Eco(dé)mystificateur

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mardi, 2 juin 2009

Monnaie, servitude et liberté : la répression monétaire de l’Afrique

Je viens de terminer un livre remarquable, découvert tout à fait par hasard, l’un des plus enrichissant qu’il m’ait été donné de lire sur la monnaie et l’impact qu’a son fonctionnement sur la société humaine. Est-ce parce qu’il vient après un certain nombre de lectures diverses qui m’ont permis d’acquérir les connaissances élémentaires suffisantes, que je suis en mesure d’en apprécier aussi intensément le contenu, ou cela est-il du à une caractéristique particulière de cet ouvrage ? Je ne le saurai jamais, mais qu’importe : "Monnaie, servitude et liberté" de Joseph Tchundjang Pouemi, économiste Camerounais, disciple de Maurice Allais, est, selon moi, une œuvre majeure qui mérite d’être largement diffusée. Bien que sous-titrée "La répression monétaire de l’Afrique" et écrite il y a exactement 30 ans, le propos reste universel et intemporel. Quiconque s’intéresse à l’économie et fait sienne cette citation de Jacques Rueff proposée en couverture : "Le destin de l’homme se joue sur la monnaie", doit lire d’urgence "Monnaie, servitude et liberté"

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mercredi, 4 février 2009

Monnaie et vie éternelle

Je vous propose de découvrir (ou redécouvrir)  de toute urgence les deux excellentes émissions (n°67 & n°68) de Des Sous… et des Hommes de Pascale Fourier (sur ALIGRE FM) consacrées à la monnaie avec Jean-Marie Harribey (Professeur d'économie à Bordeaux IV) enregistrées fin 2003. En attendant d’aller les écouter ou les lire directement sur le site de P.Fourier (ce que je vous recommande instamment), je vous propose ci-après un petit résumé.

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mardi, 6 janvier 2009

Heureusement il y a F.Lordon

F.Lordon n’est pas très prolixe sur son blog mais quand il écrit quelque chose, ce n’est pas pour ne rien dire. Son dernier texte, "Pour un système socialisé du crédit" doit être lu car il est remarquable.

Et surtout, ne tenez pas compte de ce qu’il dit en introduction, que c’est un texte un peu long qu’on n’est pas obligé de lire. Si, vous êtes obligé !!!

Je ne m’étendrai pas sur la nécessité de réformer les structures des institutions bancaires ; que ceux qui n’en sont pas convaincus ne perdent pas de temps ici. Sur cette base acquise, F.Lordon nous explique pourquoi le choix n’est pas entre une nationalisation totale du système bancaire (même si l’attitude des banquiers mériteraient largement qu’on leur inflige ce châtiment)  ou une privatisation complète mais qu’il y a une autre voie, une sorte de compromis, différent bien entendu de l’actuel qui a largement fait la démonstration de ses tares à l’occasion de la crise financière. Et cette voie elle passe par ce que F.Lordon appelle "un système socialisé du crédit".

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