Sauf que, prétextant notamment que si l’on est ni à droite ni à gauche, on est nulle part et l’on disparait, NDA a clairement décidé - sans nous demander notre avis -  de s’afficher à droite toute comme on a pu le constater – en particulier, même si pas seulement – lors des élections européennes récentes. Et ça n’a pas marché ! Si les résultats permettent le remboursement des frais engagés et donc la survie du parti, DLR n’a pas envoyé de députés à Bruxelles. Pire, le score du parti souverainiste qui, après 6 ans d’existence officielle, frôle les 4 %, est à peine supérieur à celui d’un parti comme Nouvelle Donne créé il y a seulement … 6 mois !
La stratégie suivie – parfaitement décrite dans l’excellentissime article de N.Routier paru sur Causeur.fr – n’était donc pas la bonne et cette constatation pragmatique est l’occasion pour certains d’appeler à la remettre en cause mais aussi de revendiquer un fonctionnement interne plus démocratique, ce qui franchement, ne devrait pas être bien difficile, compte tenu de la situation actuelle. Seront-ils entendus ? Il faut le souhaiter car c’est la seule chance d’éviter que Debout la République ne devienne une simple annexe de l’UMP. Le coup de barre à droite, s’il n’est pas repris, ne fera peut-être pas chavirer l’embarcation, mais il fera, une fois de plus, fuir de nombreux membres d’équipage.

Allo ? J’entends mal ! Pardon, que me dit-on dans l’oreillette ? Que c’est foutu ? Quoi ? Il faut lire le dernier papier de NDA sur son blog ? Les jeux sont faits ? Il appelle qui à le rejoindre ? Guaino et Wauquiez ? Il change le nom du parti ? Debout l'UMP la France ?
Sauve qui peut, barrez-vous, le bateau coule !