« Le capitalisme c'est la concentration des richesses mécaniques par le simple fait des taux d'intérêt composé, c'est l'asservissement et la négation de la démocratie par des moyens plus subtils que la coercition physique et militaire. Mais cela reste une autre forme de servage bien loin des soi-disant valeurs des démocraties occidentales. Il est d'ailleurs bien curieux que les entreprises restent dirigées de façon autocratique sans que cela n'émeuve le moins du monde des défenseurs de la démocratie politique. Le capitalisme ce n'est pas le marché. Le marché c'est l'échange qu'il passe par le biais monétaire ou non d'ailleurs. Le marché existe depuis les débuts de la civilisation

Cette définition peut-être complétée par la lecture de la traduction d’un texte intitulé  « Profiter de la crise : Pourquoi les capitalistes ne veulent pas d’une reprise, et ce que cela signifie pour les États-Unis » publié sur le non moins excellent blog (je ne lis que des blogs excellents) Frapper monnaie , et qui montre que, contrairement à ce que l’on pourrait intuitivement croire, les capitalistes préfèrent la crise à la croissance.

« Les capitalistes cherchent non l’utilité à travers la consommation mais le pouvoir à travers la redistribution. Et ils atteignent leur but non en augmentant l’investissement et en alimentant la croissance, mais en permettant au chômage d’augmenter et aux emplois de devenir rares. »