Les jeunes sans repères sont partagés entre plusieurs références : leur cité, leur pays d’origine, leur religion, mais aucune n’est fédératrice comme l’était la nation. Pour prendre une image, je redoute qu’on les amène à sauter dans une rivière dont une des berges est constituée par la France et l’autre, encore éloignée, par l'Europe, sans qu’ils sachent bien nager. Ils risqueraient de se noyer en route.

Hélie de Saint Marc dans « Notre histoire : 1922-1945 »