On commence donc avec cet article de Pascal-Emmanuel Gobry sur Atlantico qui remet en cause le dogme de l’indépendance des Banques Centrales. Je vous propose la conclusion de l’article que je vous recommande lire dans sa totalité :

« Si les banques centrales étaient responsables devant le pouvoir politique, elles seraient obligées d'agir plus pour combattre le chômage et seraient bien forcées de tenter des initiatives plus innovantes. Leur indépendance les protège de l'action et de l'innovation. La seule banque centrale qui a tenté une réponse vraiment audacieuse à la crise, la Banque du Japon, est justement la moins indépendante des banques centrales. Pendant ce temps-là, celle dont l'indépendance est la plus protégée, la Banque centrale européenne, s'est servi de cette indépendance pour faire un véritable coup d'Etat en Europe. Au final, ce que la crise remet en question, ce n'est pas seulement telle ou telle politique monétaire - c'est l'indépendance même des banques centrales. »

Et on  termine avec Michel Santi qui, sur son blog, propose ni plus ni moins de supprimer les espèces (c’est-à-dire l’argent liquide, pas les petites bêtes …)  pour relancer la croissance. Cela permettrait d’envisager des taux d’intérêt carrément…négatif et, accessoirement, de lutter contre le crime organisé dont les circuits économiques reposent principalement sur l’utilisation du cash. Ce que j’appelle dans mon commentaire sur le blog de Santi, une "externalité positive".