J’en ai marre de toujours
m’extasier et de ne jamais trouver à dire du mal de ce que dit, pense ou écrit
Frédéric Lordon. Alors, pour une fois, je me lâche et je dénonce! Son dernier
opus, "Capitalisme, désir et servitude", destiné à un public
d’universitaires comme le revendique l’auteur, a loupé sa cible. Ou tout au
moins, il y a des bavures, des dommages collatéraux. En effet, je ne suis pas
un universitaire, je fais partie de ce que Lordon a appelé dans un de ses
textes, la horde des mal élevés et je n’étais donc pas originellement supposé
m’intéresser à la dernière production de notre économiste préféré, s’exprimant
ici en philosophe chercheur en sciences sociales, persuadé de ne pas
être compris du populo.
Et bien c’est raté !
J’ai compris.
Enfin je crois.
Ce qui est sûr, c’est que ce qu’écrit Lordon a fait écho, passé le barrage des
latinismes et des locutions sophistiquées, à mon expérience personnelle, basée
sur plus de vingt ans d’aliénation salariale.