Le Grand Emprunt, on s’en
souvient, a fait couler beaucoup d’encre lors de son annonce fin 2009. Et comme
la totalité des sujets traités par les médias, on en a rapidement plus entendu
parler. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai assisté mardi 10 mai à la
séance des Rencontres Economiques 2011 organisées par l’IGDPE sur le thème "Quels
sentiers de croissance pour la France au sortir de la crise ?".
Accueillis dans les locaux du ministère des finances, nous avons eu droit à un
petit déjeuner fort bienvenu avant d’assister à des exposés tout à fait intéressants.
Les intervenants étaient Philippe Askenazy,
Jean-Luc Gaffard et Philippe Bouyoux. Ce
dernier, Inspecteur général des finances et surtout ancien rapporteur général
de la Commission Juppé-Rocard nous a présenté l’état d’avancement du Grand
Emprunt. C’est à ce sujet que je vais consacrer ce billet en deux volets, qui
n’a pas vocation à être exhaustif mais simplement à souligner les aspects qui
me paraissent importants. Je traiterai donc d’abord des caractéristiques de
l’emprunt telles que je les ai comprises pour ensuite, dans une deuxième
partie, m’interroger sur un certain nombre de points qui méritent selon moi une
discussion plus approfondie.