Dans le premier article que je vous propose publié sur Atlantico et intitulé « Si vous êtes si intelligent, pourquoi n’êtes-vous pas riche ? », Nathalie Cariou confirme que, en simplifiant, pour devenir riche il faut être un minimum inCONscient et que l’intelligence peut devenir un handicap pour faire fortune. J’y reviendrai plus tard sur ce blog, mais cela va dans le sens du dernier livre de Jacques Généreux intitulé « La déconnomie », – que je n’ai pas encore fini mais qui s’annonce comme remarquable – démontrant, toujours en simplifiant, qu’en définitive, les cons sont au pouvoir, ce qui explique notre situation calamiteuse.   

C’est ensuite, toujours sur Atlantico, Nicolas Goetzmann qui dans un article consacré à la récente hausse record de distribution des dividendes, illustre parfaitement ce qui est expliqué plus haut. Comment en effet expliquer autrement que par la bêtise crasse de nos dirigeants, l’incapacité pour eux de comprendre que ce ne sont pas les baisses de charge qui créent de l’emploi mais les perspectives éventuelles de croissance, et que pour investir, les entreprises ont besoin d’espérer faire des profits ?  

C’est encore Nicolas Goetzmann qui confirme ce qu’écrit le Washington Post, à savoir que – contrairement à ce qu’on serine tous les jours dans le but de justifier la « réforme » du système – le capitalisme fonctionne mieux en France qu'aux États Unis car il lutte mieux contre les inégalités. Une performance qui s’expliquerait notamment par un salaire minimum plus élevé, une plus grande pression syndicale sur les salaires, et un niveau d'éducation supérieur à celui des États-Unis.

Et c’est enfin François Ruffin sur Fakir qui nous montre comment, sous la houlette des Chérèque, la CFDT est passée de l’autogestion à Sarkozy.