samedi, 17 mai 2014
Par RST le samedi, 17 mai 2014, 13:13 - Diko Eko
Et hop, une nouvelle définition
pour mon Dico Eko
« Les économistes appellent externalité le fait que la décision
autonome prise par un agent économique produit collatéralement des effets
(positifs ou négatifs) sur les autres agents. »
F.Lordon dans « La malfaçon »
« Les externalités négatives ont un bon côté : la création
d’un marché de la dépollution. Le traitement du déchet est l’une des activités
les plus importantes des grands groupes de l’eau (Véolia, Suez-Lyonnaise).
Alors que le déchet est un bien « négatif » pour certains individus,
il est synonyme de bien positif, source d’emploi et de profit pour d’autres.
Par ailleurs, un système judicieux de partage de « droits à polluer »
permet de répartir de façon optimale la pollution »
B.Maris dans « Antimanuel
d’économie »
dimanche, 27 avril 2014
Par RST le dimanche, 27 avril 2014, 15:27 - Citation
«Nous voulons faire une monnaie commune
européenne restituant toutes ses possibilités à la politique économique. Avant
de pouvoir refaire, il va falloir défaire. La construction institutionnelle
d’une monnaie commune ne se fera pas dans le dos des peuples, elle ne peut
avoir de légitimité que par validation référendaire, elle ne se fera donc pas
en un week-end obscur, mais au grand jour et en prenant le temps qu’il lui
faut. Par conséquent, nous devons sortir de l’euro et revenir à nos monnaies
nationales respectives comme base du nouveau départ européen.
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Par RST le dimanche, 27 avril 2014, 14:51 - Notes de lecture
Je ne m’en suis jamais
caché : j’apprécie généralement beaucoup ce qu’écrit Frédéric Lordon,
qu’il s’agisse de ses livres traitant principalement d’économie (ici ou là) ou
de philosophie (ici). Son dernier ouvrage intitulé « La malfaçon » et sous-titré « Monnaie européenne et souveraineté démocratique » ne déroge
pas à la règle. J’y retrouve – dans ce style si particulier qui peut certes dérouter certains mais qui, selon moi, fait
honneur à la langue française – cette capacité de Lordon à mettre en mots une
analyse que je partage pour l’essentiel mais que je n’exprimerai sans doute pas
d’une manière aussi claire et précise. C’est un véritable manifeste politique
qui nous est proposé ici dans lequel l’auteur ne s’embarrasse pas de fioritures
pour, non seulement désigner les responsables de tous nos malheurs – Allemagne
en tête – mais aussi, critiquer tous
ceux qui, à gauche, refusent de voir les conséquences évidentes de leurs prises
de positions au nom d’une idéologie mondialiste mal digérée.
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mercredi, 23 avril 2014
Par RST le mercredi, 23 avril 2014, 11:54 - Diko Eko
Et une nouvelle définition pour
mon dico. Elle est tirée du dernier livre de F.Lordon, " La
malfaçon", dont j’aurai sûrement l’occasion de reparler, dès que je l’aurai
fini.
Les paiements entre agents
économiques intra-européens s’expriment in fine en mouvements de fonds entre
banques centrales nationales via la plateforme TARGET2, avec pour intermédiaire
la BCE. Par exemple, la transaction d’un débiteur grec qui doit rembourser un
créditeur allemand (au hasard) donne lieu à un mouvement de son compte dans une
banque privée grecque vers la banque centrale grecque, qui elle-même va
créditer la BCE pour que soient créditées en séquence la Bundesbank puis la
banque privée allemande teneur de compte de l’agent allemand.
jeudi, 30 janvier 2014
Par RST le jeudi, 30 janvier 2014, 19:52 - Divers
J’avais peur de ne pas aimer, j’ai
adoré ! "Bienvenue
dans l'Angle Alpha", l'adaptation pour le théâtre, par Judith Bernard,
du livre de Frédéric Lordon, "Capitalisme, désir et servitude" est un
vrai régal, plein d’intelligence, de pédagogie et…d’humour. Les acteurs sont
beaux et bons et semblent vraiment se régaler sur scène. Leurs angles alpha
sont visiblement tous alignés sur un même objectif : nous faire partager la
pensée Lordonienne à travers la mise en scène originale et brillante, pleine
d’énergie de Judith Bernard qui réussit le prodige de retranscrire parfaitement
l’essence du livre. Le risque était grand de passer à côté et de ne produire
qu’un spectacle vaguement intellectualisant pour bobos parisiens. C’est tout
simplement un pur moment de bonheur. Et si le temps passe vite, ce n’est pas
parce que la pièce est courte mais parce qu’elle est magique.
samedi, 21 décembre 2013
Par RST le samedi, 21 décembre 2013, 11:40 - Notes de lecture
Je crois que c’est la première
fois que je vais parler d’un livre avant de l’avoir lu. Mais il s’agit DU
LIVRE !
