Arlette Chabot, qui s’était déjà faite remarquer en censurant Nicolas Dupont Aignan, ose maintenant affirmer que le système du temps de parole défini par le CSA est anti-démocratique. A bien y réfléchir, je suis obligé de reconnaitre qu’elle a raison. Tout est question de définition. Pour Arlette, la démocratie c’est le régime dans lequel elle et ses potes ont le pouvoir et où les autres ne les font pas chier. Et effectivement, une fois cette définition posée, donner la parole à des gens qui ne pensent pas comme vous c’est anti-démocratique.
Parmi ses potes à Arlette, il y a Jean-Michel Apathie qui n’hésite pas à affirmer en toute impunité qu’il va violer la loi pendant un mois. Reconnaissons que Jean Mimi fait preuve d’un certain courage en s’affichant ainsi comme un délinquant potentiel. Il pourrait donner des envies à certains de lui faire subir le traitement qu’il promet lui-même à la loi… Apathie n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, lui qui a maintes fois démontré tout le mépris que lui inspire ce qu’il appelle les petits candidats qu’il propose tout simplement d’éradiquer. 
Enfin dernier morceau de cette brochette, Claude Serillon qui propose de remplacer l’obligation de temps de parole par "
le pari de l’intelligence et de la confiance" (on ne rit pas).  L "argumentation"  du  soutien à François Hollande mérite d’être lue tellement elle semble surréaliste. Il serait bien aimable de nous indiquer par exemple, ce qu’il propose pour qu’un sujet comme, au hasard, l’euro et sa sortie soit traité  "éthiquement". L’exemple récent de M6 et de sa pitoyable émission caricaturale au cours de laquelle le scénario de sortie de la monnaie unique a été présenté comme un mauvais film catastrophe, n’est pas fait pour nous rassurer sur le niveau d’éthique de ses confrères. Le pari de Serillon,  est perdu d’avance.