J’avoue ressentir un certain plaisir à
prendre l’avion dans le cadre de mon activité professionnel, ce que je fais
hélas de moins en moins souvent.C’est
toujours un bonheur d’abuser des privilèges offerts par la classe affaire
comme, par exemple, passer devant tout le monde aux contrôles
de police ou à
l’embarquement. J’apprécie aussi la possibilité de me gaver de petits fours et
d’absorber suffisamment de breuvage alcoolisé pour planer avant même de rentrer
dans l’aéronef. Mais l’aspect le plus intéressant reste la mise à disposition
gratuite de tout un tas de journaux et de revues que je n’aurais certainement
pas l’occasion de lire si il fallait, pour cela, que j’entamasse mes finances
personnelles.
Suite à l’avalanche de commentaires me reprochant ma vulgarité, j’ai
décidé de ne plus traiter personne, sauf Eric Besson, de connard. Subséquemment
, cet article va être un peu plus long puisque, ayant pris cettebonne résolution et ayant l’intention de
l’honorer, je vais être obligé, pour parler de ce c…… d’Eric Besson sans
utiliser le mot c……, de faire remarquer que ce type s’est, une fois de plus, comporté
comme un c……de façon déplaisante et déplacée, par manque d’intelligence, de
savoir-vivre et de scrupules.
On en rêvait. Il l’a fait.
Nicolas Dupont Aignan a définitivement remis à leur place Michel Denisot et
Jean-Michel Apathie ce soir sur Canal +, effaçant d’un seul coup des semaines
d’humiliations et d’avanies. Les premiers commentaires aux
articles duFigaro.fr,
au Parisien.fr
en passant par LePoint.fr
sont élogieux. Tout le monde se réjouit qu’un homme politique se soit enfin
rebiffé devant l’attitude scandaleuse des "éditorialistes de bazar"
Et voir Jean-Michel Apathie
s’étouffer de rage, quel bonheur !
Ce n’est pas sans émotion que je
m’apprête à te quitter définitivement après tant d’années. C’est donc décidé,
je ne t’achèterai plus tous les jours comme j’avais pris l’habitude de le
faire. Je te lirai peut-être encore, à l’aéroport par exemple, gracieusement
offert par Air France mais ce sera tout. La coupe est pleine, tu as trop joué
avec mes nerfs, trop provoqué mon indignation, tu es allé trop loin… Je ne me souviens plus exactement
de quand date notre première rencontre mais nous avons du faire le chemin ensemble
pendant pas loin d’une dizaine d’années. A l’époque, tu avais détrôné
Libération qui m’accompagnait jusqu’alors. Je me souviens même qu’ayant passé
plus d’un an à l’étranger durant cette période, j’avais pris l’habitude de
t’acheter occasionnellement sur Internet. J’appréciais chez toiune certaine objectivité dans le traitement
de l’information. Tu étais souvent repris par tes confrères notamment à la
radio, preuve sans doute que tu étais à la pointe de l’information. Je n’ai pas
le souvenir d’avoir été déçu en allant voir une pièce de théâtre, par toi
recommandée, bien au contraire.
