NDA précise qu’il ne fait qu’ouvrir le débat, mais cela est déjà énorme compte tenu du silence assourdissant entourant la question qu’il formule comme suit :

« En vérité, la question centrale est simple. Le pouvoir politique veut-il reprendre la main sur le pouvoir financier ? La création monétaire est-elle du domaine privé ou public ? Le bien public a-t-il encore un sens ? »

C’est à ma connaissance la première fois qu’un homme politique français contemporain aborde le sujet d’une manière aussi claire et précise. Il ne fait que répéter ce que d’autres,  qu’il cite dans son discours, ont déjà dénoncé comme Thomas Jefferson, (1802) :

« Je considère que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si jamais le peuple américain autorise les institutions financières à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d’elles vont dépouiller les gens de leurs possessions, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs pères avaient conquise. »

Allons nous attendre 200 ans de plus pour enfin réagir ?