Bernard Henry Lévy : l’imposture permanente
Par RST le samedi, 29 mars 2014, 12:42 - Les connards - Lien permanent
Ce n’est vraiment pas de gaité de cœur que je me
fends d’un billet au sujet du plus grand entartré de France et de Navarre.
Mais l’homme est trop présent dans les médias pour que je ne ressente pas la
nécessité de l’accrocher à mon tableau de chasse. Cela fait partie de
l’indispensable devoir de mémoire quand certains, comme Benoit Rayski sur Atlantico, ont
visiblement décidé de le présenter comme une victime de ses origines, alors que
c’est tout simplement un imposteur. Et surtout, c’est en terminant le remarquable
livre d’entretiens avec Alain Chouet dont j’ai brièvement parlé ici, que j’ai finalement
décidé de me faire violence et de parler de celui que l’on nomme « BHL ».
Car figurez-vous que ce dernier est
mentionné dans « Au cœur des services spéciaux – La menace
islamiste : fausse piste et vrais dangers ». Non pas comme le héros
révolutionnaire qu’il prétend être mais comme l’imposteur qu’il est en réalité,
lui qui a revendiqué une amitié de vingt ans avec Massoud – chef militaire
afghan qui a gagné ses lettres de noblesse en résistant à l’occupation
soviétique – alors qu’il ne l’a rencontré que très brièvement :
« BHL a évoqué une première
rencontre avec Massoud en 1981. Christophe de Ponfilly, journaliste de terrain,
(…) a dénoncé cette affirmation qu’il a qualifié d’imposture. En fait, BHL n’a
rencontré Massoud pour la première fois que quelques heures en 1998 au cours
d’un rendez-vous organisé par Ponfilly. Ce qui n’a pas empêché BHL en 2002 de
déposer sur la tombe de Massoud une stèle immortalisant cette « amitié de
vingt ans »
Si cela ne suffisait pas à révéler la vraie nature de B.H. Lévy, le
billet publié par Elie Arié sur son blog, devrait faire l’affaire. Intitulé
« BHL, ou comment se rendre ridicule
pour la postérité », il démontre, preuves à l’appui, comment « faute de combattre, BHL est devenu
spécialiste des photos truquées censées prouver ses valeureux combats ».
De la Libye à Sarajevo, en passant par
l’Afghanistan, « BHL, c’est le type
qui va sur tous les lieux de combat, se fait photographier, puis s’en retourne
aussitôt : il ne faudrait pas risquer d’être victime d’une balle
perdue... »
Enfin, je ne peux terminer ce texte sans citer cette information publiée par Le Gorafi à propos de notre nouveau Malraux, à savoir son combat contre le nuage de pollution pour lequel il a récemment proposé sa médiation !