Malgré la crise, les dirigeants
du CAC 40 continuent de se gaver. Les chiffres donnés par L’Expansion du mois
de juin confirment que 2010
a été un millésime en or pour les PDG alors que la grande masse des
salariés a vu son salaire stagner. La fracture salariale continue de
s’aggraver. Dans ce contexte, le livre de Philippe Villemus intitulé
"Le patron, le footballeur et le smicard" tombe à pic. L’auteur qui
fut, entre autres, Président monde de
Helena Rubinstein (groupe L’Oréal) et Directeur marketing-ventes-partenariat de
la Coupe du monde de football 1998 n’est pas précisément un affreux gauchiste
dont l’unique ambition serait de se payer les méchants capitalistes. C’est au
contraire un homme lucide qui, pour avoir lui-même exercé de hautes
responsabilités, sait de quoi il parle, ce qui rend d’autant plus intéressante
sa dénonciation sans compromis du système tel qu’il fonctionne actuellement.
Tag - Mérite
lundi, 13 juin 2011
Des rémunérations indécentes
Par RST le lundi, 13 juin 2011, 18:59 - Notes de lecture
vendredi, 7 janvier 2011
Nicolas Dupont-Aignan : affreux gauchiste ou génial précurseur ?
Par RST le vendredi, 7 janvier 2011, 18:01 - Politique
D’une certaine manière, il a
lui-même répondu à la question en déclarant récemment chez Ardisson que si Dominique
Strauss Khan était de gauche, alors lui-même était d’extrême gauche. Il confirme
maintenant en proposant dans
son dernier éditorial, un projet de loi visant à instaurer le principe du
salaire maximum qu’il a l’intention de défendre à l’Assemblé Nationale avec force
et conviction. Je lui fais confiance : il le fera. Je fais aussi confiance
à l’Assemblée pour rejeter ce projet. De même que je fais confiance à la meute
des dirigeants et des éditorialistes politiques confondus pour que cette
nouvelle proposition attire au patron de Debout la République tous les
sarcasmes et les accusations de la terre, de celle de démagogue à celle
d’utopiste, en passant par celle de communiste et peut-être même de
consommateur de produits prohibés. Il n’en reste pas moins qu’il est le premier
(?) élu de la République qui, après avoir dénoncé le fonctionnement actuel du
système monétaire, propose de s’attaquer aux structures du capitalisme en
instaurant des limites à l’indécence.
vendredi, 25 septembre 2009
Traders: le hold-up permanent
Par RST le vendredi, 25 septembre 2009, 17:48 - Notes de lecture
Si l’on a
beaucoup parlé des traders ces derniers mois et de leurs bonus démesurés, il ne
me semble pas que la question de savoir pourquoi ils sont autant payés
ait réellement été abordée, tant cela apparaît comme une chose allant de soi. Selon
un certain
samedi, 8 août 2009
De la crise de trop à la "Récommune" faudra-t-il passer par la case Révolution ?
Par RST le samedi, 8 août 2009, 10:08 - Notes de lecture
J’ai donc lu le dernier livre de
Frédéric Lordon intitulé "La crise de trop". Contrairement à certains
privilégiés, j’ai du l’acheter (je précise tout de suite que je ne le
regrette pas). Signe des temps, il trônait fièrement en tête de gondole dans
mon magasin FNAC. Le fait qu’il soit publié chez Fayard n’y est certainement
pas pour rien. Je ne suis pas un spécialiste du monde de l’édition, mais il me
semble que cela procède d’une certaine reconnaissance du travail de Lordon qui
fait visiblement partie maintenant des auteurs "bancables".
Commençons par expédier les
préliminaires d’usage : Lordon n’est pas seulement un économiste, c’est un
écrivain, un vrai. Son style est jouissif, le lire est un vrai régal, même si
il faut parfois s’y reprendre à deux fois pour saisir une tournure de phrase un
peu sophistiquée, agrémentée d’une pointe d’humour sarcastique. Ceci étant
posé, signalons que rien ne m’obligeait à l’acheter ce bouquin puisqu’une
grande partie de son contenu avait déjà été publié en plusieurs épisodes sur le blog de l’auteur.
Mais bon, quand on aime on ne compte pas … ses 19 euros !
jeudi, 16 avril 2009
Retenez moi ou je séquestre mon patron
Par RST le jeudi, 16 avril 2009, 21:41 - Divers
Le monde de l’entreprise du genre multinationale (c’est le seul que je connaisse) n’est pas un monde merveilleux. Vous vous en doutiez peut-être ? Il est loin le temps où, débordant d’enthousiasme et de motivation (mais pas nécessairement d’ambition) j’étais prêt à me faire tatouer le logo de ma boîte sur l’épaule. J’ai du mal à croire que j’ai pu être sincère au cours de l’un de mes tous premiers entretien d’embauche, en répondant à une des questions éculée de mon futur patron, que mon seul hobby c’était mon travail, et que je souhaitais y consacrer le plus de temps possible ! Alors est-ce que le monde a changé ou est-ce moi qui me suis réveillé ? Ou les deux, mon capitaine ?
mardi, 31 mars 2009
Je crois que je vais me faire un banquier !!!
Par RST le mardi, 31 mars 2009, 19:35 - Polémique
Et il y a de fortes chances pour que ce soit Georges Pauget, directeur général de Crédit agricole SA. Non pas parce qu’il a vraiment une sale tronche, comme on peut le constater sur la photo illustrant l’interview qu’il a donné au journal Le Parisien du 30 mars dernier. Comme le dit ma Maman, ce n’est pas bien de se moquer des gens à cause de leur physique. Peut-être n’est-il pas photogénique, tout simplement. D’ailleurs moi-même, je n’ai pas vraiment été gâté par la nature. Cela explique surement en partie l’agressivité et l’aigreur qui transparaissent dans ce billet. Ha, si j’avais été Brad Pitt ! Mais bon, je m’égare (de Lyon). Revenons à nos moutons (et à ceux qui les tondent). Si je décide de me payer G.Pauget, ce sera uniquement parce que ce triste sire nous provoque, qu’il cherche la bagarre.