Les occasions de se réjouir n’étant pas nombreuses ces derniers temps, je profite de la plus insignifiante nouvelle que je peux considérer comme bonne, pour me remonter le moral. La défaite aux municipales de Pierre Moscovici et son éviction du gouvernement où il sévissait en tant que ministre de l'Économie et des Finances, font partie  de ces rares évènements qui me retiennent de désespérer totalement de la condition humaine. Je ne doute pas que, de son côté, il ne prenne la situation avec  philosophie, d’autant plus que sa – très jeune – compagne fait profession de chercheuse en la matière. Si au demeurant, ses recherches n’avaient pas encore abouti, Moscovici pourra toujours la prendre elle fissa,  avant qu’elle ne se barre. C’est ce qu’avait fait la – très jeune – épouse d’Eric Besson lorsque ce dernier avait quitté son poste de ministre de l’Industrie.   

Ce qui m’empêche néanmoins de jubiler sans retenue c’est que ma femme n'est pas aussi jeune que celle de  Pierre Moscovici restera ministre jusqu’à ce que Dieu le rappelle auprès de lui, et même après. Comme, soit dit en passant, Eric Besson. C’est en entendant un jour Jean Pierre Chevènement donner du "Monsieur le Ministre" à Jean Pierre Fourcade que j’ai réalisé : quoi qu’il arrive, ministre un jour, ministre toujours. Je ne sais pas si cela marche pour les secrétaires d’Etat, auquel cas, Nadine Morrano est elle aussi d’ores et déjà passée à la postérité.