La grande force du livre d’Edouard Cottin est de présenter, sans à priori, les 2 principales thèses en présence, celle défendue par les classiques et celle défendue par les keynésiens. Il le fait à travers une fiction qui voit 2 économistes débattre dans le cadre d’une conférence. Cela donne un style tout à fait plaisant au livre qui se lit comme un roman. Le choix de présenter systématiquement, pour chaque grand sujet (de la détermination des salaires au commerce international, en passant par l’origine du chômage ou l’inflation), la thèse classique et de la démonter ensuite en exposant la thèse keynésienne, se justifie par la prédominance de la thèse classique dans la vraie vie. Et l’effet pédagogique est indéniable : l’absurdité de la théorie dominante apparait dans toute sa splendeur. 

Espérons que ce livre rencontrera le succès qu’il mérite et qu’il aidera certains, comme le dit l’auteur, à comprendre que cette théorie économique dominante est une vaste mystification.