Eco(dé)mystificateur

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mardi, 6 septembre 2011

La croissance n’a jamais fait le bonheur

C’est ce que nous explique le "repenti" Éric Verhaeghe dans un très bon texte intitulé "Croissance économique : une obsession absurde" publié sur Atlantico.fr. Je vous livre ci-après les meilleurs morceaux. C’est, en quelque sorte, la version réactualisée du discours de Bob Kennedy.

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mercredi, 12 mai 2010

Le Théorème de Lordon

« S’il apparaît que du fait des propriétés très spéciales du crédit en économie de marché capitaliste le secteur bancaire est le détenteur de fait des intérêts matériels supérieurs de la communauté, et qu’il dispose des moyens objectifs de forcer la communauté à lui accorder tout ce qu’il demande, alors il doit être rendu à la communauté. »

Frédéric Lordon

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lundi, 29 mars 2010

Quand Bayrou crie au loup, ses supporters bêlent en cœur : « la dette, la dette, la dette, … »

On se souvient que François Bayrou a fait du problème de la dette son cheval de bataille, notamment pendant la campagne des présidentielles de 2007. Dans le cadre de ma croisade pour la réforme du système monétaire, j’ai été amené récemment à laisser un commentaire sur le blog d’un fervent supporter du Béarnais, répondant au doux sobriquet de "L’Hérétique", et dont l’un des  textes intitulé « Hausses d’impôts inévitables » avait été repris sur Marianne 2. J’ai essayé  dans mon intervention  d’être le moins provocateur possible– et ce n’est pas chose aisée pour moi – pour engager le débat sur les changements qu’il serait nécessaire d’apporter au fonctionnement du système monétaire dans l’optique, justement, de diminuer le fardeau de la dette. On ne peut pas dire que cela fut un franc succès tant mon interlocuteur fit preuve d’étroitesse d’esprit, en réfutant mon argumentaire sans même avoir pris la peine de le lire. 

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dimanche, 20 décembre 2009

Pour en finir avec les crises financières

S.Ménia, co-animateur du blog d’Econoclaste (et, très accessoirement, étoile montante de l’"économie-spectacle") a été relativement bien inspiré, une fois n’est pas coutume, le jour où il a qualifié F.Lordon de, je le cite, "Luchini de l'économie". L’homme a en effet un certain talent de comédien qui lui assure un franc succès lors de ses interventions publiques. Mais, Dieu merci, la comparaison s’arrête là : F.Lordon est loin d’être aussi exaspérant que l’acteur (et que S.Ménia), bien au contraire.
Comme l’a reconnu l’ "écono-bloggeur" cité plus haut, F.Lordon est un économiste brillant. Mais c’est aussi un excellent pédagogue. Il possède cette faculté rare de pouvoir expliquer simplement les mécanismes les plus complexes de la finance sans céder aux facilités de langage. Par souci d’efficacité dans son propos, il ne craint pas d’utiliser la novlangue propre à ce milieu tout en réussissant à éviter que n’en soit affectée la clarté de sa démonstration. Cette aisance pédagogique dans le décryptage de la finance, il la doit, selon moi, non seulement à ses qualités naturelles mais aussi à sa formation initiale d’ingénieur. Elle lui évite les défauts propres aux économistes purs et durs qui considèrent souvent que si la réalité ne se conforme pas à leur(s) théorie(s) il faut changer la réalité, et lui permet de garder les deux pieds dans le monde réel.

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mardi, 3 mars 2009

Les libéraux ont de mauvais opticiens

 Plus que jamais, je reste convaincu qu’en économie ce que l’on voit dépend des lunettes théoriques que l’on porte. Le problème c’est que ceux qui se définissent comme des "libéraux" ont visiblement de mauvais opticiens !
Je me suis aventuré, avec quelque appréhension je l’avoue, à lire un texte écrit par Henri Lepage publié sur le site de l’Institut Turgot. Pour être tout à fait honnête, c’est en allant musarder du côté de chez LOmig que j’ai pris connaissance de ce papier. Il m’arrive en effet, quand je veux me détendre, de passer sur ce genre de blog. Je suis rarement déçu car les occasions de rire sont nombreuses. Je ne vais pas cependant jusqu’à laisser des commentaires m’étant rapidement rendu compte que la discussion n’est pas possible lorsque l’on défend des positions aussi radicalement opposées et que la partie adverse fait preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve, pire que la mienne.
J’ai donc lu ce texte intitulé "Crise financière : l’autre vision" daté de Novembre 2008. Comme indiqué plus haut, j’avais une certaine appréhension, celle de trouver des arguments qui viendraient remettre en cause les principes auxquels je crois et les connaissances que j’ai péniblement acquises en complet autodidacte. J’ai vite été rassuré. Non pas que ce document soit un tissu d’âneries comme de mauvais esprits pourraient le supposer. Bien au contraire, il contient des choses fort pertinentes mais qui apportent toutes de l’eau au moulin des adversaires du marché et de la finance dans leurs fonctionnements actuels.

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