Choses lues…(7)
Par RST le jeudi, 3 janvier 2013, 21:53 - Choses Lues - Lien permanent
Je commence l’année 2013 comme j’ai fini l’année 2012 : par des choses lues souvent passionnantes, mais pas toujours …
Remettre en cause l’indépendance des banques centrales ou couper le gaz ? :
"La finance est comme les
gaz, elle occupe tout le volume disponible. C’est au décideur politique de
réduire ce volume et aux différents peuples de la Terre de l’y inciter"
(J.C.Werrebrouck)
Je recommande la totalité de l’article
sur Atlantico qui propose un débat fort instructif entre Nicolas Goetzmann
et Jean-Claude Werrebrouck sur le rôle des banques centrales (voir annexe 1)
Le miracle sud-coréen garde son mystère
Vous voulez savoir pourquoi la Corée du Sud cartonne ? Vous ne
l’apprendrez pas en lisant cet
article d’Emmanuel Lincot publié sur Atlantico, exemple parfait de ce que
signifie écrire pour ne rien dire. Pas un mot sur les transferts de technologie
des européens, aveuglés par leur vision à court terme, opérés au profit de l’industrie sud-coréenne, pas un mot sur
le protectionnisme que l’on pourrait qualifier de génétique des coréens et pas
un mot sur les pratiques commerciales qui, selon certaines rumeurs hélas non
encore étayées par des preuves irréfutables, feraient la part belle au dumping
et à la corruption. Par contre ce qui est prouvé c’est que les coréens
n’hésitent pas à utiliser
des pièces contrefaites dans leurs centrales nucléaires. Ne serait-ce pas grâce à ce genre de procédés
qu’ils ont réussi à se hisser au rang de challenger dans le nucléaire civil
face à Areva plutôt que grâce à la structure de leur économie et à leur très
grande compétitivité comme le prétend l’auteur de l’article d’Atlantico ? (voir annexe 2)
Par contre il est vrai que les coréens travaillent beaucoup mais bon, ils
feraient quoi d’autre sinon ? On ne peut pas dire qu’on s’amuse beaucoup
dans la péninsule.
La déglobalisation serait-elle déjà à l’œuvre ?
Je pensais que j’allais pouvoir me gausser de l’article sur le mythe de la mondialisation du dénommé Bruno Bertez, toujours sur Atlantico. Et bien pas du tout. Même si je ne suis pas nécessairement d’accord avec les présupposés idéologiques qui soutiennent le propos, il y a des choses intéressantes dans ce papier qui poussent à la réflexion. Comme ceci par exemple :
A lire dans son intégralité (voir annexe 3)" La financiarisation a été cette activité de captation des écarts permise par l’espoir de leur réduction. On voit à quel point cette activité diverge, voire s’oppose, au capitalisme classique fondé sur la captation du profit de production.
Depuis longtemps, nous martelons l’idée que la financiarisation, c’est la création quasi-infinie de papiers, de signes, « money-like ». D’équivalents-monnaie."