Eco(dé)mystificateur

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jeudi, 17 mai 2012

Moscovici à l'Economie et aux Finances : on ne pouvait faire plus mauvais choix

Voici ce que j’écrivais en décembre 2011 à propos de Pierre Moscovici :

« (…) il s’exprime dans le journal L’Expansion de janvier 2012, pour nous expliquer que  « La gauche la joue orthodoxe » c'est-à-dire en fait qu’elle la joue comme la droite, et l’assume sans complexe. Moscovici (...), déclare que "si nous remportons l'élection présidentielle, nous respecterons coûte que coûte les engagements pris par la France de ramener le déficit public sous la barre de 3 % à l'horizon 2013."  Coûte que coûte, il nous dit le bougre. Il n’est pas avare de la souffrance du bon peuple de France. Connaît-il seulement l’origine de ce chiffre de 3 % ? Son incompétence devient proprement criminelle lorsqu’elle l’amène à affirmer que  "La monnaie unique et sa gestion par une banque centrale indépendante sont déjà une forme de perte de souveraineté. Il faut l'accepter et sans doute aller plus loin dans le fédéralisme, notamment budgétaire" »

Il ne nous reste plus qu'à prier ...

dimanche, 1 janvier 2012

Ceci n’est pas une crise économique…

… mais une crise de l’économie. C’est Jérôme Batout, jeune philosophe et économiste au parcours visiblement iconoclaste, qui nous le dit. Retenez bien son nom car on devrait en entendre parler dans les années à venir. Dans un texte que je trouve remarquable, publié dans le journal L’expansion de Janvier 2012 et intitulé "L'Europe vit une crise de croyance dans la croissance" , il nous explique que, faute d’avoir encore l’espoir de nous permettre d’atteindre ce qu’il appelle l’abondance, la croissance est devenue pour nous, une fin en soi : « La prise de conscience, très lente, très progressive, que notre action dans l'histoire n'a pas d'horizon, sinon la croissance de nos moyens, a créé les conditions de la crise actuelle. Pour la première fois, nous nous retrouvons confrontés non pas à une crise économique, mais à une crise de l'économie. »

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mercredi, 28 décembre 2011

Pierre Moscovici n’est pas un connard

Même s’il lui arrive, j’y reviendrai, de se comporter de façon déplaisante ou déplacée, par manque d’intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules, on ne peut pas réellement dire que la principale caractéristique de Pierre Moscovici soit d’être un connard. Je dirais plutôt, si je voulais être aussi vulgaire que le "directeur de la campagne de François Hollande pour l’élection présidentielle" et utiliser son propre vocabulaire, que c’est un salaud, c'est-à-dire une personne méprisable en langage châtié, le seul qui me paraisse devoir être utilisé entre personnes civilisées. Je ne dirai pas non plus que Pierre Lellouche est un connard. Je me contenterai d’écrire qu’il lui arrive de se comporter comme un pauvre type. J’espère que ces précautions oratoires m’éviteront d’être provoqué en duel par le nervi de l’UMP.

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lundi, 13 juin 2011

Des rémunérations indécentes

Malgré la crise, les dirigeants du CAC 40 continuent de se gaver. Les chiffres donnés par L’Expansion du mois de juin confirment que 2010 a été un millésime en or pour les PDG alors que la grande masse des salariés a vu son salaire stagner. La fracture salariale continue de s’aggraver. Dans ce contexte, le livre de Philippe Villemus intitulé "Le patron, le footballeur et le smicard" tombe à pic. L’auteur qui fut, entre autres,  Président monde de Helena Rubinstein (groupe L’Oréal) et Directeur marketing-ventes-partenariat de la Coupe du monde de football 1998 n’est pas précisément un affreux gauchiste dont l’unique ambition serait de se payer les méchants capitalistes. C’est au contraire un homme lucide qui, pour avoir lui-même exercé de hautes responsabilités, sait de quoi il parle, ce qui rend d’autant plus intéressante sa dénonciation sans compromis du système tel qu’il fonctionne actuellement.    

