Du grand emprunt

Financer l’action publique par la dette consiste en effet à emprunter de l’argent aux plus aisés au lieu de percevoir des impôts sur leurs revenus.

Des taux de change
Les mouvements désordonnés des taux de change sont l’un des plus graves dangers qui menacent une reprise encore très fragile

De la guerre de l’eau
Ce n’est pas parce que les hommes ont exceptionnellement fait parler la poudre pour régler leurs différends liés à l’eau au cours des dernières décennies qu’ils ne le feront pas demain (Frédéric Lasserre – géographe canadien)

Chômage : quand le secteur public est plus efficace que le secteur privé
L’accompagnement renforcé est efficace pour aider les chômeurs à retrouver un emploi, montre un rapport récent. Cependant, cet accompagnement renforcé est plus performant lorsqu’il est assuré par l’ANPE (devenue Pôle emploi) que par des cabinets privés.

Du Luxembourg, pays pourri ?
Le gouvernement luxembourgeois est en train de bloquer deux négociations européennes importantes en matière de lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, dans le but de ne pas être obligé de revenir sérieusement sur son secret bancaire.

Des banques françaises
Selon une étude du Fonds monétaire international, le système bancaire français a mieux traversé la crise que ses homologues européens.

Du marché des quotas de CO2
Parce qu’elle laisse aux acteurs privés le choix entre réduire eux-mêmes leurs émissions ou payer les efforts des autres, c’est souvent cette solution, plutôt que la taxe carbone qui a été retenue jusqu’ici pour limiter les émissions de CO2 dans l’atmosphère (…)
(…) il est (…) plus facile de faire appliquer des objectifs de réduction d’émissions par des acteurs privés légalement contraints par un cadre règlementaire national ou international (…) que par des gouvernements, toujours enclins à contester les sanctions ou à solliciter des délais. 

et dans le numéro 656 de Marianne:

Emmanuel Todd sur Henri Guaino
« Je ne le considère pas comme un traître, il a toujours été de droite. Le problème, c’est qu’il confond la parole et l’action. Il n’est pas en prise sur ce qui se passe, il pense, comme Sarkozy, que gouverner, c’est parler. C’est un drame français : les hommes politiques lisent des discours écrits par d’autres et qu’ils ne comprennent pas toujours. Mais je lui reconnais un mérite rare : il restera dans l’histoire politique française comme celui qui a fait élire à deux reprise des présidents de droite avec des discours de gauche »