Eco(dé)mystificateur

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jeudi, 12 octobre 2017

Quand Jean-Marc Sylvestre me met en colère

J’ai décidé de me faire une double violence : je vais parler de Jean-Marc Sylvestre et je ne vais pas l’insulter. C’est un vrai défi, mais j’ai confiance en mes capacités d’auto contrôle. Jean-Marc Sylvestre, donc, a été pendant des décennies et est hélas toujours, omniprésent dans les médias audiovisuels grand public en tant que supposé spécialiste en économie. Je ne l’ai jamais vraiment ni lu ni écouté mais le peu de fois où cela m’est arrivé, j’ai trouvé sa prose totalement indigente et dépourvu de tout intérêt autre que celui d’illustrer parfaitement la totale soumission des éditorialistes à l’orthodoxie dite libérale, totalement discréditée maintenant depuis des années. Sa profonde médiocrité faisait que je ne trouvais pas d’intérêt à en parler régulièrement sur mon blog, même pour me payer sa tête. Sa dernière production sur Atlantico ne déroge pas à la règle mais elle m’a néanmoins mis en colère compte tenu de la violence du propos qui, pour ne pas être physique, n’en est pas moins intolérable.

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dimanche, 1 octobre 2017

La théorie de l'effort

dimanche, 24 septembre 2017

Paris, Paris outragé ! ....

..... Paris défiguré ! Paris martyrisé ! mais Paris ravalé !

dimanche, 17 septembre 2017

Le déficit public est indispensable

C’est un sujet que j’ai traité à plusieurs reprises et qui constitue l’un des piliers du néochartalisme. Michel Santi a récemment publié un billet sur son blog où il soutient cette thèse : « c’est les excédents – non les déficits – qui sont aux origines des ralentissements car il va de soi qu’une économie asséchée par des dettes remboursées tombe en panne ». L’exemple des Etats-Unis est à cet égard significatif : toutes les périodes d’excédents budgétaires dans ce pays, ou presque, ont été suivies de dépressions.

C’est aussi ce que soutenait le regretté Jean-Baptiste Bersac qui avait produit un graphique très parlant dans le cadre d’un diaporama qu’il présentait pour expliquer la théorie néochartaliste. Je le reproduis ci-dessous.

samedi, 16 septembre 2017

Gestion de carrière

« Le choix qui administre les carrières se porte plus volontiers sur ce qui plaît que sur ce qui mérite. »

Charles de Gaulle dans « Le Fil de l’épée »

samedi, 9 septembre 2017

Résistance et politique

« L’action résistante n’est pas l'action politique dans une démocratie représentative et il en découle par force une certaine inadaptation du monde résistant à la vie politique dans une démocratie représentative. Il se crée une continuité, mais aussi un profond renouvellement. Et voici l'une des difficultés que rencontre le monde résistant : il était pour partie inadapté à la poursuite de la vie politique à l'ère libre »

Claire Andrieu dans « Le Récit national – Une querelle française » de Jean-Noël Jeanneney

samedi, 26 août 2017

De Gaulle et le programme du CNR

De Gaulle, comme on le sait, est d'un genre politique un peu particulier ...
(…)
Il n'a pas voulu assumer ce programme du Conseil national de Ia Résistance ; il ne I' a jamais signé, il ne s’en est jamais réclamé, mais ...
(…)
Mais il s’en est inspiré, et on peut dire que son gouvernement, de la Libération en août 1944 jusqu'à sa démission en janvier 1946, a mis en place la plupart des mesures qui y figuraient. Celles qui n'ont pas été mises en œuvre du temps de De Gaulle au pouvoir étaient déjà en préparation sous son gouvernement ; elles ont été votées au printemps 1946.


Claire Andrieu dans « Le Récit national – Une querelle française » de Jean-Noël Jeanneney

mardi, 22 août 2017

Le système commercial mondial est-il condamné par les inégalités ?

Une analyse brillante de la situation par Michael Pettis publiée sur Atlantico.fr

« Le monde n'a que trois options. Une option utopique qui consiste à ce que les grandes économies coopèrent de manière coordonnée pour augmenter les salaires et inverser les inégalités de revenus, afin de stimuler la croissance de la consommation mondiale et, avec elle, la croissance de l'investissement dans le secteur privé. Une deuxième option qui est de faire en sorte que chaque pays se batte pour obtenir une meilleure compétitivité internationale, au détriment des autres, en réduisant les salaires, soit directement, soit sous forme de dépréciation de la monnaie. Et la troisième option serait que des pays érigent des barrières commerciales et des barrières sur les mouvements de capitaux, avant de s'engager dans des politiques qui stimulent la consommation domestique ou l'investissement dans les infrastructures domestiques »

lundi, 24 juillet 2017

Quand les compagnies pétrolières sont accusées d’avoir du sang sur les mains

Alors que les principaux acteurs de l’industrie pétrolière affûtent leurs crayons dans la perspective d’un énorme appel d’offre à venir pour le développement du champ de Bonga Southwest au Nigéria pour le compte de Shell, Amnesty International nous rappelle le rôle pour le moins trouble de la multinationale, accusée de complicité d’exécutions dans les années 1990.
J’ai déjà eu l’occasion de parler de l’un des protagonistes de ce drame, Ken Saro Wiwa, pendu le 10 Novembre 1995 par la dictature militaire nigériane à la solde de la multinationale Shell. L’affaire est relancée aujourd’hui à travers le combat des épouses de victimes de ces exécutions iniques. Au-delà du soutien apporté par Amnesty qui propose de signer une pétition, la question qui se pose reste de savoir quand les multinationales mettront enfin leurs actes en cohérence avec leurs discours ? A une époque où il est de bon ton de se gargariser de responsabilité sociale et environnementale, qu’attend la société Shell pour faire toute la lumière sur cette affaire ? Et pourquoi les entreprises comme TechnipFMC ou Saipem présentes en France – on hésite à dire françaises – qui se préparent à proposer leurs services à Shell ne posent pas comme préalable – elles si soucieuses en théorie de se comporter de manière éthique et responsable – que la vérité soit établie avant d’envisager toute coopération ? 

samedi, 1 juillet 2017

Milton Friedman par Mathieu Mucherie

Extrait d’un texte de M.Mucherie publié sur Atlantico.fr et que je vous recommande dans sa totalité :

Prenons un exemple simple, que je connais bien, l’œuvre de Milton Friedman. Il passe pour un affreux affameur du peuple. Pourtant, c’est le promoteur de l’impôt négatif et du revenu universel, une idée que les petits apparatchiks du PS ont tenté (vainement) de proposer en 2017 (en la dénaturant au maximum, soyons impartiaux). Il passe pour un défenseur des puissants. Pourtant, il a eu des mots extrêmement durs contre les banquiers centraux indépendants, leurs mensonges, leur Novlangue, leurs dérives ; là où toutes nos bonnes âmes aujourd’hui ne remettent pas une seconde en cause les pouvoirs exorbitants de la BCE, même quand cette dernière prend des libertés (des années de suite) avec son mandat, sa cible, etc. Il passe enfin pour un pourfendeur intraitable de l’Etat. Pourtant, en 1948, il propose de financer les déficits de ce dernier à 0%. Et il était foncièrement hostile, comme les autres grands auteurs de Chicago, à l’idée de confier les revenus du seigneuriage monétaire à des établissements privés, si vous voyez ce que je veux dire. Oups, on nous aurait menti ?

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