J’avais
lu lors de sa sortie en 2010 – Dieu que le temps passe vite – l’ouvrage que Marc
Roche a consacré à Goldman Sachs intitulé « La Banque ». J’avais
exprimé à l’époque mon scepticisme quant à l’intérêt de ce livre, ne voyant pas
très bien où le journaliste financier voulait en venir et à partir de quels
arguments. J’ai lu récemment « Les banksters » du même auteur et je
peux maintenant me faire une idée plus précise sur la démarche de celui qui se
revendique comme un déçu du capitalisme.
Tag - Shadow banking
mercredi, 11 novembre 2015
Marc Roche, le déçu du capitalisme qui n’arrive pas à se défaire de sa fascination pour la finance
Par RST le mercredi, 11 novembre 2015, 14:06 - Notes de lecture
dimanche, 21 juin 2015
De l’urgence de poser à nouveau la question monétaire
Par RST le dimanche, 21 juin 2015, 20:37 - Notes de lecture
C’est un petit
livre qui m’a été recommandé par mon ami André-Jacques Holbecq. « L’hydre
mondiale – L’oligopole bancaire » de l’économiste François Morin se lit
facilement et rapidement. C’est un cri d’alarme dont l’objectif est de dénoncer
l’emprise de la finance sur nos existences, emprise exercée à travers une
poignée de banques systémiques – moins d’une trentaine sur les 40 000
exerçant actuellement dans le monde et 11 pour le noyau dur – constituées en un oligopole bancaire dont la puissance
économique et politique nous prive des moyens d’empêcher l’avènement imminent d’un
cataclysme d’ampleur inédite.
jeudi, 14 janvier 2010
Quand la recherche effrénée du « Saint Graal » de la finance – la liquidité – mène au désastre
Par RST le jeudi, 14 janvier 2010, 22:37 - Notes de lecture
Dans "De
l’euphorie à la panique : penser la crise financière"
André Orléan propose une analyse en profondeur de la crise financière qui, nous
dit-il, "ne vient pas de ce que les
règles du jeu financier ont été contournées mais du fait qu’elles ont été
suivies", ce qui n’est pas, loin s’en faut, une opinion nécessairement
répandue ! Il commence par analyser la crise des subprimes aux États-Unis
en constatant que, contrairement à ce que prétend la théorie dominante,
l’autorégulation concurrentielle n’a pas fonctionné sur le marché de
l’immobilier. Il propose deux exemples flagrants d’inefficacité des
marchés : la hausse continue des prix de l’immobilier qui n’a pas joué le
rôle régulateur qu’on lui prête et le marché du crédit qui a sous-estimé les
risques. En fait, "contrairement à
la concurrence sur les marchés de biens ordinaires, la concurrence financière
pousse aux évolutions de prix excessives", aussi bien à la hausse qu’à
la baisse.
dimanche, 3 janvier 2010
Pourquoi les crises reviennent toujours
Par RST le dimanche, 3 janvier 2010, 10:54 - Notes de lecture
Le livre de Paul Krugman intitulé
"Pourquoi les crises reviennent toujours" (nouvelle édition mise à
jour) est un ouvrage qui se lit très facilement. Le propos est clair, précis et
compréhensible pour le profane qui aura l’agréable impression d’être devenu
soudainement plus intelligent. On y découvrira rien de fondamentalement
nouveau, spécialement si l’on a déjà lu sur le sujet des gens comme Lordon ou
Giraud, mais on en profitera pour revoir sous un éclairage nouveau proposé par
un économiste américain, des connaissances précédemment acquises.
Krugman n’y va pas par quatre chemins et explique d’entrée de jeu que le
moyen de combattre les récessions est maintenant largement connu : il faut
créer de la monnaie. Selon lui, la grande majorité des économistes reconnaît
aujourd’hui que "la Grande
Dépression est née de l’effondrement de la demande solvable et que la Réserve
fédérale aurait du combattre la crise en injectant massivement de la monnaie."