Eco(dé)mystificateur

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vendredi, 29 juin 2012

Pour que l'argent serve au lieu d’asservir !

Une Nation souveraine a le pouvoir et la légitimité d'émettre sa propre monnaie. Dette et austérité sont des choix idéologiques.

Savez-vous que    
- Les intérêts de la dette publique absorbent la totalité de l’impôt sur le revenu !
- La BCE a prêté 1000 milliards aux banques mais refuse de prêter aux États pour alléger leur fardeau !
- Le retour du droit de création monétaire par la Banque Centrale au service des États leur éviterait de dépendre de la spéculation et leur permettrait de financer les urgences sociales et écologiques !

Au lieu de cela en Grèce des familles en sont réduites à abandonner leurs enfants. En France des postes sont supprimés dans la fonction publique et les emplois disparaissent dans les entreprises. Vos revenus diminuent, on vous oblige à travailler plus longtemps, on ferme des hôpitaux, des maternités, des tribunaux pour cause de déficit budgétaire.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqué, dépassé ?

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vendredi, 18 novembre 2011

La planche à billets, une affaire d’Etat

C’est un petit texte très bien fait écrit par  Michaël Chetrit, Economiste et juriste européen,  publié par Libération.fr en juillet dernier.

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mercredi, 2 novembre 2011

Et si l’inflation était nécessaire à la croissance ?

Dans un de ses textes lumineux dont il a le secret, Yann s’efforce comme toujours de nous faire assimiler des réalités qui ne sont pas celles habituellement propagées par le discours officiel de nos élites, qu’elles soient politiques ou économiques. C’est ainsi qu’à contre courant de la théorie communément admise, il défend l’inflation : "Mais il faut bien se mettre dans la tête qu'une inflation à 3 ou 4% ce n'est pas un drame, bien au contraire." C’est en parfait accord avec ce que nous dit Jacques Sapir dans son ouvrage, « La démondialisation » dont je reprends ci-après un passage sur le sujet.

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mardi, 18 octobre 2011

Epouser sa femme de ménage fait baisser le PIB !

Ne cherchez pas, il n’y a pas de contrepèterie dans le titre de cet article ! Ce n’est en substance qu’un résumé rapide de ce que nous explique Jacques Sapir dans le premier chapitre de "La démondialisation". Il y écrit que "si vous recourez à une personne que vous payez pour faire vos repas et laver votre linge et épousez ladite personne, vous ferez diminuer le PIB". En effet, ces activités seront toujours réalisées mais ne donneront plus lieu à transaction financière et ne seront donc plus comptabilisées dans le PIB.

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samedi, 1 octobre 2011

L’Afrique s’en sortira-t-elle un jour?

C’est à cette question que j’espérais trouver des éléments de réponse en assistant aux Rencontres Economiques de rentrée de l’IGPDE de ce 20 septembre. Même si l’intérêt de ces conférences ouvertes au public ne se dément pas, je suis ressorti de cette cession avec au moins autant de questions que lorsque j’y suis rentré et pas franchement optimiste quant à l’avenir de l’Afrique, ce continent au sujet duquel on s’interrogeait de savoir si il était  "oublié de l’économie mondiale".   

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mardi, 6 septembre 2011

La croissance n’a jamais fait le bonheur

C’est ce que nous explique le "repenti" Éric Verhaeghe dans un très bon texte intitulé "Croissance économique : une obsession absurde" publié sur Atlantico.fr. Je vous livre ci-après les meilleurs morceaux. C’est, en quelque sorte, la version réactualisée du discours de Bob Kennedy.

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samedi, 4 juin 2011

Le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue

 Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants. En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. 

Discours du 18 mars 1968 de Bob Kennedy, cité par Jean-Claude Michéa, dans "L’empire du moindre mal"

mardi, 23 novembre 2010

Maastricht : naissance d’un critère

C’est un témoignage qui date un peu maintenant sur l’échelle de temps d’internet, et qui n’a pas, sauf erreur de ma part, eu un grand retentissement. Et pourtant, si ce n’est pas un canular – ce que l’on peut tenir pour acquis, compte tenu de la respectabilité de la source qui le publie – il est extrêmement intéressant en ce qu’il révèle de la réalité du fonctionnement de nos institutions et de la tambouille qui se prépare dans les couloirs des ministères, à l’abri des regards mais pas des considérations politiciennes. Guy Abeille, chargé de mission au ministère des Finances sous Giscard puis au début de l'ère Mitterrand révèle comment est né le sacro-saint ratio de 3% du PIB pour les déficits publics. Il nous explique les circonstances qui ont fait qu'un calcul à la demande, monté faute de mieux un soir dans un bureau, sans aucun contenu, simple fruit des circonstances, est devenu  paradigme.

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mercredi, 17 novembre 2010

Combattre les idées reçues sur la dette

Dans un excellent article d’Alternatives Economiques d’octobre 2010, Laurent Jeanneau s’interroge pour savoir si la dette française est encore supportable. Il confirme que la situation n'est pas critique pour l'instant, mais qu’il faudra réduire l'endettement à l'avenir. Il en profite pour couper le cou à certaines idées reçues comme celle qui veut que l’Etat dépense à  tort et à travers ou que la dette soit un fardeau pour les générations futures.

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dimanche, 27 juin 2010

Faute de pouvoir prédire l'avenir, certains économistes inventent le passé

C’est ce que je me suis laissé dire en lisant l’article publié sur le blog "Sans rationalité et sans finalité" qui rend hommage à un dénommé Angus Madison économiste anglais récemment décédé. Dans cet article, ceux qui comme moi, ne le connaissaient pas, apprendront que c’était un passionné des chiffres et plus particulièrement des statistiques et que « Par la seule force de leur évidence factuelle, un certain nombre des données de Maddison ont transformé le regard que l'on portait sur la révolution industrielle et sur la place respective de l'Occident et de l'Asie (notamment de la Chine) dans la production économique mondiale. » Et visiblement, quand on parle de chiffres, Madison n’a peur de rien, pas même de nous donner le "PIB par habitant moyen mondial" (en dollar s'il vous plait) depuis l'an 1 et ce,  jusqu'à l'an 2000 !

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