C’était donc vrai, rien n’a
changé ? Serait-ce parce que la récession semble, selon certains, donner
des signes d’essoufflement et que d’autres voient la fin de la crise que les « élites »,
ragaillardies, sortent du bois, mettant fin à leur prudent mutisme, pour venir
nous dire la bonne aventure et nous annoncer que finalement, tout ne va pas si
mal ? Ainsi Thierry Breton - ancien ministre des Finances (2005-2007) et actuel PDG de la société de services informatiques Atos Origin - dans Le
Parisien du 5 août prédit que "La
France sortira de la récession début 2010". Il ne précise cependant ni
le jour ni l’heure, pas plus qu’il n’indique si « sortie de
récession » signifie « retour à la croissance ». On pourrait rire
– jaune – d’une telle indécence si à la toute fin de l’entretien il n’avait
pasl’inconsciencel’outrecuidance
l’innommable et provocante audace d’expliquer qu’"une des leçons principales de cette crise" est qu’"Il est urgent d’accomplir un saut majeur
dans nos ambitions de réforme des Etats". J’ai bien relu trois fois,
je me suis pincé, j’ai pincé ma femme, je n’ai pas trouvé les mots pour
exprimer mon indignation et ma colère, sans me mettre en infraction avec la
loi. Non, Monsieur Breton, la leçon de
cette crise n’est pas qu’il faut réformer l’Etat mais bien qu’il faut mettre au
pas le monde de la financeet les gens
comme vous qui se foutent de nous. Alors si un de ces jours que j’espère proche,
vous vous retrouvez couvert de goudron et de plumes, consolez vous en vous
disant que vous avez échappé au pire !
PS: Merci à Philippe Tastet qui m'a aimablement autorisé à reproduire son dessin.
C’est devenu une manie chez les
opposants à Sarkozy : interrogés par les journalistes, ils commencent
systématiquement leur propos par rejeter tout soupçon d’"anti-sarkozysme-primaire", en
jurant leurs grands dieux qu’ils sont au dessus de ce genre de comportement et que
leur opposition est une opposition "con…structive". Dans un réflexe
d’autodéfense surprenant, ils commencent par se justifier avant que de
critiquer l’action de l’omni président. Et bien je dis cela suffit ! Je
vous demande de vous arrêter !Je
dis réhabilitons l’anti-sarkozysme primaire qui n’est pas une maladie honteuse
ou une tare génétique mais une réponse tout à fait adaptée, sinon la seule, à
la situation que nous connaissons et à la tragédie que nous vivons.
On pourrait croire que mon
journal préféré, Le Parisien, s’est définitivement engagé corps et âme dans la
campagne de propagande médiatique en faveur de l’Europe, notamment en donnant
la parole, ces derniers jours, à ses défenseurs les plus acharnés tels Jacques
Barrot ou Bernard
Kouchner. Mais à y regarder de plus près, les arguments développés par les
deux comiques responsables politiques sont tellement pitoyables et
caricaturaux que l’on est en droit de se demander si mon journal préféré, Le
Parisien, ne fait pas dans le second degré en s’ingéniant en réalité, de
manière très subtile, à discréditer les avocassiers "euro-béats".
Le Parisien du 27 avril nous
informe que Total contribuera à hauteur de 50 millions d’euros au fonds
d’expérimentation pour les jeunes lancé par Martin Hirsch, soit 10 millions par
an pendant 5 ans. Cela représente, pour une année, moins de 0.36 % des
bénéfices déclarés en 2008, ou encore, au maximum un tiers de ce qu’a économisé
TOTAL en licenciant555 personnes. On
peut donc croire sur parole de Margerie quand il confirme qu’il n’a pas fait
cela pour redorer le blason de TOTAL. Il l’a fait pour humilier l’Etat Français
et pour lui signifier clairement qui détient le pouvoir.
Dans son édition du 28 avril, Le
Parisien nous rappelle qu’ily a quarante ans, De Gaulle quittait l’Elysée.
A cette occasion, le journal a demandé à 5 jeunes de moins de 25 ans :
« Qu’évoque pour vous le général de Gaulle ». Les réponses, dans leur
grande majorité, sont à l’image de notre société : affligeantespitoyableslamentablestragiques désespérantes.
Furieuse de son inscription sur
une liste "grise" des paradis fiscaux publiée par l’OCDE, la Suisse a
bloqué mercredi une somme de 136 000 € destinée à cet organisme, et
pourrait également retarder le règlement de sa cotisation annuelle (6,5
millions d’euros), ou même empêcher en 2011 la réélection de son secrétaire
général, selon l’édition dominicale de la "Neue Zürcher Zeitung "