Le temps des citoyens
''The only thing
necessary for the triumph of evil is for good men to do nothing''
(Edmund Burke)
La crise financière que nous traversons est la matérialisation tragique de ce
que dénoncent certains depuis longtemps sans beaucoup de succès à savoir
la mainmise de la finance et de ses sbires sur nos existences, l’asservissement
de tous par une minorité de privilégiés, tout cela bien souvent sous couvert de
théories économiques fumeuses qui faute de pouvoir être scientifiquement
démontrées, sont présentées comme des vérités révélées par les économistes, ces
grands prêtres de cette religion moderne que l’on nomme économie. En son nom,
des choix politiques majeurs sont faits sans que nous ayons notre mot à dire,
ignares que nous sommes.
Il est grand temps pour les citoyens de prendre la parole et de se faire
entendre face aux pseudos experts qui prétendent régenter le monde
d’une façon qui ne nous convient pas.
En attendant le grand soir, je vais modestement donner mon point de vue sur tous ces sujets (et d’autres) que l’on ne veut pas vraiment voir discutés sur la place publique. N’étant pas un "spécialiste" mais un simple citoyen, j’écrirai surement de grosses âneries, des énormités et autres absurdités mais à la différence de certains, je ne prétends pas détenir la science infuse ou la vérité ,et j’espère bien que des âmes charitables me signaleront mes erreurs, me permettant ainsi de progresser.
Les sujets traités seront variés, mais mon obsession des problématiques liées à la monnaie et à sa création tiendra une place importante. Pour paraphraser B.Maris, je dirai : "''comprendre l’économie en faisant l’impasse sur l’argent, quelle gageure !'' . Encore aujourd’hui, aussi incroyable que cela puisse paraître, nombre d’économistes considèrent que l’argent, la monnaie, ne sont pas des question en soi. J’ai l’immense ambition de les contredire, et de participer, à mon humble niveau, à une prise de conscience afin que la révolution dont parle H.Ford ait enfin lieu :
''Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin''
Enfin, comme je suis quelqu'un de foncièrement méchant, je donnerai libre court à ma mauvaise foi, mon agressivité, mon ton sarcastique et mon gout prononcé pour l'ironie facile et la critique déplacée. Comme me l'a expliqué mon psy, c'est ma dernière chance de pouvoir enfin me débarrasser de mes frustrations de ne pas être beau, riche et célèbre ...
Publié le jeudi, 25 décembre 2008 par RST