Alain Beitone a donc remis ça. Le
professeur de sciences économiques monomaniaque nous a pondu un nouveau
pamphlet pour accuser une fois de plus de tous les maux ceux qui avaient commis
le crime impardonnable de faire dire à la loi de 1973 plus que ce qu’elle dit
en réalité. Il n’est bien sûr pas venu à l’esprit de notre redresseur de tort
de pacotille que cette petite erreur ait pu être commise en toute bonne foi.
Pas plus qu’il ne lui est venu à l’esprit de passer à autre chose, une fois la
constatation faite que cela ne change rien au fond du problème réellement
dénoncé, à savoir l’accaparement des bénéfices de la création monétaire par des
intérêts privés. En plus de me faire perdre mon temps – j’ai d’autres choses à
lire plus passionnantes que cette prose nauséabonde –, monsieur Beitone me met
très en colère. Car, s’il a bien passé au tamis de son esprit étriqué son texte
initial pour en expurger les accusations trop grossières de néonazisme, il a
néanmoins maintenu dans sa production
récente qu’il nomme "réflexion", les sous-entendus indignes,
les amalgames honteux et les accusations ad-hominem.
Même si le reconnaitre me fait mal au cul me défrise, l’un des premiers à avoir remis en cause une idée qui commençait à se répandre selon laquelle tous nos malheurs trouvaient leur origine dans une fameuse loi du 3 janvier 1973 fut un dénommé Alain Beitone, professeur d’économie. Mais il le fit d’une manière tellement outrancière – son argumentation principale consistant à accuser indistinctement tous les contempteurs de cette loi de se balader tout nu au pas, la nuit dans les rues, bras tendu en chantant l’internationale le Horst-Wessel-Lied tout en vouant le nom de Sarkozy Rothschild aux gémonies – qu’il ne fut pas vraiment audible. Il se trompait lourdement d’ailleurs en accusant sans ménagement l’extrême droite d’être à l’origine de ce qu’il nomma, dans le souci louable d’amorcer un débat serein,« la rumeur » ! En effet, c’est un digne représentant de cette extrême droite accusée de tous les maux qui fut parmi les premiers à lancer le débat plutôt objectivement d’ailleurs, n’en déplaise à Beitone et à ses obsessions qui lui font voir des antisémites partout. C’est sur le site Fortune de F.Desouche que l’on trouve une remise en cause argumentée de la polémique sur cette loi, remise en cause antérieure à la diatribe nauséabonde du sieur Beitone, exemple caricatural de ce que peut produire de pire la gauche quand elle prétend donner des leçons de démocratie au monde entier. Le contexte étant posé, venons-en maintenant à cette étude réalisée récemment par Magali Pernin et Lior Chamla qui devrait mettre un point final au débat.
J’ai reçu récemment une invitation à débattre sur Newsring. Spécialement créé àcet effet – débattre – ce nouveau site se
veut "un véritable espace de débat
en ligne" permettant de confronter ses arguments avec les meilleurs [sic]
débatteurs et de convaincre les internautes [re-sic]. Newsring s’appuie notamment sur des "journalistes-orchestrateurs
de débats" sensés garantir la qualité des échanges et faire la
synthèse des contributions. J’ai rapidement mais poliment décliné l’invitation,
en expliquant que je ne souhaitais pas m’exprimer sous ma véritable identité
comme l’exigent les règles de fonctionnement de ce nouveau média. Quel ne fut
pas mon embarras en recevant, par retour de mail, la réponse du journaliste qui
m’avait initialement contacté, m’indiquant que mon désir de conserver un
certain anonymat ne posait pas de problème et que moyennant finance l’on
devait pouvoir s’arranger. Il fallut alors me rendre alors à l’évidence :
mon désir d’anonymat n’était en fait qu’un prétexte pour dissimuler une raison
plus profonde de ne pas participer.
Pour ceux qui auraient encore
quelques doutes sur le fait que la désignation d’Eva Joly aux dépends de
Nicolas Hulot, comme candidate d’EELV pour les prochaines élections
présidentielles, est une catastrophe, notamment dans l’optique d’avoir au
minimum un débat sur les vrais sujets pouvant mener à de réels changements, je
recommande la lecture du compte
rendu du débat Joly/Trouvé organisé par Mediapart publié le 29 juin dernier.
Merci à André-Jacques Holbecq de me l’avoir signalé en me donnant ainsi
l’occasion de faire un article. Eva Joly est tout simplement affligeante !
