Remettre en cause l’indépendance des banques centrales ou couper le gaz ? :

"La finance est comme les gaz, elle occupe tout le volume disponible. C’est au décideur politique de réduire ce volume et aux différents peuples de la Terre de l’y inciter" (J.C.Werrebrouck)
Je recommande la totalité de l’article sur Atlantico qui propose un débat fort instructif entre Nicolas Goetzmann et Jean-Claude Werrebrouck sur le rôle des banques centrales (voir annexe 1)

 

Le miracle sud-coréen garde son mystère

Vous voulez savoir pourquoi la Corée du Sud cartonne ? Vous ne l’apprendrez pas en lisant cet article d’Emmanuel Lincot publié sur Atlantico, exemple parfait de ce que signifie écrire pour ne rien dire. Pas un mot sur les transferts de technologie des européens, aveuglés par leur vision à court terme, opérés au profit  de l’industrie sud-coréenne, pas un mot sur le protectionnisme que l’on pourrait qualifier de génétique des coréens et pas un mot sur les pratiques commerciales qui, selon certaines rumeurs hélas non encore étayées par des preuves irréfutables, feraient la part belle au dumping et à la corruption. Par contre ce qui est prouvé c’est que les coréens n’hésitent pas à utiliser des pièces contrefaites dans leurs centrales nucléaires.  Ne serait-ce pas grâce à ce genre de procédés qu’ils ont réussi à se hisser au rang de challenger dans le nucléaire civil face à Areva plutôt que grâce à la structure de leur économie et à leur très grande compétitivité comme le prétend l’auteur de l’article d’Atlantico ?  (voir annexe 2)
Par contre il est vrai que les coréens travaillent beaucoup mais bon, ils feraient quoi d’autre sinon ? On ne peut pas dire qu’on s’amuse beaucoup dans la péninsule.

 

La déglobalisation serait-elle déjà à l’œuvre ?

Je pensais que j’allais pouvoir me gausser de l’article sur le mythe de la mondialisation du dénommé Bruno Bertez, toujours sur Atlantico. Et bien pas du tout. Même si je ne suis pas nécessairement d’accord avec les présupposés idéologiques qui soutiennent le propos, il y a des choses intéressantes dans ce papier qui poussent à la réflexion. Comme ceci par exemple :

" La financiarisation a été cette activité de captation des écarts permise par l’espoir de leur réduction. On voit à quel point cette activité diverge, voire s’oppose, au capitalisme classique fondé sur la captation du profit de production.
Depuis longtemps, nous martelons l’idée que la financiarisation, c’est la création quasi-infinie de papiers, de signes, « money-like ». D’équivalents-monnaie."

A lire dans son intégralité (voir annexe 3)