Ainsi, comme nous l’explique La Tribune.fr, les dirigeants de la Bourse de Paris, en excluant récemment Natixis de l'indice parisien, viennent de marquer leur volonté de réduire leur exposition aux valeurs financières. Afin de diminuer la volatilité de l’indice et de limiter sa sensibilité aux aléas conjoncturelles des entreprise financières, voila que la Bourse retrouve soudainement les vertus de cette bonne vieille industrie : « Le choix de Safran, fleuron industriel français, pour remplacer Natixis envoie un autre signal fort : les bancaires comme les valeurs énergétiques, elles aussi en pleine déroute boursière après des jours pourtant glorieux, mais aussi les valeurs de services ou technologiques, sont laissées de côté. »

Doit-on considérer l’éviction de Natixis du CAC40 comme un signe, certes à peine perceptible mais réel, qu’il se passe quelque chose ? L’avenir nous le dira, de même qu’il nous dira si d'autres banques françaises seront "sacrifiées sur l'autel de la bonne santé du CAC 40". En ce qui me concerne, je préférerais nettement que si sacrifice il y a, il soit fait sur l’autel de la bonne santé des français …