Eco(dé)mystificateur

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Tag - Tchundjang Pouemi

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jeudi, 21 janvier 2016

Création de la Chaire Unesco Bernard Maris

J’ai pris récemment connaissance de la création de la Chaire Unesco Bernard Maris qui a pour ambition de mettre les sciences économiques en démocratie. Pour développer cette approche, une Conférence de citoyens sur l’économie est organisée. Elle a pour objet de produire une « Adresse citoyenne aux économistes », rendue publique le 30 avril 2016, lors de la cérémonie qui annoncera le nom du premier lauréat de la Chaire. Le panel citoyen est composé de 20 citoyens et un appel à candidature a été lancé. J’y ai répondu. Vous trouverez ma lettre de motivation ci-après.

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lundi, 2 décembre 2013

Lettre ouverte à Bechir Ben Yahmed, Directeur et Rédacteur en chef de La Revue

Cher Monsieur Ben Yahmed,

Je voulais vous faire part de ma consternation à la lecture de votre éditorial (voir en annexe) paru dans le numéro 38 de La Revue. Elle est à la hauteur de l’enthousiasme que j’ai ressenti en découvrant récemment votre mensuel qui me paraissait différent de tout ce que l’on pouvait lire par ailleurs. Sous prétexte de « l’urgence d’agir », vous tombez dans les pires travers de tous ces éditorialistes de cour qui, au nom des "nécessaires réformes" – concept ressassé jusqu’à l’écœurement par toute l’élite des biens pensants, comme une vérité révélée qu’il ne serait pas nécessaire ni d’expliquer ni de justifier –, nous promettent du sang et des larmes comme seul horizon à terme. Votre analyse qui repose sur « l'examen des chiffres de l'économie » par les « observateurs les plus avisés » (sic), au-delà du fait qu’elle ressemble à s’y méprendre à un argument d’autorité, prêterait à rire si la situation n’était pas si tragique. Il existe d’autres solutions que « convaincre les Français de la nécessite de vraies et douloureuses réformes » ou que « renoncer, fût-ce partiellement et pour un temps, aux avantages acquis ». Il faut pour cela reprendre le contrôle de notre destinée et notamment de notre monnaie. Mais il y a un préalable incontournable : comprendre comment fonctionne réellement notre système monétaire basé sur le crédit.

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samedi, 9 juin 2012

Rapport d’étape spécial 300ème

Pour célébrer mon 300ème billet, j’ai choisi de faire une petite revue tout à fait subjective de la blogosphère. 

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dimanche, 18 septembre 2011

Lénine avait raison

« Lénine avait certainement raison : " Il n’y a pas de moyens plus subtils, plus  sûrs de miner les bases existantes de la société que de vicier sa monnaie. Le procédé  engage toutes les forces cachées des lois  économiques dans le sens de la destruction, et  il le fait d’une manière qu’aucun homme  sur un million ne peut déceler. " »

Cité par J.M.Keynes. Essays in Persuasion
Joseph Tchundjang Pouémi
Monnaie, Servitude et Liberté

jeudi, 1 septembre 2011

Joseph Tchundjang Pouemi, le Keynes Africain ?

J’ai déjà eu l’occasion de dire sur ce blog tout le bien que je pensais du seul et unique ouvrage écrit par l’économiste camerounais Joseph Tchundjang Pouemi intitulé "Monnaie, servitude et liberté : la répression monétaire de l’Afrique". Je ressentais néanmoins une certaine frustration due au fait qu’il était très difficile d’obtenir des informations sur l’auteur qui semble totalement inconnu en France. Grâce notamment à la puissance d’Internet, mes recherches à ce sujet ont connu récemment des développements significatifs qui me font poser la question : J.T.Pouemi ne serait-il pas, d’une certaine manière pour l’Afrique, ce que Keynes fut pour le monde occidental ?

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mardi, 2 novembre 2010

Quand l'Afrique s'éveillera...

