Eco(dé)mystificateur

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mercredi, 19 août 2009

Déposséder les banques du pouvoir de faire la monnaie

J’ai déjà eu l’occasion de parler des monnaies libres ici et . Je vous propose un texte du journal Le Monde très bien fait sur le sujet.
Et n'oubliez pas :

"la monnaie n'est pas fabriquée par une autorité centrale qui l'adosse à des réserves d'or ou d'argent ; elle est créée par les banques privées à partir des promesses de remboursement des emprunteurs"

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vendredi, 3 juillet 2009

La monnaie, un bien vide qui se remplit

Il y a une multitude de façons d’appréhender le concept de la monnaie et d’expliquer les mécanismes  donnant lieu à sa création et à son fonctionnement. Joseph Tchundjang Pouemi, dans un ouvrage dont j’ai parlé dans un billet précédent, propose une description tout à fait pertinente qui a l’avantage, me semble-t-il, d’être facilement compréhensible par le commun des mortels grâce à son caractère imagé, pratique, presque intuitif. Il semble que l’économiste africain ait parfois fait appel au conteur africain et à ses "talents pédagogiques ancestraux", comme suggéré dans la préface, pour nous faire partager ses convictions que je vais essayer de résumer dans ce qui suit. On y parlera de monnaie mais aussi d’épargne et d’investissement.

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vendredi, 5 juin 2009

"Open Money", la monnaie du futur ?

Grâce au site Hard Investor, j’ai découvert un texte tout à fait intéressant sur l’open money ou monnaie libre, dont je vous recommande vivement la lecture. Je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici l’introduction qui n’est  pas le cœur du texte, mais qui constitue une excellente métaphore du fonctionnement actuel de la monnaie. Ne vous arrêtez pas à cette introduction et prenez la peine de lire tout le texte de l’entretien donné en lien ci-dessus. Vous ne le regretterez pas et vous découvrirez pourquoi, selon Jean-François Noubel, « il n’y a plus aucune raison, ni économique, ni idéologique, ni technique, pour que la monnaie continue à émaner d’une source extérieure, prise dans une architecture centralisée et inégalitaire. Désormais, l’infrastructure technique, les connaissances, l’idéologie, tout est prêt pour que chacun puisse créer sa ou ses monnaies. » Il y a sûrement beaucoup à dire sur la thèse développée mais elle "décoiffe" et mérite que l’on y consacre quelques instants. Est-elle vraiment plus utopique qu’Internet ne l’était il y a, disons, tente ans ? Ou que l’imprimerie avant que Güttenberg ne l’invente ?

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mardi, 2 juin 2009

Monnaie, servitude et liberté : la répression monétaire de l’Afrique

Je viens de terminer un livre remarquable, découvert tout à fait par hasard, l’un des plus enrichissant qu’il m’ait été donné de lire sur la monnaie et l’impact qu’a son fonctionnement sur la société humaine. Est-ce parce qu’il vient après un certain nombre de lectures diverses qui m’ont permis d’acquérir les connaissances élémentaires suffisantes, que je suis en mesure d’en apprécier aussi intensément le contenu, ou cela est-il du à une caractéristique particulière de cet ouvrage ? Je ne le saurai jamais, mais qu’importe : "Monnaie, servitude et liberté" de Joseph Tchundjang Pouemi, économiste Camerounais, disciple de Maurice Allais, est, selon moi, une œuvre majeure qui mérite d’être largement diffusée. Bien que sous-titrée "La répression monétaire de l’Afrique" et écrite il y a exactement 30 ans, le propos reste universel et intemporel. Quiconque s’intéresse à l’économie et fait sienne cette citation de Jacques Rueff proposée en couverture : "Le destin de l’homme se joue sur la monnaie", doit lire d’urgence "Monnaie, servitude et liberté"

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samedi, 10 janvier 2009

Le mystère Jorion, suite et fin

Paul Jorion avait déclaré sur son blog qu’il lui faudrait 5 ans pour bâtir une théorie de la monnaie qui le satisfasse. Il a annoncé récemment, si j’ai bien compris, qu’il passait maintenant à autre chose et j’en déduis donc qu’il ne s’exprimera plus sur le sujet… avant 5 ans.
Pour clore ici le sujet, je vais donner la parole à un mystérieux Etienne qui avait posté un long commentaire (que je reproduis ci-dessous) avec lequel P.Jorion prétendait être d’accord à 95 % et qu’à l’époque j’avais trouvé excellent.
Malgré une certaine agressivité dans le ton et quelques approximations dans les concepts (je pense notamment aux raccourcis concernant les limites à la création monétaire et les mécanismes de contrôle dont dispose la Banque Centrale)  ce commentaire mérite d’être attentivement pris en compte pour les raisons suivantes :

  1. Il réfute un à un méthodiquement les arguments de P.Jorion. Cette réfutation peut-être discutée mais me semble, dans l’ensemble, tenir la route.
  2. Il propose en conclusion des mesures pour réformer les banques qui vont tout à fait dans le bon sens et qu’il faudra que les pouvoirs politiques étudient un jour ou l’autre.
  3. Enfin, il analyse de façon très pertinente le rôle des blogs dans la diffusion du savoir dans sa synthèse qu’il a intitulé :  "grandeur et misère du savoir « collectif » sur Internet"

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mardi, 6 janvier 2009

Heureusement il y a F.Lordon

F.Lordon n’est pas très prolixe sur son blog mais quand il écrit quelque chose, ce n’est pas pour ne rien dire. Son dernier texte, "Pour un système socialisé du crédit" doit être lu car il est remarquable.

Et surtout, ne tenez pas compte de ce qu’il dit en introduction, que c’est un texte un peu long qu’on n’est pas obligé de lire. Si, vous êtes obligé !!!

Je ne m’étendrai pas sur la nécessité de réformer les structures des institutions bancaires ; que ceux qui n’en sont pas convaincus ne perdent pas de temps ici. Sur cette base acquise, F.Lordon nous explique pourquoi le choix n’est pas entre une nationalisation totale du système bancaire (même si l’attitude des banquiers mériteraient largement qu’on leur inflige ce châtiment)  ou une privatisation complète mais qu’il y a une autre voie, une sorte de compromis, différent bien entendu de l’actuel qui a largement fait la démonstration de ses tares à l’occasion de la crise financière. Et cette voie elle passe par ce que F.Lordon appelle "un système socialisé du crédit".

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