Pourquoi je ne pense pas que Jean Quatremer soit un connard
Par RST le mercredi, 21 août 2013, 19:53 - Les connards - Lien permanent
Je comptais profiter du court laps de temps pendant lequel
Cédric Thomas, alias
Jean Quatremer, n’était pas au centre d’une polémique pour m’intéresser à froid
au personnage. Et bien c’est raté puisque, même en vacances il faut qu’il fasse
l’intéressant comme
le rapporte Arrêt sur Image. Cela ne va pas m’empêcher néanmoins de
démontrer pourquoi, malgré tout ce qui pourrait laisser croire le contraire, le
journaliste de Libération n’est, selon moi, pas un connard.
A toutes fins utiles, je rappelle la définition du connard selon le
dictionnaire :
Quelqu’un (ou quelqu’une) qui se
comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d’intelligence, de
savoir-vivre ou de scrupules.
Alors certes, il est arrivé plus d’une fois à Jean Quatremer de
se comporter de manière déplaisante, comme par exemple lorsqu’il a, sur son
blog, traité Marie-France Garaud de "dinosaure
échappé du pompidolisme des années 70" ou lorsqu’il a accusé dans
le même article, Emmanuel Todd de germanophobie au prétexte que ce dernier
s’interrogeait sur les intentions réelles du patronat allemand. Il s’est aussi,
comporté de manière totalement déplacée vis-à-vis d’Etienne Chouard qu’il
qualifie affectueusement de "petit
prof en informatique de Marseille" tout en lui intentant un procès en sorcellerie. Mais tout cela
n’a été fait ni par manque
d’intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules. En effet
1) le garçon est intelligent – il a écrit des livres,
2) il fait preuve de savoir-vivre – il a refusé d’être fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres,
3) il a des scrupules – il s’excuse quand il insulte les gens.
Ce n’est donc définitivement pas un connard si l’on s’en tient à la définition proposée plus haut. C’est tout simplement un collaborateur zélé de l’oligarchie européiste apatride qui nous gouverne. Et ça, c’est beaucoup plus grave que d’être un connard !