Mes activités professionnelles m’ont permis de découvrir des pays aussi différents que l’Iran, les Émirats Arabes Unis, la Malaisie, le Vietnam, la Chine ou encore dernièrement l’Inde. Quelque soit le temps passé, de quelques jours à plusieurs années, je n’ai jamais eu l’impression de situations désespérées dans aucun de ces pays. Ils connaissent tous des modalités et des degrés de développement très différents, mais l’on constate au minimum, une forme de progrès matériel, ne serait-ce par exemple, qu’au niveau des infrastructures. Je me suis rendu récemment en Afrique – en Angola et au Nigeria – et le constat est tout autre. Le sous-développement et la pauvreté sautent aux yeux et l’observateur de passage se demande bien comment la situation pourrait évoluer positivement dans le futur. Les questions qui viennent alors à l’esprit sont : Comment expliquer cette situation désastreuse qui parait assez générale sur le continent noir ? L’Afrique trouvera-t-elle un jour le chemin de la prospérité ? Et question, subsidiaire : Peut-on apporter des réponses réalistes à ces interrogations légitimes, sans être aussitôt accusé de franchir les limites de ce que l’on appelle le politiquement correct ? 

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dimanche, 14 février 2010

De l’Afrique et de la monnaie par Joseph Tchundjang Pouemi

J’ai déjà eu l’occasion de parler du livre remarquable sur la monnaie écrit par Joseph Tchundjang Pouemi, économiste Camerounais, disciple de Maurice Allais. Il y développe le concept de la  monnaie, « bien vide » dont la création précède la production et qui se transforme en revenu, en  « bien remplit ».
Le continent Africain m’était totalement inconnu jusqu’à un récent voyage en Angola qui m’a fait prendre conscience physiquement de la réalité de ces pays. J’ai toujours eu beaucoup de difficultés à comprendre pourquoi, malgré les nombreuses richesses naturelles détenues par certains, ils ne parvenaient pas à atteindre un état de développement économique satisfaisant. Au-delà des réponses incomplètes, simplistes ou caricaturales, Tchundjang Pouemi réussit en quelques lignes , à proposer une réponse globale. Elle  intègre tous les aspects de la question, qu’ils soient historiques ou politiques, endogènes ou exogènes et elle met l’accent sur le rôle majeur de la monnaie.  

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mercredi, 14 octobre 2009

On peut toujours rêver !

C’est un texte récent introduisant la saison IV d’HORIZONS qui m’a poussé à formuler une idée qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps : il est peu probable que je vois, de mon vivant, des changements –  positifs – notables  dans les affaires du monde. Comme l’explique Malakine, la révolution mondiale, ce n’est pas pour tout de suite. Les privilégiés qui nous gouvernent ont donc encore de beaux jours devant eux et ce n’est pas demain que nous parviendrons, par exemple, à arraisonner la finance.
Ce triste constat étant fait on peut, soit retourner se vautrer devant TF1 – ou alternativement se jeter par la fenêtre – soit trouver, malgré tout, des raisons d’espérer. J’en vois au moins trois deux    :

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vendredi, 3 juillet 2009

La monnaie, un bien vide qui se remplit

Il y a une multitude de façons d’appréhender le concept de la monnaie et d’expliquer les mécanismes  donnant lieu à sa création et à son fonctionnement. Joseph Tchundjang Pouemi, dans un ouvrage dont j’ai parlé dans un billet précédent, propose une description tout à fait pertinente qui a l’avantage, me semble-t-il, d’être facilement compréhensible par le commun des mortels grâce à son caractère imagé, pratique, presque intuitif. Il semble que l’économiste africain ait parfois fait appel au conteur africain et à ses "talents pédagogiques ancestraux", comme suggéré dans la préface, pour nous faire partager ses convictions que je vais essayer de résumer dans ce qui suit. On y parlera de monnaie mais aussi d’épargne et d’investissement.

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samedi, 27 juin 2009

Du métier de banquier

 
« Si curieux que cela puisse paraître, le métier de banquier, c’est celui qui au départ demande le moins d’argent, précisément parce qu’il en fabrique »

(Joseph Tchundjang Pouemi)

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