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Par RST le jeudi, 15 mars 2012, 19:04 - Politique - Lien permanent
C’est le nombre de parrainages finalement obtenus par Nicolas Dupont-Aignan qui a donc pu officialiser sa présence dans la course à la magistrature suprême en se rendant à pied, avec une poignée de militants et une nuée de journalistes, au conseil Constitutionnel. Il faisait un temps magnifique à Paris ce mercredi 14 et le petit cortège a traversé le Jardin du Luxembourg sous le regard étonné des badauds se demandant qui était l’objet de toutes ces attentions. Le futur Président de la République, ai-je expliqué en anglais à une volée de jeunes filles s’exprimant dans une langue dont je n’ai pas réussi à saisir l’origine. Elles ont en revanche parfaitement compris ma réponse comme j’ai pu le constater aux cris hystériques qu’elles se sont mises à produire. J’exagère à peine.
J’ai déjà eu l’occasion de raconter précédemment l’aventure de la
chasse aux promesses. Celle de la récolte effective des parrainages fut aussi
exaltante et me laissera, quoi qu’il arrive, un souvenir impérissable. Avec
notamment un ou deux épisodes épiques où des situations qui paraissaient mal
engagées se sont finalement soldées par l’obtention du précieux paraphe sur le
document officiel, grâce au soutien efficace de mes compagnons missionnaires. Tout
cela dans le cadre fabuleux de la France rurale mais éternelle, Colombey-les-Deux-Églises n’étant pas loin …
Mais cette aventure, et il n’y a aucune raison de ne pas le
reconnaitre, laissera aussi des regrets tant il est vrai que, comme toute
entreprise humaine, elle fut soumise à sa condition. Avec pour conséquences, quelques
déceptions, des petites trahisons et de rares mais douloureux abandons. C’est
ainsi. Même dans les circonstances les plus tragiques, les hommes restent ce
qu’ils sont. Alors quand il n’y a pas de
danger particulier …
La course à handicap qui voyait les candidats dits "petits" et leurs équipes s’épuiser à courtiser les maires, pendant que les représentants des écuries établies monopolisaient l’attention avec le soutien actif des grands médias, est maintenant terminée. Le sprint final est engagé et il devrait se faire, souhaitons-le, à armes plus égales, malgré les tentatives inqualifiables de certains d’empêcher que le débat ait lieu. Les militants vont enfin pouvoir s’employer à faire connaitre et promouvoir leur candidat et son projet. Mais les affiches et les tracts, s’ils sont indispensables, ne peuvent qu’accompagner l’action de celui sur les épaules duquel tout repose. Notre système est ainsi fait que les idées, aussi nobles et valables soient-elles, ne sont rien sans un homme pour les incarner. Et cet homme, Nicolas Dupont-Aignan, je suis convaincu qu’il est différent des autres notamment parce que seul l’intérêt général le motive à se présenter à nos suffrages. Ses propositions permettront aux français de prendre leur destin en main pour leur assurer le meilleur avenir possible. Puisse-t-il avoir la force et l’inspiration pour en convaincre un maximum de voter pour lui.