N’étant pas seul à voyager la dernière fois que cela m’est arrivé, je n’ai pas osé prendre le dernier Lui. Je me suis donc rabattu sur des périodiques plus classiques comme "Aujourd’hui en France", "Challenges" ou encore "La revue" qui titrait en gros « Le pénis : deuxième cerveau de l’homme».  Intrigué par ce mensuel que je ne connaissais pas, j’ai commis l’erreur de demander à l’un de mes compagnons de périple qui se trouvait être une jeune femme, si elle connaissait. Elle m’a répondu avec beaucoup d’à propos que oui, ayant eu deux enfants ! Ma question portait bien évidemment sur la revue et non sur le supposé deuxième cerveau de l’homme.
Je n’ai pas été déçu par le contenu des deux premiers fleurons de la presse française mentionnés plus haut. J’y ai trouvé des sujets qui auraient pu donner lieu à des articles pour mon blog si je n’étais pas un peu fatigué de taper sur tous ces pseudo experts qui rabâchent les même obscénités depuis des années. C’est le cas des deux frères siamois de l’économie, Augustin Landier et David Thesmar, qui dans Challenges affirment que l’industrie n’a plus d’avenir dans  notre beau pays, rejoints par Jacques Attali dans Aujourd’hui en France qui déclare que le « made in France » n’a plus sa place. J’ai la flemme de revenir sur ce sujet et d’expliquer une fois de plus que l’industrie est un secteur stratégique que nous ne pouvons tout simplement pas abandonner si nous voulons conserver une certaine dose de souveraineté, qui se réduit par ailleurs comme une peau de chagrin.

Plutôt que de m’attarder sur les délires de ces tristes sires, je préfère insister sur la bonne surprise qu’a constitué la découverte de « La Revue ». Ce mensuel traite de l’actualité internationale sous tous ses aspects (économique, historique, politique, technique, …) et propose de nombreux articles fort intéressants que l’on a pas vraiment l’occasion de voir ailleurs, illustrant parfaitement le slogan de la revue : « le monde comme vous ne l’avez jamais lu ». J’espère que mon enthousiasme initial ne se démentira pas à la lecture des numéros des mois prochains et que j’aurai l’occasion de parler souvent sur ce blog de La Revue que je lirai désormais même si je ne prends pas l’avion.