Eco(dé)mystificateur

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samedi, 2 avril 2011

Echange paradigme périmé contre utopie mortifère. Contacter les Economistes Atterrés.

A mon grand regret, les Economistes Atterrés sont toujours aussi atterrants. Et le fait que leurs débats soient dorénavant animés par Ariane Mnouchkine ne change rien à l’affaire. C’est ainsi que la rencontre-débat du 24 mars dernier à l’Espace Reuilly a donné lieu aux habituelles explications sur les cause de la crise – que l’on peut supposer maintenant bien connues – suivies des propositions pertinentes qui pourraient être mises en place mais qui ne le seront jamais si l’on continue, comme le font hélas les Atterrés, à ne pas vouloir remettre en cause le carcan européen. De fait, ils nous proposent simplement de remplacer le paradigme libéral actuel que tout le monde s’accorde à condamner, par l’utopie mortifère d’une Europe qui n’existe pas. Sans réaliser d’ailleurs au passage, que l’une est la conséquence de l’autre, et vice-versa !

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samedi, 5 mars 2011

Les billets verts

Certaines idées commencent visiblement à faire leur chemin et l’on ne peut que s’en réjouir, même si cela ne va pas aussi vite que l’on pourrait le souhaiter. Ainsi, après Nicolas Dupont-Aignan qui fut le premier élu de la République à poser la question du fonctionnement du système bancaire et de la création monétaire, voila que Nicolas Hulot et sa fondation s’emparent à leur tour du sujet et se proposent de réfléchir sur la manière de financer l’avenir, sans creuser la dette et, rajouterai-je, sans enrichir les marchés aux dépends de la collectivité nationale.

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samedi, 22 janvier 2011

L’IMCU plutôt que l’archaïque étalon-or : le système Davidson

L’archaïsme des partisans de l’étalon or n’est plus à démontrer, de même que la nature obsessionnelle de leurs convictions. Il est d’ailleurs heureux que Marine le Pen se soit emparé du sujet pour se prononcer en faveur de la "relique barbare" : cela rend tout de suite son programme économique, séduisant par ailleurs, beaucoup moins crédible. Contrairement au souhait exprimé par Philippe Simonnot sur Marianne2, laissons donc l’étalon-or au FN et proposons des choses sérieuses. C’est Yann sur son blog qui disait, en parlant du système monétaire mondial que certains souhaitent réformer en réintroduisant l’étalon or, qu’ « un bon système durable doit donc punir les pays excédentaires et non les encourager ». Il n’aura échappé à personne que ce n’est pas le cas actuellement. Et réintroduire l’or ne permettra pas de mettre fin aux déséquilibres comme l’explique Yann par ailleurs. Il faut donc penser autre chose et cet autre chose pourrait bien s’inspirer du système proposé par Davidson et que nous explique Gabriel Galand sur le site de Chômage et Monnaie. Je vous propose un extrait du texte ci-après.

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samedi, 18 décembre 2010

Financement de l’Etat : quand Alternatives Economiques fait l’apologie de la finance de marchés mondialisée.

C’est avec beaucoup d’intérêt que je m’apprêtais à lire le hors série de décembre d’Alternatives Economiques consacré aux marchés financiers. J’ai très rapidement été refroidit dans mon enthousiasme à la lecture de l’éditorial de Christian Chavagneux qui se conclut en ces termes « A tous les pessimistes, les éternels insatisfaits, les contestataires professionnels et la foule des commentateurs qui tirent gloriole à dénoncer les "G vains", il faut rappeler que la finance ne se change pas d'un claquement de doigts. (…) La régulation financière est un combat. Il est difficile, permanent et loin d'être gagné. Mais il doit être mené. » J’avais déjà eu l’occasion de remarquer que Chavagneux n’était pas vraiment ce que l’on peut appeler un révolutionnaire mais je n’étais pas allé jusqu’à prendre conscience que lui et son journal n’étaient pas plus alternatifs que révolutionnaires et qu’ils étaient en fait prisonniers – sinon  complices – de la pensée dominante et de fait, incapables d’envisager une remise en cause réelle du système financier et de son fonctionnement, en supposant qu’ils en aient jamais eu la volonté. La suite de ma lecture m’a hélas ramené à cette triste réalité qui, je l’avoue humblement, m’avait largement échappé.

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mercredi, 17 novembre 2010

Combattre les idées reçues sur la dette

Dans un excellent article d’Alternatives Economiques d’octobre 2010, Laurent Jeanneau s’interroge pour savoir si la dette française est encore supportable. Il confirme que la situation n'est pas critique pour l'instant, mais qu’il faudra réduire l'endettement à l'avenir. Il en profite pour couper le cou à certaines idées reçues comme celle qui veut que l’Etat dépense à  tort et à travers ou que la dette soit un fardeau pour les générations futures.

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vendredi, 15 octobre 2010

Rions un peu avec L'Expansion.com

L'Expansion.com a très fièrement annoncé que son appel à contribution lancé pour recueillir l’avis de ses lecteurs sur comment réduire le déficit public, a suscité plus de 150 commentaires. Selon le site, les 10 idées les  plus originales ont été sélectionnées, celles "auxquelles le ministre du Budget François Baroin n'a pas déjà pensé." A la lecture des intitulés, on ne peut que se réjouir que le ministre n’y ait pas encore pensé. Cela signifie qu’il fait encore preuve d’un peu de bon sens.

