C’est le journal Le Parisien du 18 mai dernier qui nous l’apprend : l’ex-ministre de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique n’était pas à Bercy pour transmettre le flambeau à son successeur, Arnaud Montebourg, en dépit, nous dit-on, d’un appel de François Fillon pour lui demander de satisfaire à cet usage républicain. Contrairement à sa promesse d'entraîner une équipe de majorettes en cas d’élection de François Hollande, il serait depuis parti dans le privé faire du « conseil en stratégie d’entreprise ». Les majorettes l’ont échappé belle ! Celui qui, si la trahison avait été une discipline olympique, en aurait été le champion incontesté, a hissé la trahison au rang de 10ème  art (je ne savais même pas qu’il y en avait déjà 9) ne nous aura donc rien épargné en terme d’ignominie. Si je devais choisir ce que je reproche le plus à Sarkozy dans la liste infinie de mes griefs, ce serait peut-être ça : avoir nommé Nadine Morano secrétaire d’Etat  accueilli à bras ouverts un traître immonde, un c…… type qui s’est constamment comporté de façon déplaisante  et déplacée, par manque d’intelligence, de savoir-vivre et de scrupules, et l’avoir nommé au gouvernement de la République. Pour qu’il nous fasse ensuite un gros bras d’honneur, ayant épuisé toutes les ressources du doigt du même genre, dont il a usé sans état d’âme, comme peuvent en témoigner les journalistes à qui il l’a adressé lors des universités de l’UMP en septembre 2009.

Et dire que ce c…… type qui s’est constamment comporté de façon déplaisante  et déplacée, par manque d’intelligence, de savoir-vivre et de scrupules,  aura le droit au titre de « Monsieur le ministre » jusqu’à la fin de ses jours !