Jean-Marc Sylvestre n’a pas aimé « Merci Patron ». Etonnant, non ?
Par RST le jeudi, 23 juin 2016, 18:57 - Les connards - Lien permanent
Je ne
me suis intéressé à l’existence de Jean-Marc Sylvestre qu’une seule fois.
C’était en 2013 à l’époque de ma furtive collaboration avec le défunt site
Ragemag. J’avais fait un texte et surtout un photo montage suite au débat
auquel participaient notamment Laurent Herblay et Jean-Marc Sylvestre, dont on
trouvera un compte rendu sur le blog de Laurent. Mon texte n’avait rien de transcendant – je le mets
quand même en pièce jointe – mais j’aime bien la photo que je reproduis donc
ici. Le moins que l’on puisse dire c’est que J.M. Sylvestre n’était pas sorti
grandit de cette confrontation.
Il vient tout récemment de gagner le droit de
figurer en bonne place dans mon Tableau de Chasse, suite au torchon à la critique qu’il a récemment publié sur
Atlantico du documentaire
de François Ruffin, Merci Patron. Je vous propose ci-après le texte du
journaliste avec mes commentaires intercalés. C’est la seule chose que j’ai
trouvée à faire pour me calmer face à un tel tissu d’inepties doublé d’un
procès d’intention à entrées multiples et d’une mauvaise foi sans limites.
Le film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (1)] de François Ruffin, Merci patron, qui est sorti deux mois avant et qui fait une assez belle carrière en salle [on parle de plus de 500 000 entrées, ça te trou le cul, hein Sylvstre ?!], est beaucoup moins précautionneux. Lui ne s'embarrasse pas à chercher les teintes nuancées [on peut même dire qu’il va droit au but]. Il ne donne pas dans le détail [de quoi exactement ?]. Les choses sont noires ou blanches [Ha mais pas du tout, c’est en couleur]. Les hommes sont bons ou mauvais [et les femmes ?]. Il tire carrément [carrément] dans le fait divers social [les 6,4 millions de chômeurs français apprécieront d’être qualifiés de "fait divers"] avec des racines politiques que l'extrême-gauche [vade retro satanas] ne pourrait pas renier [elle peut tout renier l’extrême gauche, c’est même à ça qu’on la reconnait].
Pour ceux [y en a encore ?] qui n’ont pas vu le film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (2)], Merci patron raconte l'histoire du couple Klur, anciens [
esclaves] salariés de l’entreprise ECCE, qui a fermé ses portes et licencié ses employés ["business as usual", quoi]. Un couple qui se retrouve endetté en plus à la suite d’un accident de voiture [les cons !]. Tous les ingrédients pour arracher les larmes et pleurer sur la misère du monde [alors que franchement, la misère du monde, c’est à mourir de rire, non ?]. Là, François Ruffin perçoit qu’il peut récupérer l’affaire [trop fort le Ruffin] pour son propre bénéfice, son film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (3) ], et surtout se payer un patron [trop con, le patron], dans la vieille opposition sans originalité des faibles employés face aux riches géants mondialisés. [c’est vrai que c’est devenu d’un commun ces histoires d’injustices]Parce que la société en question, celle qui a des difficultés n’est pas très intéressante. Personne ou presque ne la connaît [c’est vrai ça, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?]. En revanche, elle est fournisseur d’un grand groupe de luxe français [définition de grand groupe français svp], LVMH. Quelle aubaine !!! Alors, avec le couple et leur fils [et l’appui de la CIA (voir plus loin)], le réalisateur va mettre au point un stratagème [complot international plutôt, non ?] pour faire chanter la multinationale française et sa direction [ce qui, on s’en doute, est d’une facilité déconcertante. On se demande d’ailleurs pourquoi personne n’y a pensé avant]. Du coup, on assiste à un spectacle aussi affligeant pour le réalisateur (qui est aussi et surtout journaliste [journaliste ? comme Sylvestre ? Non ?]et rédacteur en chef du journal Fakir[vade retro satanas], collaborateur du Monde diplomatique) que gênant [et là où y a de la gêne y a pas de plaisir]pour LVMH, qui a peur d'être déstabilisé par ce type d'affaire [pauvre petite chose si fragile].
C’est grotesque car empreint de clichés sociaux bas de gamme [pourrait-on avoir un exemple de cliché social haut de gamme ?], avec en prime une stratégie de chantage [c’est pas beau le chantage] reposant sur le mensonge [c’est pas beau le mensonge, même si c’est Sylvestre qui ment], que même la CGT [vade retro satanas] aujourd’hui n'oserait pas imaginer [elle peut tout imaginer la CGT, c’est même à ça qu’on la reconnait].
C’est gênant [et là où y a de la gêne y a pas de plaisir] quand LVMH répond, tentant de négocier à l’amiable avec ce couple [
mais putain pourquoi ils les ont pas flingué ?], de peur d’un scandale, alors que ça ne les concerne pas directement [même dans les directions des grands groupes, on ne revendique plus ce genre de position aujourd’hui !] mais implique un de leurs fournisseurs. Il faut dire qu’ils [les cons] sont tombés en plein dans le piège [complot international plutôt, non ?] tendu par le journaliste [qui, l’enquête en cours le démontrera, était manipulé par la CIA].Ce film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (4)] ne profite à personne [Sauf à ceux qui, comme moi, se sont bien fendus la gueule]. On ne comprend pas mieux qu’avant comment fonctionne une grande entreprise [t’es con ou quoi ? en délocalisant. C’est un des sujet principal du docu], on ne sait pas pourquoi le fournisseur a eu des ennuis [mais dis , Sylvestre, tu l’as vraiment vu le docu ?]. On retiendra que la vie des affaires [alors là, c’est sûr, il ne l’ pas vu : ça ne traite pas de la vie des affaires, mais de la vie du populo !] est telle qu’on l’imagine quand on n’y a jamais mis les pieds. Ce film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (5)] ne profite à personne [tu l’as déjà dit et on n’a toujours pas compris], sauf à son réalisateur [qui, on le rappelle est surtout journaliste] qui va peut-être pouvoir entrer dans le club des riches [et avec cette dernière tirade, Sylvestre rentre définitivement dans celui des c......s].