Eco(dé)mystificateur

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Tag - Mondialisation

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dimanche, 16 octobre 2011

Frédéric Lordon dénonce le clivage gauche-droite sans parvenir à s’en affranchir

Ecouter Lordon, c’est toujours un régal, tant dans le fond que dans la forme. Sa participation à l’émission de Daniel Mermet, "Là-bas si j’y suis", dans le cadre de la Fête de l’Huma le 16 septembre dernier ne déroge pas à la règle : notre économiste préféré était en grande forme. S’exprimant sur le concept de démondialisation, il y a clairement dénoncé le clivage gauche-droite sans toutefois parvenir lui-même, hélas, à s’en affranchir.   

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lundi, 10 octobre 2011

Quand Pierre-Noël Giraud se transforme en dictateur pour sauver l’Europe des bureaucrates

Dans un texte proprement stupéfiant publié en deux parties sur Pensées Libres, Pierre-Noël Giraud (PNG), l’auteur du remarquable « Commerce des promesses » préconise pour résoudre la crise en sauvant l’euro et l’Europe, de "faire garantir la dette grecque par tous les européens"et, pour éviter qu’elle ne se reproduise, de réaliser ni plus ni moins qu’un "coup de force" digne des pires régimes autocratiques, coup de force qui serait mis en musique par " une élite bureaucratique assez forte et unie (au moins en Allemagne, en France et dans quelques autres pays) pour faire un saut vers le fédéralisme, alors que les peuples n’en veulent aujourd’hui pas, (…)"

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samedi, 30 juillet 2011

Démondialisation : une définition très simple.

C’est dans Le MONDE diplomatique d’août qu’on la trouve, sous la plume de Frédéric Lordon. C’est en fait la conclusion d’un long article intitulé « La démondialisation et ses ennemis » que je vous encourage vivement à lire dans son intégralité, ne serait-ce que pour savourer les quelques piques acérées qu’il lance pour rappeler à certains leurs contradictions, leurs retournements de vestes ou leurs glorifications béates de la mondialisation.
Comme d’habitude avec Lordon c’est précis, limpide et bien écrit.

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samedi, 25 juin 2011

Les libéraux se tuent à nous le dire : la mondialisation financière comporte plus de coûts que d'avantages !


Un sondage est sorti récemment qui nous apprend que les français dans leur grande majorité sont conscients des effets néfastes de la mondialisation. Y-a-t-il la matière à s’étonner ? Je ne sais pas mais il y a surement matière à se réjouir de constater – si l’on accorde une valeur aux sondages, hypothèse sur laquelle nous reviendrons – que nos concitoyens ont visiblement les idées plus claires que ceux qui nous dirigent. Mais ce qui me parait plus étonnant c’est que certains libéraux se soient prononcés depuis plusieurs années maintenant dans le même sens, sans que cela ne fasse beaucoup de bruit. C’est ce que nous explique Christian Chavagneux dans un article publié dans Alternatives Economiques du mois de Juin.

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mardi, 21 juin 2011

L’Europe à marche forcée ?

Jean-Louis Bourlanges est arrivé en retard aux Rencontres Economiques du 7 juin dont j’ai déjà eu l’occasion de parler ici. D’une bonne demi-heure. Bien qu’il ne se soit pas publiquement excusé – peut-être l’a-t-il fait en privé – ce qui pourrait le faire passer pour un malappris, je ne crois pas que s’en soit un. Je pense au contraire que c’est un honnête homme. Il est certainement très occupé, et arriver en retard doit faire partie du décorum de l’homme important, surtout quand celui-ci vient s’adresser à la populace ! En tous les cas, il parle bien et lorsqu’il s’exprime pour défendre sa vision de l’Europe, on tend l’oreille même si l’on n’est pas forcément d’accord avec les thèses proposées.

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mardi, 19 avril 2011

Paul Jorion, sauveur du monde, bientôt nommé à la tête du FMI

Le suspens aura été de courte durée. On connait enfin le nom du prochain sauveur du monde qui va remplacer DSK à la tête du FMI : c’est Paul Jorion. Après avoir récemment laissé entendre sur son blog, qu’il était à l’origine du programme du PS et de la proposition de F.Baroin de prime pour les salariés, le voila qui prétend maintenant qu’il inspire les travaux  du FMI et que même si "le monde n’est pas en train de changer à toute allure", "son blog et ses écrits de manière général (…) il a l’impression que ça marche", "ça a un impact".