Sa prestation a néanmoins le mérite de clarifier la situation en faisant
apparaitre sans ambigüité de quel côté se situent réellement les
écologistes : du côté de l’UMPS ! Si l’acronyme UMPSEELV n’était pas
franchement hideux, il faudrait sans aucun doute l’utiliser.
Afin de
célébrer dignement la parution du 200ème billet, je vous
propose ci-après la suite des conclusions auxquelles je suis arrivé, au cours
de cette toujours longue et douloureuse thérapie que constitue la tenue d’un
blog. Après l’exaltation des premiers mois où les textes s’enchainent, plus
géniaux les uns que les autres, vint le temps du besogneux menant une lutte
épuisante pour trouver le sujet qui captivera ses millionscentaines
demilliers de lecteurs. Je rappelle, à toutes fins utiles,
que ces conclusions ne sont pas définitives car, comme l’a si bien dit Pierre
Desproges : « La Seule Certitude Que J'ai, C'est D'être Dans Le
Doute» !
1 – un besoin 2 – la volonté de le satisfaire 3 – les moyens techniques et
énergétiques 4 – un excès de main d’œuvre et
le savoir faire
que lui manque-t-il alors pour satisfaire
ce besoin ? Rien, nous disent en substance Philippe
Derudder et André-Jacques Holbecq dans leur dernier livre intitulé « Une
monnaie nationale complémentaire – pour relever les défis humains et
écologiques ». Ou presque rien, comme par exemple changer de paradigme
pour accepter le principe que si la seule chose qui manque pour entreprendre,
c’est l’argent, la monnaie et bien il suffit … de la créer.
Afin de célébrer dignement les 639
jours d’existence d’Eco(dé)mystificateur et la parution du 159èmebillet, je vous propose ci-après les
premières conclusions auxquelles je suis arrivé, à la suite de cette longue et
douloureuse thérapie que constitue la tenue d’un blog. Ces conclusions
s’appuient sur les recherches exhaustives entreprises pour la préparation des
textes, et sont étayées par les centaines demilliers de commentaires postés. Elles sont
néanmoins sujettes à discussion et à remise en cause car, comme l’écrivait Friedrich
Wilhelm Nietzsche « Ce
n'est pas le doute qui rend fou: c'est la certitude » !
Après notamment Laurent
et Malakine
qui ont chacun brillamment rendu compte des Universités de rentrée de Debout la
République, je reviens à mon tour sur l’événement auquel j’ai partiellement assisté.
Contrairement à la
journaliste de Marianne 2, qui a vu des adhérents nombreux mais âgés – ce
qui a pu effectivement être le cas par le passé, mais pas ce Dimanche – j’ai
assisté à une table ronde tout à fait intéressante au milieu d’une assistance clairement
rajeunie, ce qui est vraiment encourageant.
Je me contenterai ici de rapporter quelques idées glanées au fil des
interventions et qui m’ont paru intéressantes.
Au moment de commencer cette présentation
du
dernier livre d’André Jacques Holbecq, je me suis retrouvé confronté à un
problème que doivent bien connaitre les professionnels de ce genre d’exercice,
à savoir comment faire abstraction de mes à priori positifs envers l’auteur et
rester objectif ? Et puis je me suis dit que, n’étant pas un professionnel,
je n’avais aucune obligation et j’ai donc décidé de ne faire abstraction de
rien du tout, et surtout pas de la grande estime que je porte à celui aussi connu
dans la blogosphère sous le pseudo d’AJH, et qui se revendique
citoyen-économiste. Il vient donc de publier un nouvel ouvrage très didactique
consacré à la monnaie. Je le recommande fortement à tous ceux qui veulent
disposer d’une explication claire, précise, facile à comprendre du
fonctionnement du système monétaire actuel, de ses graves défauts et des
remèdes que l’on pourrait y apporter.
Lorsque j’ai entamé mon
initiation aux douces subtilités de l’Economie, l’une des premières tâches à
laquelle je me suis attelé, fut d’essayer de fixer définitivement dans mon
esprit quelques ordres de grandeur significatifs pour les variables
macroéconomiques le plus souvent utilisées telles que le PIB, le budget de
l’Etat ou le déficit public, pour ne citer que les principales. C’est ainsi que
j’ai été amené tout naturellement à m’intéresser à la dette de la France et à
réaliser, à ma grande surprise, que les économistes n’avaient visiblement pas
toujours les idées claires sur ce sujet, spécialement quand il s’agit d’essayer
de répondre à la question : à qui profite le "crime"?