Dans ces conditions, vers qui me tourner ? Il y aurait bien les frères Jacques, Nikonoff ou Cheminade ou encore l’autre François,  Asselineau. Certes, ils se sont chacun à leur manière, prononcés contre la monnaie unique et la construction européenne mais quelles sont leurs chances, en supposant seulement qu’ils obtiennent les nécessaires parrainages pour être candidat ?  Une qui les aura les parrainages, c’est la chef du parti de la famille Lepen mais là, je ne peux pas encore, même si son programme économique n’est pas pour me déplaire ! Il parait que si elle était élue, les conséquences seraient pires que les dix plaies d’Egypte réunies. On me signale dans l’oreillette que le programme économique de relance keynésienne de Jean-Luc Mélenchon serait un bon programme. Dommage cependant que l’appartenance à la zone euro le rende irréalisable comme le remarque fort justement Nicolas Goetzmann sur Atlantico. Allez, encore un effort Jean-Luc. Je regrette d’ailleurs que ton compère, un autre Jacques, Généreux, n’ait pas pris position sur ce sujet dans son dernier livre, remarquable au demeurant.
En fait, j’ai bien peur qu’il ne me reste qu’une option : m’enfuir et rejoindre la Picardie pour participer à la seule aventure excitante en cours de nos jours à savoir la campagne pour les législatives de François Ruffin. Mais je m’interroge quand même car j’ai de sérieux handicaps qui risquent d’être rédhibitoire :   je ne suis pas de gauche -enfin je crois -  et je possède un lave-vaisselle Whirpool. D’un autre côté, le fait que le DVD de « Merci Patron » tourne en boucle sur ma télé et que j’ai lu – et même aimé – quelques bouquins de Ruffin suffira-t-il à me racheter aux yeux des révolutionnaires picards ? Allez chiche, après avoir quitté Debout la France, j’essaye Picardie debout ?