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jeudi, 16 septembre 2010

Donnez-nous vos idées pour réduire le déficit

C’est ce que demande l’Expansion.com, en affichant en illustration les sourires béas de Fillon et Lagarde . Alors je vous propose de poster vos commentaires ici, comme je l’ai fait moi-même à 19h52 très exactement, en proposant comme solution, le "100 % money" proposé par C.Gomez , qui permettrait de diviser la dette publique par 3 et les impôts par 2.

lundi, 6 septembre 2010

Econoblogueurs, ayez donc pitié de nous, misérables vermisseaux !

Même si cela ne parait pas évident, je suis un vrai humaniste, je crois profondément en la bonté naturelle de l’être humain, y compris quand il est économiste. C’est pourquoi, plutôt que de m’en prendre une fois de plus à eux, j’ai décidé d’utiliser une autre méthode pour m’adresser aux écono-blogueurs : leur demander humblement de m’expliquer ce que je ne comprends pas. J’espère que les résultats seront plus probants que par le passé et que j’arriverai enfin à saisir pourquoi j’ai l’impression que nous ne vivons pas sur la même planète.

Il se trouve que l’été semble propice aux délires divagations débats sur la monnaie et à son corollaire, la dette. Deux sujets ont récemment déclenchés les passions sur le forum d’éconoclaste, l’un intitulé  "la monétisation des dettes par la banque centrale" et l’autre "Restructuration de dettes publiques". Dans les deux cas, une dénommée "Sophie" a patiemment tenté d’expliquer son point de vue et d’obtenir une réponse à la question ( que l’on peut formuler de différentes manières) : « Quelle est donc la justification libérale d'obliger la collectivité (qui est LA créatrice de richesses) de se financer auprès du privé et in fine des banques privées qui sont les seules créatrices de monnaie actuellement autorisées? ». Faisant appel à F.Lordon mais aussi P.Artus ou A.J.Holbecq, elle a vaillamment fait face au mépris et aux  sarcasmes des Claudia Cardinale Jean-Edouard (particulièrement odieux),  Mathieu P, Gizmo, Econoclaste-Alexandre (égal à lui-même), éconoclaste-stéphane (visiblement fatigué) et autre Optimum-Belgo.

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lundi, 29 mars 2010

Quand Bayrou crie au loup, ses supporters bêlent en cœur : « la dette, la dette, la dette, … »

On se souvient que François Bayrou a fait du problème de la dette son cheval de bataille, notamment pendant la campagne des présidentielles de 2007. Dans le cadre de ma croisade pour la réforme du système monétaire, j’ai été amené récemment à laisser un commentaire sur le blog d’un fervent supporter du Béarnais, répondant au doux sobriquet de "L’Hérétique", et dont l’un des  textes intitulé « Hausses d’impôts inévitables » avait été repris sur Marianne 2. J’ai essayé  dans mon intervention  d’être le moins provocateur possible– et ce n’est pas chose aisée pour moi – pour engager le débat sur les changements qu’il serait nécessaire d’apporter au fonctionnement du système monétaire dans l’optique, justement, de diminuer le fardeau de la dette. On ne peut pas dire que cela fut un franc succès tant mon interlocuteur fit preuve d’étroitesse d’esprit, en réfutant mon argumentaire sans même avoir pris la peine de le lire. 

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mercredi, 3 mars 2010

Comment diviser la dette publique par 3 et les impôts par 2

Grâce à une « vieille » idée que l’on a appelé le « 100% Money ». Pour faire (très) court, disons que cela revient à enlever la possibilité qu’ont actuellement les banques commerciales de créer de la monnaie, pour réserver ce privilège à une instance unique, la Banque Centrale. C’est la proposition défendue par Christian Gomez, Docteur d’Etat en Sciences Economiques, ancien élève de Maurice Allais et ancien … banquier. Elle a été présentée dans ce texte, et A-J Holbecq en propose une version résumée  qui permet d’appréhender le sujet en évitant les détails de mise en œuvre plutôt destinés aux spécialistes. Elle part du constat, amplement validé par les événements récents, que le système bancaire actuel à couverture fractionnaire est totalement impossible à contrôler par la politique monétaire et que la création monétaire n’est pas un produit comme les autres car elle a un pouvoir déstabilisant et spoliateur. Dans une société libérale, tous les secteurs doivent être libres sauf un : la production de monnaie. Sans ce contrôle, l’économie de marché secrète en elle-même les germes de son autodestruction.

Enfin, il s’agit ni plus ni moins d’une récupération, par la collectivité, des gains de la création monétaire qui permettrait, détail non négligeable, de régler une partie du problème de la dette publique. Car les premières estimations (à prendre avec toutes les précautions d’usage) indiquent ce résultat proprement stupéfiant : le « 100% money » permettrait de diviser la dette publique par 3… et les impôts par 2 ! Avec un tel programme qui ne  pourrait pas être élu Président de la République ?

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