jeudi, 21 janvier 2016
Par RST le jeudi, 21 janvier 2016, 21:02 - Divers
J’ai pris récemment connaissance de la création de la Chaire Unesco Bernard Maris qui
a pour ambition de mettre les sciences économiques en démocratie. Pour
développer cette approche, une Conférence de citoyens sur l’économie est
organisée. Elle a pour objet de produire une « Adresse citoyenne aux
économistes », rendue publique le 30 avril 2016, lors de la cérémonie qui
annoncera le nom du premier lauréat de la Chaire. Le panel citoyen est composé
de 20 citoyens et un appel à candidature a été lancé. J’y ai répondu. Vous
trouverez ma lettre de motivation ci-après.
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samedi, 19 décembre 2015
Par RST le samedi, 19 décembre 2015, 14:03 - Choses Lues
J’ai proposé en
deux parties les réflexions que m’a inspirées le dernier ouvrage de Pierre-Noël
Giraud et que je recommande fortement malgré les quelques sujets de désaccord.
Je vous propose ci-après divers points de vue glanés sur Internet.
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lundi, 14 décembre 2015
Par RST le lundi, 14 décembre 2015, 20:38 - Notes de lecture
Comme convenu,
voici la suite de ma note de lecture concernant le dernier ouvrage de
Pierre-Noël Giraud. Autant son utilité n’est plus à démontrer quand il s’agit
d’analyser la situation actuelle et d’imaginer notre futur avec plus ou moins
d’optimisme, autant lorsqu’il s’agit de proposer les moyens d’aller de l’une à
l’autre – que l’on choisira brillant de préférence – la question peut être
posée de savoir à quoi joue exactement notre polytechnicien, passé le stade de
la simple provocation. Comment en effet interpréter autrement ce genre de
prédiction ? : « Les Africains
et les Africaines n’échapperont pas, s’ils veulent s’extraire de l’inutilité
rurale et surtout urbaine, aux sweat shops, aux semaines de 7 jours, aux
dortoirs d’usine surpeuplés, aux contremaîtres brutaux, aux salaires de
subsistance ».
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dimanche, 13 décembre 2015
Par RST le dimanche, 13 décembre 2015, 18:00 - Notes de lecture
Pierre-Noël Giraud peut
sans conteste revendiquer le titre d’homme utile. Son dernier ouvrage intitulé
« L’Homme inutile » et sous-titré « Du bon usage de l’économie » fait partie de
ces livres qu’il faut avoir lu si l’on veut comprendre le fonctionnement de nos
sociétés et tenter d’anticiper ce qui nous attend pour espérer pouvoir réagir
si nécessaire. Giraud a cette capacité, à partir de l’analyse économique qu’il
fait du monde actuel, de nous proposer sa vision du futur en fonction des
politiques qui seront mises en œuvre. Et ça décoiffe, qu’on en juge par cette
prédiction de notre professeur d’économie qui, rappelons-le, est ingénieur de
formation : « Une humanité de 4 milliard
d’individus à la fin du XXIIe siècle, ayant engrangé près de deux siècles de
progrès techniques supplémentaires, vivra très bien, si elle le veut, sur une
planète dont la température moyenne aura augmenté de 4 à 5°C » !
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dimanche, 29 novembre 2015
Par RST le dimanche, 29 novembre 2015, 13:10 - Diko Eko
Pour certains
économistes, comportement et modes de coordination économique sont
anthropologiquement constants et fort peu influencés par le reste (autrement
dit le fellah de la vallée du Nil sous Ramsès II et le trader de Wall Street en
2008 se comporteraient de la même façon), et les marchés sont toujours
supérieurs aux hiérarchies, sauf cas particuliers d’imperfections de marché
rares, bien identifiées et universelles. Quant aux institutions, on saurait
exactement ce qu’elles doivent faire, et cela n’aurait pas varié depuis les
Assyriens. Dans ce cadre d’hypothèses, on croit pouvoir établir des « lois
générales » de l’économie, valables en tout temps et en tout lieu.
Aujourd’hui, les
économistes qui adoptent ces hypothèses constituent la vaste majorité des
économistes universitaires et font partie de ce qu’on appelle familièrement l’économie
main stream.
Pierre-Noël Giraud dans « L’Homme inutile »
mardi, 23 juillet 2013
Par RST le mardi, 23 juillet 2013, 19:48 - Notes de lecture
Ne vous arrêtez pas à son titre
totalement inadapté – "Splendeurs et misères du libéralisme" – car
c’est bien le seul défaut de l’ouvrage de l’économiste Michel Santi, par ailleurs
tout à fait intéressant, notamment parce qu’écrit par un praticien de la
finance qui nous explique comment, selon lui, l’économie devrait fonctionner. Dès
les premières pages, le cadre est posé : "(…) les déficits publics ne doivent rencontrer aucun obstacle ni
aucune limite, si ce n’est l’accomplissement de la raison même d’exister d’un
Etat, à savoir le rétablissement du plein emploi et la stabilité des prix"
et plus loin : "sans
déficit public, pas de croissance".
