Eco(dé)mystificateur

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dimanche, 16 octobre 2011

Frédéric Lordon dénonce le clivage gauche-droite sans parvenir à s’en affranchir

Ecouter Lordon, c’est toujours un régal, tant dans le fond que dans la forme. Sa participation à l’émission de Daniel Mermet, "Là-bas si j’y suis", dans le cadre de la Fête de l’Huma le 16 septembre dernier ne déroge pas à la règle : notre économiste préféré était en grande forme. S’exprimant sur le concept de démondialisation, il y a clairement dénoncé le clivage gauche-droite sans toutefois parvenir lui-même, hélas, à s’en affranchir.   

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mercredi, 14 septembre 2011

Quand le blogueur Jorion contredit Jorion, l’ "économiste" européiste !

Dans un entretien avec Capital.fr repris récemment sur son blog, Paul Jorion s’affiche clairement comme un fédéraliste convaincu et propose, pour sortir de la crise, la mise en place des eurobonds :
« Si l’Europe veut se ressaisir, elle doit mettre en place un système fédéraliste qui permettrait de mutualiser les dettes et de parler d’une seule voix. Les dirigeants en discutent en coulisse. J’espère maintenant que cette décision sera actée rapidement. S’ils attendent que la Grèce fasse défaut, alors l’implosion de la zone euro sera inéluctable. »
Devant l’apparente  levée de boucliers dans les commentaires qu’ont provoqué ses propos, il a présenté une défense surprenante sinon pathétique, arguant que l’on avait déformé sa pensée !

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samedi, 30 juillet 2011

Démondialisation : une définition très simple.

C’est dans Le MONDE diplomatique d’août qu’on la trouve, sous la plume de Frédéric Lordon. C’est en fait la conclusion d’un long article intitulé « La démondialisation et ses ennemis » que je vous encourage vivement à lire dans son intégralité, ne serait-ce que pour savourer les quelques piques acérées qu’il lance pour rappeler à certains leurs contradictions, leurs retournements de vestes ou leurs glorifications béates de la mondialisation.
Comme d’habitude avec Lordon c’est précis, limpide et bien écrit.

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jeudi, 21 juillet 2011

"Capitalisme, désir et servitude" : pourquoi le dernier ouvrage de Lordon manque sa cible

J’en ai marre de toujours m’extasier et de ne jamais trouver à dire du mal de ce que dit, pense ou écrit Frédéric Lordon. Alors, pour une fois, je me lâche et je dénonce! Son dernier opus, "Capitalisme, désir et servitude", destiné à un public d’universitaires comme le revendique l’auteur, a loupé sa cible. Ou tout au moins, il y a des bavures, des dommages collatéraux. En effet, je ne suis pas un universitaire, je fais partie de ce que Lordon a appelé dans un de ses textes, la horde des mal élevés et je n’étais donc pas originellement supposé m’intéresser à la dernière production de notre économiste préféré, s’exprimant ici en philosophe chercheur en sciences sociales, persuadé de ne pas être compris du populo.
Et bien c’est raté !
J’ai compris.
Enfin je crois.
Ce qui est sûr, c’est que ce qu’écrit Lordon a fait écho, passé le barrage des latinismes et des locutions sophistiquées, à mon expérience personnelle, basée sur plus de vingt ans d’aliénation salariale.

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mercredi, 6 avril 2011

De Margerie et Fillon sont sur un bateau …en toute sécurité ?

Je me suis longtemps demandé ce qui motivait réellement les multinationales – du secteur pétrolier, celles que je connais le mieux – à prendre tant de soin de la santé et de la sécurité de leurs employés. Ce que l’on désigne sous l’acronyme "HSE" pour Hygiène, Sécurité et Environnement est devenu une priorité majeure qui mobilise tout le management et qui donne lieu à un nombre incalculable de séminaires, formations et autres grands-messes. Plus une réunion ne peut avoir lieu sans débuter par la sacro-sainte "Minute sécurité". Du plus bas de l’échelle jusqu’au sommet de la direction, chacun voit au moins un de ses objectifs annuels spécifiquement consacré au HSE. Des départements spécialisés se consacrent à imaginer, mettre en place et suivre les critères permettant de mesurer les performances dans ce domaine. Il ne se passe pas une journée sans que l’on soit d’une manière ou d’une autre, sensibilisé à ces problématiques. Mais quelles sont les véritables motivations cachées derrière ce qui peut apparaître comme une véritable obsession ?

