J’avais abordé dans un texte de juin 2009, suite au colloque sur la monnaie auquel j’avais assisté, la question du dollar et de son devenir notamment eu égard à l’attitude de la Chine. A l’époque, les intervenants présents semblaient être tous d’accord pour considérer que l’empire du Milieu ne constituait pas une menace immédiate pour l’hégémonie du dollar, tout en reconnaissant qu’à plus ou moins long terme, la situation pourrait évoluer. Serions-nous arrivés à la fin de ce "plus ou moins long terme" ? C’est ce que laisse entendre un texte très intéressant d’Antoine Brunet publié sur Atlantico dans lequel il explique la décision de Pékin de rendre le yuan convertible par la volonté de la Chine de l’imposer comme nouvelle monnaie mondiale en remplacement du dollar.
Tag - Dollar
mercredi, 18 septembre 2013
Le yuan, future monnaie du monde ?
Par RST le mercredi, 18 septembre 2013, 21:40 - Monnaie
mercredi, 31 juillet 2013
Organigramme de l'Union Européenne
Par RST le mercredi, 31 juillet 2013, 16:45 - Divers
mardi, 23 juillet 2013
Splendeur du déficit budgétaire et misère de la rigueur
Par RST le mardi, 23 juillet 2013, 19:48 - Notes de lecture
Ne vous arrêtez pas à son titre
totalement inadapté – "Splendeurs et misères du libéralisme" – car
c’est bien le seul défaut de l’ouvrage de l’économiste Michel Santi, par ailleurs
tout à fait intéressant, notamment parce qu’écrit par un praticien de la
finance qui nous explique comment, selon lui, l’économie devrait fonctionner. Dès
les premières pages, le cadre est posé : "(…) les déficits publics ne doivent rencontrer aucun obstacle ni
aucune limite, si ce n’est l’accomplissement de la raison même d’exister d’un
Etat, à savoir le rétablissement du plein emploi et la stabilité des prix"
et plus loin : "sans
déficit public, pas de croissance".
Ces propos, que ne renierait pas
le premier néochartaliste venu, constituent le postulat de base martelé tout au
long du livre, à partir duquel Michel Santi dézingue les politiques d’austérité
actuellement menées en Europe au nom d’une rigueur budgétaire que rien ne
justifie, si ce n’est " les carences
de nos modèles économiques qui n’intègrent pas la dette et qui, a fortiori,
passent totalement sous silence ses effets." Dans une sorte de cri du
cœur, il interroge : "Quand se
rendra-t-on enfin compte que seule l’augmentation du chômage dégrade les
déficits publics ?"
vendredi, 28 octobre 2011
Choses lues… après que le monde fut sauvé !
Par RST le vendredi, 28 octobre 2011, 17:58 - Choses Lues
On le sait depuis longtemps,
l’information, la vraie, ne se trouve pas dans la presse institutionnelle. Pour
comprendre ce qui se passe en ces temps troublés et confus, il nous faut des
esprits libres et lucides qui prennent le temps d’analyser les événements et de
partager leurs conclusions avec le commun des mortels. On les trouve sur
Internet. Ils tiennent des blogs. Ils s’appellent Yann, Olivier, Laurent et
Nicolas …
lundi, 8 novembre 2010
Choses à lire
Par RST le lundi, 8 novembre 2010, 18:57 - Macroéconomie
Dans sa dernière livraison (Crise européenne, deuxième service), Frédéric Lordon répond à la question que je me posais, à savoir que penser de la proposition franco-allemande de révision du traité de Lisbonne ? Agréée par la France, l’Allemagne propose en effet d’instituer un mécanisme européen de restructuration des dettes souveraines. L’idée en soi est loin d’être inintéressante nous dit Lordon lui-même, avant de montrer comment le déplorable timing de cette proposition risque en fin de compte, par le processus bien connu de la spéculation dit d’enchainement autoréalisateur, de faire advenir la catastrophe que l’on voulait éviter.
Une fois n’est pas coutume, je recommande aussi cet article publié par Alexandre Delaigue sur Econoclaste "Mais au fait, que disent les marchés?".
jeudi, 18 mars 2010
Le dollar est il soluble dans le "socialisme" à la Cubaine ?
Par RST le jeudi, 18 mars 2010, 18:43 - Notes de lecture
Je viens de terminer le premier opus de "La monnaie dévoilée par
ses crises" publié aux éditions EHESS sous la direction de Bruno Théret.
