Choses lues…
Par RST le lundi, 19 octobre 2009, 23:22 - Choses Lues - Lien permanent
… dans Alternatives Economiques du mois d’octobre.
De la TVA sur la
restauration
Contrairement à une idée reçue, la France est en réalité l’un des Etats
européens qui taxent le moins la consommation. Dans ce contexte, la baisse de
la TVA sur la restauration, appliquée depuis juillet dernier, apparait comme un
gâchis majeurs s’agissant d’une activité qui n’est pas dé-localisable.
Des 35 heures
Même si l’horizon économique se dégage quelque peu, la crise continue
d’ébranler le marché du travail. (…)
Plus des deux tiers des pays de l’OCDE déclarent (…) avoir mis en place
de nouvelles réductions du temps de travail, ou renforcé des mesures
existantes. En France, l’annualisation permise grâce aux 35 heures a
donné la possibilité d’amortir le choc.
Des banques chinoises
Les banques chinoises
risquent de sortir fragilisées de la crise, d’autant que celle-ci a montré
qu’elles étaient sous forte influence politique et a sans doute provoqué un
grand bond en arrière dans l’amélioration de leur gestion du risque.
Des heures sup
Quant aux exonérations fiscales et sociales sur les heures
supplémentaires, elles créent une situation extravagante : à ce jour, les
heures supplémentaires ont peu reculé et le gouvernement va dépenser de ce fait
entre 3 et 4 milliards d’euros en 2009, alors qu’en même temps, il encourage et
cofinance largement le recours au chômage partiel. Bien pire : en cas de
reprise économique, les entreprises seront incitées à proposer des heures
supplémentaires à leurs salariés plutôt que d’embaucher.
De l’impôt
La volonté de réduire
l’impôt des plus aisés a privé l’Etat de dizaines de milliards d’euros (60
milliards par an exactement, selon le sénateur UMP
De la finance
islamique
La religion musulmane
demande à ses fidèles de ne pas financer des activités comme la pornographie,
l’alcool ou encore l’agroalimentaire lié à la viande de porc.(…)
Mais surtout, l’islam
proscrit le prêt à intérêt, base de la finance occidentale. (…)
Dans la finance
islamique, le prêteur est systématiquement associé au risque. (…)
La finance islamique a
même été relativement épargnée par la crise financière bien qu’elle subisse les
répercussions de la crise économique, en particulier via ses nombreux
investissements sur le marché immobilier en difficulté.