Eco(dé)mystificateur

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mercredi, 31 juillet 2013

Organigramme de l'Union Européenne

mardi, 23 juillet 2013

Splendeur du déficit budgétaire et misère de la rigueur

Ne vous arrêtez pas à son titre totalement inadapté – "Splendeurs et misères du libéralisme" – car c’est bien le seul défaut de l’ouvrage de l’économiste Michel Santi, par ailleurs tout à fait intéressant, notamment parce qu’écrit par un praticien de la finance qui nous explique comment, selon lui, l’économie devrait fonctionner. Dès les premières pages, le cadre est posé : "(…) les déficits publics ne doivent rencontrer aucun obstacle ni aucune limite, si ce n’est l’accomplissement de la raison même d’exister d’un Etat, à savoir le rétablissement du plein emploi et la stabilité des prix" et plus loin : "sans déficit public, pas de croissance".
Ces propos, que ne renierait pas le premier néochartaliste venu, constituent le postulat de base martelé tout au long du livre, à partir duquel Michel Santi dézingue les politiques d’austérité actuellement menées en Europe au nom d’une rigueur budgétaire que rien ne justifie, si ce n’est " les carences de nos modèles économiques qui n’intègrent pas la dette et qui, a fortiori, passent totalement sous silence ses effets." Dans une sorte de cri du cœur, il interroge : "Quand se rendra-t-on enfin compte que seule l’augmentation du chômage dégrade les déficits publics ?"

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samedi, 15 décembre 2012

Moi, Jean-Edouard, chercheur à la BCE

J’ai déjà eu l’occasion par le passé d’échanger avec Jean-Edouard, le taulier du blog Mafeco et cela a toujours très rapidement tourné court. Ma dernière intervention n’a pas dérogé à la règle mais, après m’avoir en partie censuré sous le fallacieux prétexte que mon ton n’aurait pas été courtois, voilà qu’il a carrément supprimé la totalité de nos échanges. Je tiens donc la promesse que je lui avais faite à l’époque mais que je n’avais pas encore honorée: dénoncer l'attitude de quelqu'un qui revendique son profond désintérêt pour la chose monétaire et qui pourtant va être payé – grassement j’imagine et avec mes impôts – par la BCE pour faire de la "recherche". Je reconnais humblement qu’il fut un temps où le plaisir jubilatoire ressenti en me moquant des économistes, suffisait à mon bonheur. Arriver à les mettre en colère constituait une victoire que je savourais sans complexe. Cette époque est révolue, tout ça ne m’amuse plus. En fait, cela me désespère car une partie de nos problèmes vient de l’attitude de ces gens qui refusent toute remise en question et continuent de professer des théories qui nous ont conduit à la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons. Il est donc en définitive plus utile – bien que beaucoup plus difficile – de  chercher à comprendre comment ils fonctionnent, plutôt que de se foutre de leur gueule.      

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samedi, 10 novembre 2012

Théories Monétaires Post Keynésiennes

C’est encore un livre que m’a conseillé Marc Lavoie. « Théories Monétaires Post Keynésiennes » est un recueil de texte écrits par des auteurs divers (Davidson,  Moore, Wray, Lavoie, Parguez pour n’en citer que quelques uns)  mais qui traitent tous des différentes théories monétaires post keynésiennes. On y trouve une analyse novatrice et précise des rouages des systèmes monétaires et financiers : rôle des banques centrales, des institutions bancaires et de l’Etat, analyse de la création monétaire, de la politique monétaire, du chômage, des crises financières, etc…. Un des grands mérites de cet ouvrage est de constater que les écrits de Keynes sont plus que jamais d’actualités et qu’ils n’ont pas nécessairement livré tous leurs secrets.    J’aurais l’occasion de revenir sur certains des textes plus en détail et je vous propose ci-après la conclusion d’un texte de L.Randall WRAY qui insiste sur le lien étroit entre souveraineté monétaire et plein emploi.

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vendredi, 28 septembre 2012

Quand Jacques Sapir flingue l’appel du Front de Gauche ... et s’autocensure

Le 23 septembre, Jacques Sapir descendait en flamme sur son blog le texte d’un appel qui lui avait été soumis : « Un appel condamnant le Traité européen dit TSCG, provenant d’économistes dont certains sont liés au Front de Gauche, m’a été soumis. Si j’en approuve de nombreux points, et en particulier la conclusion (l’appel à ne pas ratifier le TSCG), cet appel me semble devoir être source d’importantes confusions sur la situation actuelle. C’est pourquoi je ne m’associerai pas à cet appel, que je publie néanmoins avec mes observations (en rouge). »  Il se trouve que l’article n’est plus disponible sur le blog de Sapir. Il est "protégé" par un mot de passe.  Mais Google est notre ami, et son cache recèle de précieux trésors …

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dimanche, 9 septembre 2012

"On ne dialogue pas avec le Front national, on le combat" : quand le piège se referme.