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samedi, 12 février 2011

Gérard Mestrallet, digne représentant de l’oligarchie apatride qui nous gouverne

Gérard Mestrallet, l’actuel PDG de GDF Suez, est l’archétype de l’élite française.     L’hebdomadaire Challenges du 20 Janvier nous présente le parcours sans fautes de cet homme passé par polytechnique, l’ENA, et le cabinet de Delors. On apprend avec grand intérêt qu’il aime sa jument, Miss Elite, et ramasser les champignons ! Les succès de ce capitaine d’industrie ne lui ont pas monté à la tête puisqu’il a réussi six fusions mais parvient malgré tout, selon le magazine, à garder les pieds sur terre ! Ce que nous apprend surtout ce portrait, au détour des commentaires de ceux qui le connaissent, c’est que ce digne représentant de notre élite assume sans complexe son appartenance à l’oligarchie apatride qui nous gouverne. Ainsi, Jean-Pierre Jouyet, président de l'AMF, qui déclare à son propos : « Gérard est un social-libéral. Il garde des valeurs de gauche, n'est pas porté vers l'identité nationale mais le multiculturel »Tout est dit : être social-libéral, se revendiquer de valeurs de gauche va de pair, pour notre élite, avec l’internationalisme et l’abandon de la nation. Ne cherchons pas plus loin l’origine de bon nombre de nos problèmes !

mardi, 14 décembre 2010

Les hommes inutiles du capitalisme globalisé, par Pierre-Noël Giraud

C’est grâce à un commentaire de René Jacquot sur le blog de Yann que j’ai découvert ce texte remarquable de l’auteur de "Le commerce des promesses". Il s’agit de sa contribution au "Rapport intermédiaire au Président de la République" préparé par C.Boutin, intitulé "De la mondialisation à l’universalisation : une ambition sociale" et publié en Décembre 2010. Les textes de Giraud sont, à ma connaissance, plutôt rares mais toujours d’un grand intérêt. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Le professeur d’économie y développe un concept assez nouveau en expliquant qu’aujourd’hui, les hommes ne sont pas tant exploités par le capitalisme globalisé qu’inutiles à sa dynamique. Il propose des pistes pour mettre un terme à cette situation. Distinguant l’Afrique du reste du monde, il revient sur une idée qu’il avait développée dans l’ouvrage cité plus haut, à savoir que  "Les pays émergents doivent maintenant faire à l’égard des pays pauvres et de l’Afrique ce que les pays occidentaux riches ont fait à leur égard. Ouvrir leurs frontières et délocaliser une partie de leur industrie dans les pays pauvres pour y produire et exporter ".
Pour "ré-inclure les « hommes inutiles » des pays riches", il insiste sur l’importance de la recherche et de la formation – même si il ne se berce pas d’illusions sur la capacité technologique des pays émergents qui est désormais presque au niveau de celle des pays riches – et il recommande de "réduire le prix et améliorer la qualité de biens et services protégés, pour que leur demande dans le territoire augmente". On regrettera juste au passage qu’il n’envisage pas clairement la possibilité de relocaliser certaines activités. Enfin, tout cela ne servira probablement à rien si l’on ne corrige pas les déséquilibres monétaires et macroéconomiques internationaux. Il est donc nécessaire d’instaurer des  "protectionnismes conditionnels" dont l’objectif est de trouver le bon dosage entre compétition et coopération.

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mardi, 24 août 2010

Histoire mondiale de la spéculation financière

En refermant l’ « Histoire mondiale de la spéculation financière » de Charles Kindleberger, ma déception a fait place à un éclair de lucidité et j’ai compris pourquoi, bien qu’il ait été chaudement recommandé par des spécialistes comme Frédéric Lordon (1)  ou Pierre Noël Giraud (2), cet ouvrage ne m’avait pas convaincu, loin s’en faut : il est en réalité écrit par un économiste pour d’autres économistes. Ceci explique notamment pourquoi je suis resté très souvent perplexe devant les suites de faits économico-politiques présentées, dont la logique m’échappait, mais qui doivent faire sens pour ceux possédant les notions nécessaires pour en apprécier la pertinence, sans qu’il soit besoin de leur mettre les points sur les i.

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dimanche, 9 mai 2010

Le livre que les économistes n'ont pas du aimer…

… pour peu qu’ils l’aient lu ! C’est "L’illusion économique", pas celle d’Emmanuel Todd (même si ce livre-là non plus ils, n’ont pas du l’aimer) mais celle de Bernard Guerrien. Le professeur d’économie, mathématicien de formation, s’interroge sur ce que l’on sait en économie. Et sa réponse est sans ambages : rien, ou si peu ! Facile me direz-vous par les temps qui courent, de se payer les économistes. Effectivement, ça en devient même lassant. Mais le gros mérite de B.Guerrien est de le faire intelligemment et de façon argumentée, en prenant des exemples précis et pertinents, pour montrer en quoi les théories proposées ne tiennent pas la route, de l’improbable loi de l’offre et de la demande, à l’introuvable équilibre général, en passant par la relation quantitative de la monnaie que l’on ne sait par quel bout prendre.

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