand un acteur de la finance s’attaque à la pollution par la dette

J’ai déjà eu l’occasion de signaler la parution du livre d’Adair Turner à travers un billet écrit par Edouard Cottin-Euziol fin 2015. La traduction complète, intitulée « Reprendre le contrôle de la dette – Pour une réforme radicale du système financier » a depuis été publiée sous la direction de l’épatant Gaël Giraud. Je ne peux qu’en recommander la lecture parce que c’est un livre en tout point remarquable et parce qu’il a été écrit, non pas par un doux rêveur utopiste, mais par un acteur du système. En effet, Adair Turner a notamment été président de l’Autorité des services financiers, le régulateur britannique. Vous trouverez une présentation exhaustive de cet ouvrage sur le site d’Alain Grandjean et je vous propose ci-après, les quelques réflexions que m’ont inspiré ce livre fondamental pour la compréhension de notre système économique, du rôle de la finance et des réformes drastiques à mettre en œuvre d’urgence.

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jeudi, 6 avril 2017

Quelques arguments pour voter en connaissance de cause

Attention, les snipers d’Atlantico sont de sortie et éparpillent façon puzzle certains candidats ...

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jeudi, 23 février 2017

Je demande l’asile politique en Picardie

Mes toutes dernières et fragiles illusions se sont envolées. Pour remettre la France debout, celui que j’ai longtemps soutenu, a étonnamment et définitivement décidé qu’il était plus rentable de taper sur les immigrés et les RMIstes que sur l’euro. Et, pour ne rien arranger, de peur d’être confondu avec un royaliste (sic), il laisse officiellement tomber le souverainisme comme il l’a récemment expliqué à la radio. Bref, Nicolas Dupont Aignan – alias NDA – a irrémédiablement cédé aux sirènes du marketing politique et des instituts de sondage et le nouveau slogan de sa campagne est donc bien « Ordre, justice et …reniement » comme je l’avais déjà dénoncé en mars dernier. Me voilà donc bien emmerdé quant au bulletin à mettre dans l’urne dans quelques semaines … 

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dimanche, 3 juillet 2016

Et les faibles subissent ce qu’ils doivent

« Et les faibles subissent ce qu’ils doivent » est un livre que je n’aurais sans doute pas eu l’occasion de lire si on ne me l’avait pas offert. Cela aurait été bien dommage car il est tout à fait passionnant. Yanis Varoufakis y retrace l’histoire de la monnaie unique et de l’union européenne depuis  la fin des accords de Breton Woods en 1971 jusqu’à la crise de 2008 qui en est, d’après lui, la conséquence directe. Cet ouvrage mériterait une note de lecture détaillée que je n’ai pas le courage, je l’avoue humblement, d’écrire. Une certaine lassitude, sans doute. Je me contenterai donc de reprendre très rapidement quelques points essentiels.   

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mercredi, 22 juin 2016

Euro et dépression

(…) l’euro a remplacé la peur de la dévaluation par la certitude de la dépression.

Yanis Varoufakis dans « Et les faibles subissent ce qu'ils doivent ? »

mercredi, 13 avril 2016

La méthode Coué à la rescousse du QE de la BCE ?

J’ai donc assisté au séminaire Fourgeaud du 5 avril dernier intitulé "Impact de la politique monétaire de l’Eurosystème". Malgré la technicité des sujets, j’ai quand même réussi à saisir les grandes lignes des démonstrations faites par les représentants de l’INSEE puis de la Banque de France. Le moins que l’on puisse dire c’est que la justification d’un soi-disant effet positif du QE actuel sur la reprise a été laborieuse et, de mon point de vue de béotien, tiré par les cheveux.

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lundi, 18 janvier 2016

Distribuer la monnaie au peuple plutôt qu’aux banques

Je vous recommande fortement cet article de Gabriel Galand intitulé « Pourquoi le QE de la BCE ne marche pas » paru sur le site chômage-et-monnaie.org. Il explique en détail  « que l’opération d’assouplissement quantitatif de la BCE [lancée en janvier 2015] est pour l'instant un échec. […] La raison principale est sans aucun doute, de la part des autorités nationales et européennes, le refus constant et absurde de profiter de ce qui est le plus gros avantage de l’assouplissement quantitatif, qui est la possibilité de creuser les déficits publics en gardant des taux d’intérêt bas. Ceci permet de mener une relance budgétaire, comme les Etats-Unis l’ont fait au moment de la crise financière de 2008, sans craindre une sanction des marchés par une hausse des taux d’intérêt. » Et il rappelle en conclusion que «  ce dont la zone euro a besoin, ce n’est certainement pas d’une dose supplémentaire d’assouplissement quantitatif, mais d’un déficit budgétaire qui relance l’investissement et la demande, par des injections directes dans l’économie réelle et non en passant par un secteur financier qui n’est pas en état de jouer son rôle. En somme un « quantitative easing for the people » (« Assouplissement quantitatif pour le peuple »). »

mercredi, 11 novembre 2015

Marc Roche, le déçu du capitalisme qui n’arrive pas à se défaire de sa fascination pour la finance

J’avais lu lors de sa sortie en 2010 – Dieu que le temps passe vite – l’ouvrage que Marc Roche a consacré à Goldman Sachs intitulé « La Banque ». J’avais exprimé à l’époque mon scepticisme quant à l’intérêt de ce livre, ne voyant pas très bien où le journaliste financier voulait en venir et à partir de quels arguments. J’ai lu récemment « Les banksters » du même auteur et je peux maintenant me faire une idée plus précise sur la démarche de celui qui se revendique comme un déçu du capitalisme.

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dimanche, 30 août 2015

Cher Monsieur Sapir

Citoyen engagé, blogueur occasionnel, autodidacte en économie (et accessoirement intéressé par le néochartalisme développé par l'un de vos élèves, J.B.Bersac) je suis naturellement les développements de la polémique en cours suscitée par votre proposition de "Front" pour remettre en cause le carcan de l'Euro.

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samedi, 21 juin 2014

La vérité sur la création monétaire par les banques commerciales

Rien de fondamentalement nouveau dans le remarquable article de Simone Wapler intitulé « Une vérité désagréable : vous payez des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas » publié sur La Chronique Agora, si ce n’est la formulation qui a le mérite d’être d’une limpidité éblouissante. On peut difficilement faire plus clair et simple à comprendre.

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