Jacques Nikonoff, porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), a annulé au tout dernier moment sa participation à la table ronde intitulée « Démonter l’euro pour sortir de la crise » à laquelle il avait été invité par Nicolas Dupont Aignan, dans le cadre des universités d’été de Debout la République. Il justifie son attitude pour le moins cavalière par le fait que le député-maire de Yerres aurait tenu sur Radio Courtoisie  des propos incompatibles avec l’idée très précise que lui-même se fait du dialogue Républicain. Pour Jacques Nikonoff,  on ne dialogue pas avec le Front national, on le combat !  Voila une position tranchée qui doit remplir d’aise tous les caciques de l’UMP comme du PS.

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vendredi, 24 août 2012

Le néochartalisme pour les nuls

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le néochartalisme ou Théorie Monétaire Moderne se trouve dans ce texte remarquable de Marc Lavoie intitulé  "The monetary and fiscal nexus of neo-chartalism: A friendly critical look" que je vous propose dans sa version française en annexe. Il nous propose une description de cette théorie de la monnaie qui s’appuie sur les impôts et qui repose sur quatre grands thèmes : la monnaie comme création de l’Etat, l’Etat comme employeur de dernier recours, l’importance de la politique budgétaire et enfin, dernier thème sur lequel se concentre l’article, les mécanismes du système de compensation et de règlement. L’un des grands intérêts de ce texte, et non des moindre, – au-delà de l’analyse qu’il propose des différentes écoles hétérodoxes (postkeynésiens horizontalistes, circuitistes, néochartalistes, …) – est de comparer le fonctionnement du système bancaire dans différents pays en insistant sur les rôles et les différents comportements des banques centrales et sur l’importance fondamentale de la souveraineté monétaire. Un sujet plus que jamais d’actualité …

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vendredi, 29 juin 2012

Pour que l'argent serve au lieu d’asservir !

Une Nation souveraine a le pouvoir et la légitimité d'émettre sa propre monnaie. Dette et austérité sont des choix idéologiques.

Savez-vous que    
- Les intérêts de la dette publique absorbent la totalité de l’impôt sur le revenu !
- La BCE a prêté 1000 milliards aux banques mais refuse de prêter aux États pour alléger leur fardeau !
- Le retour du droit de création monétaire par la Banque Centrale au service des États leur éviterait de dépendre de la spéculation et leur permettrait de financer les urgences sociales et écologiques !

Au lieu de cela en Grèce des familles en sont réduites à abandonner leurs enfants. En France des postes sont supprimés dans la fonction publique et les emplois disparaissent dans les entreprises. Vos revenus diminuent, on vous oblige à travailler plus longtemps, on ferme des hôpitaux, des maternités, des tribunaux pour cause de déficit budgétaire.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqué, dépassé ?

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mardi, 15 mai 2012

Quand l’irrationalité gouverne nos dirigeants

Je vous propose ci-après un court extrait de "La Grande Régression" dans lequel  Jacques Généreux décrit admirablement en quelques mots l’absurdité des institutions européennes en place et le rôle pervers qu’elles ont joué et jouent encore dans la crise grecque.

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vendredi, 13 janvier 2012

Pourquoi le nécessaire "audit citoyen de la dette publique" est-il mal parti


L’intention initiale, détaillée sur le site "Collectif pour un audit citoyen de la dette publique", semble bonne qui vise " à permettre aux citoyens de se réapproprier la question de la dette publique"  et à "engager un examen public approfondi de quelques questions clés" comme : D’où vient la dette ? Qui la détient ? Peut-on légitimement en annuler une partie ? Autant de questions imbriquées les unes dans les autres et méritant des réponses qu’il faut effectivement aller chercher car elles ne tomberont pas du ciel toutes seules. Le problème c’est qu’une fois que ces bonnes intentions ont été affichées, on reste perplexe devant la manière dont les organisateurs ont l’intention de s’y prendre et l’on est amené à se poser la question de l’objectif réellement visé.

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