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samedi, 15 janvier 2011

Responsables et coupables

Je ne suis pas vraiment un adepte du conspirationnisme. Je ne crois pas à l’existence d’un groupe d’individus volontairement organisés de manière à mettre le monde sous coupe réglée, manipulant l’humanité à leur profit, comme le feraient des marionnettistes avec leurs pantins de bois. Je ne crois pas non plus aux petits hommes verts – même si rien ne prouve qu’ils ne soient pas déjà parmi nous – et je ne sais pas si Dieu existe. Ce à quoi je crois, par contre, c’est à l’existence d’une belle bande d’enfoirés qui ne pensent qu’à leur gueule et qui ont décidé une bonne fois pour toute de se gaver sur la bête, sans se préoccuper des autres, autres qui peuvent bien aller crever, tant qu’ils le font silencieusement. Si l’on voulait les identifier formellement, ces enfoirés, afin, par exemple, de leur faire regretter d’être nés demander des comptes, il faudrait vraisemblablement et principalement, mais pas exclusivement, les chercher dans ce que les statisticiens appellent le premier centile, celui qui englobe le 1 % le plus riche de la population mondiale. Or il se trouve que l’un de ceux que l’on doit pouvoir classer dans cette catégorie a décidé, récemment, de tout balancer et de confirmer qu’effectivement, la bande d’enfoirés existe et qu’elle nous emmerde.

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vendredi, 3 décembre 2010

Encore un effort, Nicolas

La proposition d’Eric Cantona visant à déclencher un "bankrun" ne laisse visiblement personne indifférent. Dans le dernier article paru sur son blog, Nicolas Dupont-Aignan renvoie la hautaine et méprisante Christine Lagarde dans ses vingt-deux mètres et s’interroge sur la pertinence des déclarations du footballeur en faisant justement remarquer que Cantona nous rappelle en fait  que nous avons les moyens, si nous le voulons, de changer le système. Le problème, c’est que les propositions présentées par NDA dans ce dernier texte me paraissent bien insuffisantes compte tenu de l’ampleur des problèmes. En ne se positionnant pas de manière claire et forte pour des mesures radicales, il laisse le champ libre à Marine Le Pen dont les récentes déclarations sont autrement plus séduisantes que les timides revendications du patron de Debout la République.   

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vendredi, 15 octobre 2010

Rions un peu avec L'Expansion.com

L'Expansion.com a très fièrement annoncé que son appel à contribution lancé pour recueillir l’avis de ses lecteurs sur comment réduire le déficit public, a suscité plus de 150 commentaires. Selon le site, les 10 idées les  plus originales ont été sélectionnées, celles "auxquelles le ministre du Budget François Baroin n'a pas déjà pensé." A la lecture des intitulés, on ne peut que se réjouir que le ministre n’y ait pas encore pensé. Cela signifie qu’il fait encore preuve d’un peu de bon sens.

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jeudi, 16 septembre 2010

Donnez-nous vos idées pour réduire le déficit

C’est ce que demande l’Expansion.com, en affichant en illustration les sourires béas de Fillon et Lagarde . Alors je vous propose de poster vos commentaires ici, comme je l’ai fait moi-même à 19h52 très exactement, en proposant comme solution, le "100 % money" proposé par C.Gomez , qui permettrait de diviser la dette publique par 3 et les impôts par 2.

vendredi, 27 août 2010

Les chiffres de la fraude sociale en France

Qui n’a pas entendu au moins une fois dans sa vie cette "vérité" assénée par un collègue de bureau  (pas du tout raciste, la preuve: le meilleur ami du fils de son cousin est tunisien) ou par un voisin de comptoir (qui peut aussi être occasionnellement un collègue de bureau et réciproquement) : le déficit de la sécu – dans lequel on inclut joyeusement l’ensemble des prestations sociales – c’est la faute à tous ces immigrés polygames qui abusent du système avec leur nombreuse progéniture ? Et combien de fois – quand nous n’avons pas tout simplement laissé dire – avons-nous trouvé les arguments pour contredire ce qui parait une évidence flagrante à certains et qui pourtant, est loin d’en être une ?

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mardi, 9 mars 2010

Ca va dégénérer !

Il n’y a plus de limites dans l’obscénité du monde de la finance. C’est sur lexpansion.com qu’on apprend que l'agence Fitch " a mis en garde le Royaume-Uni, la France et l'Espagne sur la gestion de leurs finances publiques, les appelant à prendre des mesures de réduction des déficits "plus crédibles", au risque de voir leurs notes (AAA) remises en cause "

Y aura t il un homme politique français pour réagir ?

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