« La monnaie entre violence
et confiance » d’Aglietta et Orléan est LA référence en matière d’ouvrage
sur la monnaie, auquel renvoient des gens comme Lordon ou Graeber. Sorti en
2002, il a été introuvable pendant plusieurs années. J’avais parlé sur ce blog
de mes difficultés à mettre la main dessus dès octobre 2009. J’avais d’ailleurs
eu l’occasion de signaler le problème à André Orléan lui-même qui avait relancé
l’éditeur en octobre 2010, indiquant qu’un seul exemplaire d’occasion était
disponible à l’époque sur un site de vente en ligne au prix de 94 euros ! Et
c’est tout à fait par hasard que je viens de m’apercevoir qu’il avait été
réédité l’année dernière. Et personne ne
m’a rien dit !!!
Plus de temps à perdre. Je me
dépêche de le lire et j’en reparle, non sans vous proposer une petite citation
tirée de l’ouvrage : « En
raison de l’accent mis sur la confiance et la dimension institutionnelle, notre
conception (…) appartient à ce qu’il est convenu d’appeler "l’approche
chartaliste" (…). Elle s’oppose à l’approche métalliste (…)"
vendredi, 27 septembre 2013
Par RST le vendredi, 27 septembre 2013, 21:03 - Choses Lues
Deux ou trois choses lues sur
Internet où l’on s’intéresse aux polémiques qui agitent régulièrement le petit
monde des penseurs de l’Internet, domaine de prédilection de la traque au facho
présumé.
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samedi, 3 août 2013
Par RST le samedi, 3 août 2013, 20:19 - Divers
Ça sert aussi à ça, un blog, à se
défouler. J’ai donc fait une petite liste non exhaustive de trucs vus sur
Internet qui m’ont bien pris la tête récemment.
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mardi, 23 juillet 2013
Par RST le mardi, 23 juillet 2013, 19:48 - Notes de lecture
Ne vous arrêtez pas à son titre
totalement inadapté – "Splendeurs et misères du libéralisme" – car
c’est bien le seul défaut de l’ouvrage de l’économiste Michel Santi, par ailleurs
tout à fait intéressant, notamment parce qu’écrit par un praticien de la
finance qui nous explique comment, selon lui, l’économie devrait fonctionner. Dès
les premières pages, le cadre est posé : "(…) les déficits publics ne doivent rencontrer aucun obstacle ni
aucune limite, si ce n’est l’accomplissement de la raison même d’exister d’un
Etat, à savoir le rétablissement du plein emploi et la stabilité des prix"
et plus loin : "sans
déficit public, pas de croissance".
Ces propos, que ne renierait pas
le premier néochartaliste venu, constituent le postulat de base martelé tout au
long du livre, à partir duquel Michel Santi dézingue les politiques d’austérité
actuellement menées en Europe au nom d’une rigueur budgétaire que rien ne
justifie, si ce n’est " les carences
de nos modèles économiques qui n’intègrent pas la dette et qui, a fortiori,
passent totalement sous silence ses effets." Dans une sorte de cri du
cœur, il interroge : "Quand se
rendra-t-on enfin compte que seule l’augmentation du chômage dégrade les
déficits publics ?"
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une annexe
lundi, 8 juillet 2013
Par RST le lundi, 8 juillet 2013, 19:31 - Polémique
Cinq ans, ça fait plus de cinq ans
que j’attendais ce moment avec impatience, celui où je me trouverai enfin en
désaccord avec Fréderic Lordon, sans savoir qu’en définitive, je le regretterai
amèrement car le dit désaccord est violent et donc douloureux pour moi, compte
tenu de l’estime que j’ai pour celui grâce à qui j’ai compris tant de choses en
économie, mais pas seulement. Dans sa dernière production dramatiquement intitulée « Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas »,
l’auteur de « Capitalisme, désir et
servitude » fait le distinguo entre souverainiste de droite et
souverainiste de gauche. Selon lui, contrairement à celui de droite, le souverainiste de gauche est un démocrate.
Me revendiquant souverainiste, n’étant pas fondamentalement de gauche – synonyme
pour moi de trahison perpétuelle –, étiqueté
"de droite" de par mon appartenance au parti de Nicolas
Dupont-Aignan, me voilà donc de fait, dénié le qualificatif de démocrate. Et
bien non, Fredo, je ne suis pas d’accord et je vais te dire pourquoi, en
espérant que tu pardonneras ma familiarité mais je suis en colère.
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