Alain Beitone a donc remis ça. Le professeur de sciences économiques monomaniaque nous a pondu un nouveau pamphlet pour accuser une fois de plus de tous les maux ceux qui avaient commis le crime impardonnable de faire dire à la loi de 1973 plus que ce qu’elle dit en réalité. Il n’est bien sûr pas venu à l’esprit de notre redresseur de tort de pacotille que cette petite erreur ait pu être commise en toute bonne foi. Pas plus qu’il ne lui est venu à l’esprit de passer à autre chose, une fois la constatation faite que cela ne change rien au fond du problème réellement dénoncé, à savoir l’accaparement des bénéfices de la création monétaire par des intérêts privés. En plus de me faire perdre mon temps – j’ai d’autres choses à lire plus passionnantes que cette prose nauséabonde –, monsieur Beitone me met très en colère. Car, s’il a bien passé au tamis de son esprit étriqué son texte initial pour en expurger les accusations trop grossières de néonazisme, il a néanmoins maintenu dans sa production récente qu’il nomme "réflexion", les sous-entendus indignes, les amalgames honteux et les accusations ad-hominem.