Une première définition qui m’a paru pertinente est celle donnée par Les Echos.fr :

Les capitaux propres représentent l'argent apporté par les actionnaires à la constitution de la société ou ultérieurement, ou laissés à la disposition de la société en tant que bénéfices non distribués sous forme de dividendes. Ils courent le risque total de l'entreprise : si celle-ci va mal, ils ne seront pas rémunérés (aucun dividende ne sera versé) ; si elle dépose son bilan, les porteurs de capitaux propres ne seront remboursés qu'après que les créanciers l'aient été intégralement, ce qui est très rarement le cas. Si elle va très bien au contraire, tous les profits leur reviennent. Le rôle des capitaux propres est double. Leur première fonction est de financer une partie de l'investissement. Mais leur objet le plus important est de servir de garantie aux créanciers de l'entreprise qui financent l'autre partie de l'investissement.

J’ai bien aimé cette représentation graphique tirée de la vidéo sur le 100% monnaie dont j’avais parlé ici et qui donne une définition comptable très « pratique » des fonds propres qui représentent ce que l’on a, plus ce que l’on nous doit, moins ce que l’on doit.

Enfin, je vous propose la définition donnée par Laurence Scialom dans le cadre des Cafés de la statistique d’avril dernier consacrés à la régulation financière. Je recopie ci-dessous le passage extrait de la très bonne synthèse des débats (voir annexe), en signalant que le participant mentionné n’est autre que votre serviteur.

« Mais qu’est-ce au juste que les « fonds propres » d’une banque ? demande un participant, qui fait remarquer que les banques ne sont pas des entreprises comme les autres, qui ont un capital « physique ». Ne souffre-t-on pas d’une mauvaise compréhension du fonctionnement d’une banque ? A cela l’invitée répond que les fonds propres sont les fonds qui peuvent servir à faire absorber les pertes par les actionnaires, et que cela en constitue une bonne définition. »

Bien évidemment, ma question n’était pas innocente et  trouve son origine dans la position défendue par quelqu’un comme B.Vallageas affirmant que, en ce qui concerne les banques, les fonds propres sont une hérésie.