Deux citations qui illustrent bien, me semble-t-il, les affres de la condition humaine qui ne parait pas spécialement avoir été conçue à l’origine pour la concorde et le bonheur.

« Et quoi qu’on fasse, les gens paraissent moins disposés à utiliser les bonnes volontés qu’inconsciemment désireux de les opposer les unes aux autres. »

« Quoi ! l’ignorance, la maladie, la misère dévorent des milliers d’innocents, et lorsque la Providence, par miracle, ménage quelque asile où puisse fleurir la paix, les passions viennent s’y tapir en rampant, et sitôt dans la place, y hurlent jour et nuit comme des bêtes… »

Georges Bernanos dans  « Journal d’un curé de Campagne »