Eco(dé)mystificateur

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jeudi, 15 avril 2010

Pour résister à la dictature du monde de la finance, tous aux Glières !

J’ai écrit sur ce blog plusieurs billets en relation avec la Résistance et les Résistants. Cela peut paraitre assez étrange, ou tout au moins hors sujet, alors que j’ai la prétention de m’intéresser principalement à l’économie. Mais d’abord je fais ce que je veux chez moi, et ensuite le lien entre la Résistance et l’économie et plus particulièrement le monde de la finance, n’est pas si saugrenu que cela peut paraitre dans un premier temps. Indépendamment de ce lien que je m’efforcerai d’établir par la suite, j’avoue une fascination admirative pour cette époque et pour cette minorité d’hommes et de femmes qui ont pris tous les risques au péril de leur vie pour défendre un idéal. Cela renvoie inéluctablement à la question, et moi, qu’aurais-je fait dans les mêmes circonstances ? Mais cela pose aussi la question plus dérangeante: et que fais-je maintenant ? 

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mardi, 9 février 2010

Peut-on enfin parler sereinement de la Résistance et des Résistants ?

Je suis tombé récemment au hasard de ma naviguation sur le Net, sur une critique de la biographie de Lucie Aubrac par Laurent Douzou. Je précise que je n’ai pas lu cet ouvrage et que cette note de lecture est donc la bienvenue. Néanmoins, elle m’a laissé l’impression désagréable que la rédactrice, Emeline Vanthuyne, critique à nonfiction.Fr, insiste trop sur ce qu’elle appelle "les incohérences entre son [Lucie Aubrac] témoignage et les archives exploitées", sans d’ailleurs en signaler de majeure, d’incohérence. Une phrase de la conclusion m’a particulièrement fait réagir :"A la lecture de cet ouvrage, on constate donc que Lucie Aubrac, tout comme d’autres acteurs illustres de la Résistance et de la France Libre (on songe ici à de Gaulle lui-même, à Passy ou au colonel Rémy), a participé à la construction de son « personnage »". Je n’aime pas du tout  cette façon insidieuse de jeter le soupçon, en laissant entendre que tous les Résistants se seraient comportés de façon particulière vis-à-vis de leur histoire. De même, il est proprement ridicule de prétendre inclure le Général de Gaulle dans cette critique. N’avons-nous pas aujourd’hui assez de recul pour enfin aborder l’histoire de la Résistance avec objectivité et sérénité ?

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mercredi, 30 décembre 2009

Daniel Cordier

Officiellement, il fut le secrétaire de Jean Moulin de Juillet 1942 à Juin 1943. En pratique, il fut bien plus que cela : il fut son adjoint, l’épaulant de manière remarquable dans sa tâche proprement surhumaine. C’est ce que nous découvrons dans son livre "Alias Caracalla", ouvrage passionnant de plus de neuf cent pages que l’on lit d’une traite. Le terme "second rôle de l’Histoire" qui me sert d’intitulé à cette catégorie initiée il y a quelque temps maintenant ne parait pas des plus approprié – mais je n’en ai pas d’autre – à celui qui, alors qu’il n’avait pas encore 20 ans, fit le choix de l’honneur, du courage et du don de soi, et qui, hasard des circonstances, alors que son désir le plus cher était de se battre, se retrouva à seconder le représentant de De Gaulle chargé d’unifier la Résistance, d’établir l’autorité du Général sur les responsables militaires affirmant ainsi la légitimité de ce dernier à représenter la France aux yeux des Alliés.

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mercredi, 11 novembre 2009

Résister

« Walter, retour en résistance » de Gilles PERRET

A voir, absolument.
A voir, impérativement.
A voir, tout simplement.

Par respect pour ceux qui ont risqué leurs vies (et l’ont souvent perdue) pour que les nôtres soient ce qu’elles sont.
Par reconnaissance pour ceux qui ont encore l’énergie de venir témoigner.
Par envie de voir un beau film

Parce que ""C'est un film magnifique, une leçon de civisme, d’humanisme et de courage. Un élan d'optimisme."  (Raymond AUBRAC)
Parce que "Les méthodes utilisées par Gilles Perret sont scandaleuses. Il fait un amalgame entre deux périodes qui n’ont rien à voir. Ce sont des procédés d’idéologues, les mêmes qu’utilisaient les staliniens. Je me sens profondément choqué et trahi." (Bernard ACCOYER)
Parce que, plus que jamais, il est nécessaire de s’indigner, de résister.

Et votre premier acte de résistance sera de trouver un cinéma qui diffuse ce film (liste sur le site du film).

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