mardi, 22 août 2017
Par RST le mardi, 22 août 2017, 12:34 - Macroéconomie
Une analyse brillante de la
situation par Michael Pettis publiée sur Atlantico.fr
« Le monde n'a que trois
options. Une option utopique qui consiste à ce que les grandes économies coopèrent
de manière coordonnée pour augmenter les salaires et inverser les inégalités de
revenus, afin de stimuler la croissance de la consommation mondiale et, avec
elle, la croissance de l'investissement dans le secteur privé. Une deuxième
option qui est de faire en sorte que chaque pays se batte pour obtenir une
meilleure compétitivité internationale, au détriment des autres, en réduisant
les salaires, soit directement, soit sous forme de dépréciation de la monnaie.
Et la troisième option serait que des pays érigent des barrières commerciales et
des barrières sur les mouvements de capitaux, avant de s'engager dans des
politiques qui stimulent la consommation domestique ou l'investissement dans
les infrastructures domestiques »
une annexe
dimanche, 4 janvier 2015
Par RST le dimanche, 4 janvier 2015, 17:58 - Citation
Ça y
est, c’est fait : j’ai enfin achevé la lecture de « Mythes et
paradoxes de l’histoire économique » de Paul Bairoch. L’ouvrage,
recommandé par Yann, patientait dans ma pile des choses à lire depuis des
années. C’est chose faite maintenant et je peux à mon tour en conseiller chaudement
la lecture à tous ceux qui sont intéressés par les faits avérés et qui pensent,
comme l’auteur, « qu’il n’existe pas
de "lois" ou règles en économie qui soient valables pour toutes les
périodes de l’histoire ou pour chacun des divers systèmes économiques »
mais que « à structures différentes,
évolutions et lois différentes ».
Mais comme, en ce début d’année, je suis trop fainéant pour faire une recension
en bonne et due forme de cet ouvrage majeur, je vous propose ci-après en vrac,
un pot-pourri tout à fait subjectif de citations à propos de certains de ces
mythes analysés par l’auteur. Cette façon de procéder n’est certainement pas la
meilleure façon de rendre justice au travail effectué par P.Bairoch, les citations
pouvant facilement être mal interprétées sorties de leur contexte. Prudence
donc et n’hésitez pas à vous référer au texte original pour éviter les
interprétations hasardeuses.
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mercredi, 15 octobre 2014
Par RST le mercredi, 15 octobre 2014, 21:37 - Polémique

Ce n’est pas tous les jours que
l’on a l’occasion de couvrir de goudron et de plumes de se payer deux
magnifiques spécimens de ces oligarques qui nous gouvernent. Cette occasion je
l’ai eue aujourd’hui, mercredi 15 octobre 2014, lors du
colloque organisé par l’IRIS sur lequel je reviendrai dans un prochain
billet. Et je ne l’ai pas laissée passer !
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jeudi, 3 janvier 2013
Par RST le jeudi, 3 janvier 2013, 21:53 - Choses Lues
Je commence l’année 2013 comme j’ai fini l’année 2012 : par des
choses lues souvent passionnantes, mais pas toujours …
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3 annexes
vendredi, 20 juillet 2012
Par RST le vendredi, 20 juillet 2012, 17:32 - Macroéconomie
La presse
spécialisée s’en est faite récemment l’écho : Petrobras, la compagnie
pétrolière nationale Brésilienne est sur le point de passer commande pour la
construction des superstructures de 6 raffineries flottantes. Montant total
annoncé : 4,5 milliard de dollars. Et à qui vont être attribués ces
contrats ? A des chantiers sud-coréens, leaders incontestés du secteur –
Samsung ne fait pas que des mobiles, Hyundai que des voitures et Daewoo que des
magnétoscopes – ou à leurs cousins chinois qui cherchent à leur tailler des
croupières ? Et bien ni aux uns ni aux autres. Contrairement à l’immense
majorité des majors pétrolières, dont TOTAL, à la recherche des prix les plus
compétitifs, Petrobras a choisi la voie du patriotisme bien compris et va utiliser
des chantiers Brésiliens (certains de ces chantiers brésiliens sont à
capitaux étrangers mais ils produisent et assurent l’emploi localement). Comme
d’ailleurs pour la construction des coques de pétroliers géants sur lesquels
vont reposer ces superstructures, l’ensemble coque + superstructures (dénommé
FPSO en anglais) constituant la raffinerie flottante ancrée aux larges des
côtes pour accéder au pétrole offshore. Les Brésiliens ont tout compris –
protectionnisme et industrialisation sont les deux mamelles de la prospérité –
contrairement aux Français qui non seulement n’ont rien compris, mais en plus sont
les dindons de la farce.
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vendredi, 14 octobre 2011
Par RST le vendredi, 14 octobre 2011, 18:14 - Politique
Sur le site Jesuisuntrouducul.com,
Arnaud Montebourg répond
à la lettre que Nicolas Dupont-Aignan lui avait adressée et qui avait été publiée
par Marianne2. L’ex-candidat à la primaire PS y presse celui qui l’a appelé son
« compagnon » de trahir la France - comme lui vient de le faire.
