Le film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (1)] de François Ruffin, Merci patron, qui est sorti deux mois avant et qui fait une assez belle carrière en salle [on parle de plus de 500 000 entrées, ça te trou le cul, hein Sylvstre ?!], est beaucoup moins précautionneux. Lui ne s'embarrasse pas à chercher les teintes nuancées [on peut même dire qu’il va droit au but]. Il ne donne pas dans le détail [de quoi exactement ?]. Les choses sont noires ou blanches [Ha mais pas du tout, c’est en couleur]. Les hommes sont bons ou mauvais [et les femmes ?]. Il tire carrément [carrément] dans le fait divers social [les 6,4 millions de chômeurs français apprécieront d’être qualifiés de "fait divers"] avec des racines politiques que l'extrême-gauche [vade retro satanas] ne pourrait pas renier [elle peut tout renier l’extrême gauche, c’est même à ça qu’on la reconnait].

Pour ceux [y en a encore ?] qui n’ont pas vu le film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (2)], Merci patron raconte l'histoire du couple Klur, anciens [esclaves] salariés de l’entreprise ECCE, qui a fermé ses portes et licencié ses employés ["business as usual", quoi]. Un couple qui se retrouve endetté en plus à la suite d’un accident de voiture [les cons !]. Tous les ingrédients pour arracher les larmes et pleurer sur la misère du monde [alors que franchement, la misère du monde, c’est à mourir de rire, non ?]. Là, François Ruffin perçoit qu’il peut récupérer l’affaire [trop fort le Ruffin] pour son propre bénéfice, son film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (3) ], et surtout se payer un patron [trop con, le patron], dans la vieille opposition sans originalité des faibles employés face aux riches géants mondialisés. [c’est vrai que c’est devenu d’un commun ces histoires d’injustices]

Parce que la société en question, celle qui a des difficultés n’est pas très intéressante. Personne ou presque ne la connaît [c’est vrai ça, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?]. En revanche, elle est fournisseur d’un grand groupe de luxe français [définition de grand groupe français svp], LVMH. Quelle aubaine !!! Alors, avec le couple et leur fils [et l’appui de la CIA (voir plus loin)], le réalisateur va mettre au point un stratagème [complot international plutôt, non ?] pour faire chanter la multinationale française et sa direction [ce qui, on s’en doute, est d’une facilité déconcertante. On se demande d’ailleurs pourquoi personne n’y a pensé avant]. Du coup, on assiste à un spectacle aussi affligeant pour le réalisateur (qui est aussi et surtout journaliste [journaliste ? comme Sylvestre ? Non ?]et rédacteur en chef du journal Fakir[vade retro satanas], collaborateur du Monde diplomatique) que gênant [et là où y a de la gêne y a pas de plaisir]pour LVMH, qui a peur d'être déstabilisé par ce type d'affaire [pauvre petite chose si fragile].

C’est grotesque car empreint de clichés sociaux bas de gamme [pourrait-on avoir un exemple de cliché social haut de gamme ?], avec en prime une stratégie de chantage [c’est pas beau le chantage] reposant sur le mensonge [c’est pas beau le mensonge, même si c’est Sylvestre qui ment], que même la CGT [vade retro satanas] aujourd’hui n'oserait pas imaginer [elle peut tout imaginer la CGT, c’est même à ça qu’on la reconnait].

C’est gênant [et là où y a de la gêne y a pas de plaisir] quand LVMH répond, tentant de négocier à l’amiable avec ce couple [mais putain pourquoi ils les ont pas flingué ?], de peur d’un scandale, alors que ça ne les concerne pas directement [même dans les directions des grands groupes, on ne revendique plus ce genre de position aujourd’hui !] mais implique un de leurs fournisseurs. Il faut dire qu’ils [les cons] sont tombés en plein dans le piège [complot international plutôt, non ?]  tendu par le journaliste [qui, l’enquête en cours le démontrera, était manipulé par la CIA].

Ce film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (4)] ne profite à personne [Sauf à ceux qui, comme moi, se sont bien fendus la gueule]. On ne comprend pas mieux qu’avant comment fonctionne une grande entreprise [t’es con ou quoi ? en délocalisant. C’est un des sujet principal du docu], on ne sait pas pourquoi le fournisseur a eu des ennuis [mais dis , Sylvestre, tu l’as vraiment vu le docu ?]. On retiendra que la vie des affaires [alors là, c’est sûr, il ne l’ pas vu : ça ne traite pas de la vie des affaires, mais de la vie du populo !] est telle qu’on l’imagine quand on n’y a jamais mis les pieds. Ce film [ce n’est pas un film, c’est un documentaire (5)] ne profite à personne [tu l’as déjà dit et on n’a toujours pas compris], sauf à son réalisateur [qui, on le rappelle est surtout journaliste] qui va peut-être pouvoir entrer dans le club des riches [et avec cette dernière tirade, Sylvestre rentre définitivement dans celui des c......s].