C’est visiblement ce que pense Nicolas Goetzmann qui explique pourquoi dans un texte publié sur Atlantico intitulé « Le retour du Japon : comment les “Abenomics” ont sorti l’archipel de son marasme économique et de son instabilité politique chronique » – qu’Emmanuel Macron ferait bien de lire – et dont je vous propose la conclusion :

« Finis les dogmes autour des questions monétaires et fiscales, fini les vieilles rengaines de l'économie "moraliste" qui tend à faire croire à la population que rien n'est possible en dehors du sang et des larmes. Ces partis de droite ont compris la fin de l'ère d'un "néolibéralisme" basé sur des présupposés qui n'ont pas eu de résultats économiques autres que l'accroissement des inégalités et la précarisation de la société.  Comme si cette précarisation était un mal nécessaire pour revenir vers la prospérité. Non, pour eux, le seul résultat qui compte, ce sont les emplois créés. Il ne s'agit plus de "faire confiance" aux entreprises avant que celles-ci ne se décident à remplir des objectifs incohérents, mais de forcer le destin en prenant enfin le contrôle de la macroéconomie, au lieu de laisser tout cela à des mains manifestement engluées dans des idées datant d'avant 2008. Une politique de l'autruche qui trouve sa plus belle illustration en Europe, et Emmanuel Macron ne fait pas du tout exception à ce phénomène. »

A noter que sur le site de La Chronique Agora, le dénommé Bill Bonner est loin de partager l’enthousiasme de Nicolas Goetzman. Mais au-delà du fait que sa démonstration manque d’arguments, quel crédit accorder à quelqu’un qui prétend que « L’économie est (…) régie par des lois universelles. » ?