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samedi, 2 avril 2011

Echange paradigme périmé contre utopie mortifère. Contacter les Economistes Atterrés.

A mon grand regret, les Economistes Atterrés sont toujours aussi atterrants. Et le fait que leurs débats soient dorénavant animés par Ariane Mnouchkine ne change rien à l’affaire. C’est ainsi que la rencontre-débat du 24 mars dernier à l’Espace Reuilly a donné lieu aux habituelles explications sur les cause de la crise – que l’on peut supposer maintenant bien connues – suivies des propositions pertinentes qui pourraient être mises en place mais qui ne le seront jamais si l’on continue, comme le font hélas les Atterrés, à ne pas vouloir remettre en cause le carcan européen. De fait, ils nous proposent simplement de remplacer le paradigme libéral actuel que tout le monde s’accorde à condamner, par l’utopie mortifère d’une Europe qui n’existe pas. Sans réaliser d’ailleurs au passage, que l’une est la conséquence de l’autre, et vice-versa !

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vendredi, 1 avril 2011

Rapport d'étape spécial 200ème

Afin de célébrer dignement la parution du 200ème  billet, je vous propose ci-après la suite des conclusions auxquelles je suis arrivé, au cours de cette toujours longue et douloureuse thérapie que constitue la tenue d’un blog. Après l’exaltation des premiers mois où les textes s’enchainent, plus géniaux les uns que les autres, vint le temps du besogneux menant une lutte épuisante pour trouver le sujet qui captivera ses millions centaines de  milliers de lecteurs. Je rappelle, à toutes fins utiles, que ces conclusions ne sont pas définitives car, comme l’a si bien dit Pierre Desproges : « La Seule Certitude Que J'ai, C'est D'être Dans Le Doute» !

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samedi, 19 mars 2011

Industrie financière : rien n’a changé

En mai 2009 dans « La crise de trop » Frédéric Lordon se demandait si il n’était pas temps "de prononcer les adieux à la finance". Pratiquement deux ans après, la réponse est sans appel : non, hélas. Tous ceux qui espéraient que le tsunami qui a frappé la finance mondiale donnerait lieu à des modifications profondes du système en faveur de plus d’équité doivent faire face à cette réalité désespérante : l’industrie financière se gave plus que jamais sur la bête en prélevant sa dime monstrueuse, en privant par d’habiles montages financiers semblables à de pervers systèmes de dérivations, le corps social d’une partie de son sang, cette monnaie dont les traders et autres gérants de hedge funds s’empiffrent comme des vampires, prêts à tout pour assouvir leur soif.

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samedi, 19 février 2011

Vous n’avez pas aimé la théorie économique néoclassique ? Vous allez détester la Behavioral Economics

Si l’on pouvait décemment fonder quelques espoirs sur le fait que la crise aurait au moins eu le mérite de remettre en cause les théories économiques en vigueur, il semble cependant qu’il ne faille pas se réjouir trop vite des changements qui s’annoncent et qui risquent de nous faire regretter le "despotisme néoclassique". C’est Frédéric  Lordon qui nous l’explique dans la communication qu’il a faite au 1er  Congrès de l’AFEP à Lille en décembre 2010. Certes, la théorie néoclassique a du plomb dans l’aile mais, selon Lordon, "l’hétérodoxie pour sa part se tromperait lourdement en imaginant que cette faillite générale va la couronner par le fait". Car voila que se pointe à l’horizon la Behavioral Economics (BE).

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vendredi, 3 décembre 2010

Encore un effort, Nicolas

La proposition d’Eric Cantona visant à déclencher un "bankrun" ne laisse visiblement personne indifférent. Dans le dernier article paru sur son blog, Nicolas Dupont-Aignan renvoie la hautaine et méprisante Christine Lagarde dans ses vingt-deux mètres et s’interroge sur la pertinence des déclarations du footballeur en faisant justement remarquer que Cantona nous rappelle en fait  que nous avons les moyens, si nous le voulons, de changer le système. Le problème, c’est que les propositions présentées par NDA dans ce dernier texte me paraissent bien insuffisantes compte tenu de l’ampleur des problèmes. En ne se positionnant pas de manière claire et forte pour des mesures radicales, il laisse le champ libre à Marine Le Pen dont les récentes déclarations sont autrement plus séduisantes que les timides revendications du patron de Debout la République.   

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