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lundi, 10 octobre 2011
Par RST le lundi, 10 octobre 2011, 22:24 - Macroéconomie
Dans un
texte proprement stupéfiant publié en deux parties sur Pensées Libres, Pierre-Noël Giraud (PNG), l’auteur du
remarquable « Commerce des promesses » préconise pour résoudre la
crise en sauvant l’euro et l’Europe, de "faire garantir la dette grecque par tous les européens"et,
pour éviter qu’elle ne se reproduise, de réaliser ni plus ni moins qu’un "coup de force" digne des pires
régimes autocratiques, coup de force qui serait mis en musique par " une élite bureaucratique assez
forte et unie (au moins en Allemagne, en France et dans quelques autres pays)
pour faire un saut vers le fédéralisme, alors que les peuples n’en veulent
aujourd’hui pas, (…)"
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un rétrolien
jeudi, 14 juillet 2011
Par RST le jeudi, 14 juillet 2011, 12:15 - Polémique
Il est loin le temps où TOTAL
C.F.P. (Compagnie française des Pétroles) était le sujet des quolibets de ceux
qui la surnommaient "Can’t Find Petroleum". Aujourd’hui, la
multinationale règne sur le monde aux côtés des autres supermajors du secteur
comme ExxonMobil ou Shell.
L’un des mes bons amis travaille pour une
entreprise, une multinationale française elle aussi, qui conçoit et construit
les installations industrielles, à terre comme en mer, permettant aux
pétroliers de pomper et de traiter l’or noir. Et, le moins que l’on puisse dire c’est que, si
quelque part TOTAL le fait vivre, il ne porte pas son client dans son cœur. Car
celui-ci s’est fait une spécialité, chaque année, de lui gâcher ses vacances. Et
cette année n’a pas dérogé à la règle.
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mardi, 14 décembre 2010
Par RST le mardi, 14 décembre 2010, 18:53 - Macroéconomie
C’est grâce à un
commentaire de René Jacquot sur le blog de Yann que j’ai découvert ce texte
remarquable de l’auteur de "Le
commerce des promesses". Il s’agit de sa contribution au "Rapport intermédiaire au Président
de la République" préparé par C.Boutin, intitulé "De la mondialisation à l’universalisation :
une ambition sociale" et publié en Décembre 2010. Les textes de Giraud
sont, à ma connaissance, plutôt rares mais toujours d’un grand intérêt.
Celui-ci ne déroge pas à la règle. Le professeur d’économie y développe un
concept assez nouveau en expliquant qu’aujourd’hui, les hommes ne sont pas tant
exploités par le capitalisme globalisé qu’inutiles à sa dynamique. Il propose
des pistes pour mettre un terme à cette situation. Distinguant l’Afrique du
reste du monde, il revient sur une idée qu’il avait développée dans l’ouvrage
cité plus haut, à savoir que "Les pays émergents doivent maintenant faire
à l’égard des pays pauvres et de l’Afrique ce que les pays occidentaux riches
ont fait à leur égard. Ouvrir leurs frontières et délocaliser une partie de
leur industrie dans les pays pauvres pour y produire et exporter ".
Pour "ré-inclure les « hommes inutiles » des pays riches", il
insiste sur l’importance de la recherche et de la formation – même si il ne se
berce pas d’illusions sur la capacité technologique des pays émergents qui est
désormais presque au niveau de celle des pays riches – et il recommande de
"réduire le prix et améliorer la
qualité de biens et services protégés, pour que leur demande dans le territoire
augmente". On regrettera juste au passage qu’il n’envisage pas
clairement la possibilité de relocaliser certaines activités. Enfin, tout cela
ne servira probablement à rien si l’on ne corrige pas les déséquilibres
monétaires et macroéconomiques internationaux. Il est donc nécessaire
d’instaurer des "protectionnismes conditionnels" dont
l’objectif est de trouver le bon dosage entre compétition et coopération.
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samedi, 23 octobre 2010
Par RST le samedi, 23 octobre 2010, 12:36 - Macroéconomie
Et c’est à Gaëtan Gorce, qu’on la
doit. Diplômé de Sciences-Po en 1981, il est énarque et fut, comme le précise Wikipédia,
collaborateur de Pierre Joxe au ministère de l'intérieur (1989-1991), d'Édith
Cresson à Matignon (1991-1992) et de François Mitterrand à la Présidence de la
République (1992-1995). Ca vous pose un homme tout ça et on s’attend donc – ou
pas – à ce que, quand il s’exprime, ce
qu’il fait dans Marianne2, cela vaille le coup. Alors calez vous bien dans
vos fauteuils, attachez vos ceintures, et découvrez pourquoi, selon ce digne
représentant de l’élite qui nous gouverne, le
protectionnisme, c’est pas bien.
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