Le dernier opuscule que m’a aimablement fait parvenir Fakir Editions, intitulé « Comment ils nous ont volé le football » – au-delà de raviver les souvenirs et les émotions de l’adolescent attardé qui vibrait aux exploits des Trésor, Bats et autre carré magique Platini-Giresse- Fernandez-Tigana (j’ai bien connu le frère de ce dernier, garagiste à Marseille qui a refait le joint de culasse de ma 104) – constitue une mine d’informations pour retracer les processus qui en 50 ans ont "transformé le ballon en pognon". De Joao Havelange à Robert-Louis Dreyfus, en passant par Bernard Tapie et autre Claude Baez, les "onze salopards du football" responsables de cette mutation sont clairement identifiés et les faits bien établis. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de ce genre d’ouvrage dont on peut, par ailleurs, discuter la thèse centrale.