Cet ouvrage en deux volumes se propose d’étudier le "fait monétaire considéré comme fait social total" à travers
une trentaine de situations de petites et grandes crises dispersées dans le
temps sur une période de vingt-cinq siècles et sur trois continents. Comme le
précise B.Théret, l’idée maîtresse est que "dans les crises, le voile monétaire sous lequel s’abrite l’économie
néoclassique se déchire." J’avoue ne pas avoir été totalement réceptif
aux chapitres consacrés aux crises dans la Grèce ancienne ou dans l’empire
ottoman. C’était sans doute prévisible, l’ouvrage étant plutôt destiné à un
public d’universitaires ou de spécialistes. J’ai été néanmoins tout à fait
intéressé par les études des crises plus contemporaines et notamment celle de
Cuba entre 1989 et 2001.
vendredi, 23 octobre 2009
Le FMI est-il le problème ou la solution ?
Par RST le vendredi, 23 octobre 2009, 20:16 - Macroéconomie

Plusieurs pistes ont été envisagées lors du colloque de la Fondation Res Publica dont j’ai déjà parlé dans un billet précédent, pour mettre en place un système monétaire international plus stable et équilibré que celui que nous connaissons actuellement. La question du pouvoir et des équilibres au sein du FMI (Fonds Monétaire International), ainsi que le renforcement éventuel de son rôle ont été envisagés par la plupart des intervenants.
mardi, 6 octobre 2009
Dollar : le début de la fin ?
Par RST le mardi, 6 octobre 2009, 19:13 - Monnaie
Selon Upstream,
citant le journal anglais The Independant, les pays du Golf associés à la Chine,
la Russie, le Japon et la France ont
entamé des négociations secrètes pour mettre fin aux paiements du pétrole en
dollars et utiliser à la place un panier
de devises incluant le Yen Japonais,le Yuan Chinois, l’Euro, l’or et une
nouvelle monnaie commune aux pays du Golf. Le gouverneur de la Banque Centrale
d’Arabie Saoudite a aussitôt vigoureusement démenti, suivi par de nombreux
responsables des pays concernés. On peut
donc légitimement considérer que des discussions ont bien eu lieu, et
ont d’ailleurs peut-être encore lieu.
vendredi, 12 juin 2009
La fin du dollar, ce n'est pas pour demain
Par RST le vendredi, 12 juin 2009, 17:47 - Macroéconomie
J’ai donc assisté au colloque sur la monnaie
organisé le 10 juin dernier au Centre parisien de l’université de Chicago. Les
débats ont été rendus passionnants grâce à des orateurs brillants comme Patrick
Artus, Christian Saint-Etienne, Edouard Husson ou Philippe Raphaël pour ne
citer que ceux qui, en toute subjectivité, m’ont le plus intéressé.
Quoiqu’on puisse penser en définitive de
leurs théories, ils les ont, pour la plupart, défendues avec talent. Comme à mon
habitude, je n’ai pas nécessairement tout compris, surtout quand le propos
devenait trop technique, mais j’ai beaucoup appris. Et notamment que, contrairement à ce que l’on
pourrait croire en lisant par exemple le dernier ouvrage de Norman Palma, lui
aussi présent au colloque, la fin du dollar, ce n’est pas pour tout de suite,
en supposant qu’elle n’ait jamais lieu.
jeudi, 5 mars 2009
C'est la faute au dollar !
Par RST le jeudi, 5 mars 2009, 19:46 - Notes de lecture
J’ai donc lu très attentivement le
dernier livre de N.Palma
et E.Husson intitulé "Le
capitalisme malade de sa monnaie" et sous-titré " Considérations sur l'origine véritable des
crises économiques ". Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été entièrement
convaincu par la démonstration des auteurs, pour qui la crise actuelle est principalement,
sinon exclusivement, due à l’abandon de l’étalon or et du bimétallisme en
faveur de l’instauration de l’étalon dollar, système dénoncé sous le vocable de
« privilège exorbitant ».
Ils rappellent à ce propos, que le
Général de Gaulle avait demandé en 1954 à la communauté internationale de
rétablir un ordre monétaire fondé sur un étalon impartial - l’or - plutôt que
sur une monnaie nationale.
Essayons de voir pourquoi, tout
en reconnaissant que j’ai appris énormément à la lecture de cet ouvrage, j’émets quelques réserves, en gardant à
l’esprit que je ne prétends pas être un spécialiste de ces questions, mais un
simple citoyen cherchant à comprendre le fonctionnement du système monétaire.