Ces propos, que ne renierait pas
le premier néochartaliste venu, constituent le postulat de base martelé tout au
long du livre, à partir duquel Michel Santi dézingue les politiques d’austérité
actuellement menées en Europe au nom d’une rigueur budgétaire que rien ne
justifie, si ce n’est " les carences
de nos modèles économiques qui n’intègrent pas la dette et qui, a fortiori,
passent totalement sous silence ses effets." Dans une sorte de cri du
cœur, il interroge : "Quand se
rendra-t-on enfin compte que seule l’augmentation du chômage dégrade les
déficits publics ?"
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une annexe
jeudi, 10 mai 2012
Par RST le jeudi, 10 mai 2012, 19:14 - Notes de lecture
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur La-Crise, sans jamais
oser le demander se trouve dans "Stop ! Tirons les leçons de la
crise", le livre d’Olivier Berruyer. C’est un pavé – 600 pages sur papier
glacé – remarquable à bien des égards, tant dans la forme que dans le fond. Si
je croyais aux petits hommes verts, je soupçonnerais probablement
l’auteur d’en faire partie. On ne peut en effet qu’être stupéfait de la
fulgurance avec lequel il s’est imposé en quelques mois, simultanément dans la blogosphère économique, dans le
monde de l’édition avec ce premier ouvrage écrit, semble-t-il, en un temps
record, mais aussi dans les médias audiovisuels, avec des interventions
remarquées sur Arrêt sur
Image ou BFM Business. Bref, tout réussit à ce jeune homme brillant exerçant une
étrange profession – actuaire – et qui propose dans son livre un florilège de
tout ce qu’il faut savoir sur les tenants et les aboutissants de cette crise
qui trouve son origine au début des années 80.
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lundi, 10 octobre 2011
Par RST le lundi, 10 octobre 2011, 22:24 - Macroéconomie
Dans un
texte proprement stupéfiant publié en deux parties sur Pensées Libres, Pierre-Noël Giraud (PNG), l’auteur du
remarquable « Commerce des promesses » préconise pour résoudre la
crise en sauvant l’euro et l’Europe, de "faire garantir la dette grecque par tous les européens"et,
pour éviter qu’elle ne se reproduise, de réaliser ni plus ni moins qu’un "coup de force" digne des pires
régimes autocratiques, coup de force qui serait mis en musique par " une élite bureaucratique assez
forte et unie (au moins en Allemagne, en France et dans quelques autres pays)
pour faire un saut vers le fédéralisme, alors que les peuples n’en veulent
aujourd’hui pas, (…)"
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un rétrolien
samedi, 1 octobre 2011
Par RST le samedi, 1 octobre 2011, 12:38 - Macroéconomie
C’est à cette question que
j’espérais trouver des éléments de réponse en assistant aux Rencontres
Economiques de rentrée de l’IGPDE de ce 20 septembre. Même si l’intérêt de ces conférences
ouvertes au public ne se dément pas, je suis ressorti de cette cession avec au
moins autant de questions que lorsque j’y suis rentré et pas franchement
optimiste quant à l’avenir de l’Afrique, ce continent au sujet duquel on
s’interrogeait de savoir si il était "oublié
de l’économie mondiale".
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samedi, 21 mai 2011
Par RST le samedi, 21 mai 2011, 06:00 - Macroéconomie
C’est le thème de l’exposé fait
par l’auteur du "Commerce des promesses" dans le cadre du colloque de
la Fondation Res Publica du 16 mai dernier intitulé "Quelle politique
industrielle pour relever le défi climatique ?" J’avoue que
j’ignorais que P.N.Giraud était un spécialiste de ce genre de sujet. Quand je
l’ai interrogé sur une suite éventuelle à son célèbre ouvrage mentionné
ci-dessus et qui traiterait de la crise actuelle, il m’a indiqué que ce n’était
pas à l’ordre du jour, le seul développement prévu étant une version en anglais.
Il m’a expliqué qu’il se consacrait actuellement aux problématiques liées à
l’urbanisation mais je n’ai hélas pas retenu les références de l’étude à
laquelle il a récemment participé. Faute de suite au "Commerce des
promesses", je ne saurai donc pas qui, selon Giraud, aura droit au
mistigri lorsque la crise sera finie. Néanmoins, grâce à son intervention lors
du colloque, j’ai appris des choses très intéressantes concernant ce qu’il
faudrait faire pour que le développement des villes se fasse sans mettre en
danger la seule ressource réellement rare selon l’économiste, à savoir
l’atmosphère. C’est ce que je vous propose de découvrir.
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