C’est un sujet que j’ai traité à plusieurs reprises et qui constitue l’un des piliers du néochartalisme. Michel Santi a récemment publié un billet sur son blog où il soutient cette thèse : « c’est les excédents – non les déficits – qui sont aux origines des ralentissements car il va de soi qu’une économie asséchée par des dettes remboursées tombe en panne ». L’exemple des Etats-Unis est à cet égard significatif : toutes les périodes d’excédents budgétaires dans ce pays, ou presque, ont été suivies de dépressions.

C’est aussi ce que soutenait le regretté Jean-Baptiste Bersac qui avait produit un graphique très parlant dans le cadre d’un diaporama qu’il présentait pour expliquer la théorie néochartaliste. Je le reproduis ci-dessous.